Sa condition physique

Merci. Je l'ai malheureusement déjà éteint quelque peu (mes erreurs et mes vielles mauvaises manies) mais je rallume la flamme petit à petit au fur et à mesure où je prends rélle conscience de mes erreurs et les rectifie.
Avant notre dernier arrêt de travail en date, une amie qui me suit dans mon optique de travail m'a fait remarquer que j'arrivais enfin à obtenir quelques foulées d'un trot équilibré et naturel. J'ai retenu les sensations et m'efforcerai de les retrouver.
Je dois admettre qu'il a un caractère en or (mais bien trempé) et que dans le travail, il cherche à me faire plaisir et à me mettre en confiance. Beaucoup de jeunes chevaux m'auraient gentiment débarquée au coin de la piste pour mes maladresses. Lui il patiente, s'adapte à mes défauts, me reprend et me remet dans le droit chemin.

pour moi ce cheval n'es que promesse vous avez tous les deux un très bel avenir je vous envie Laurence

Le trot enlevé pour préparer le trot allongé - c'est là que nos chemins se séparent, chacun sa route.

Je souhaite un prompt rétablissement à Monsieur Racinet et suis désolée de ce qui lui est arrivé.

Bien cordialement à tous.

Merci à tous de donner des nouvelles de Monsieur Racinet.

BAYARD écrit:

pour moi ce cheval n'es que promesse vous avez tous les deux un très bel avenir je vous envie Laurence

Merci ! Ca fait plaisir à lire !

Yasmine : Le trot enlevé pour préparer le trot allongé - c'est là que nos chemins se séparent, chacun sa route.
Ne nous inscrivons pas dans la dualité. trot enlevé ou assis pour cet exercice cela ne change rien, plusieurs auteurs en témoignent. Chacun agit avec son physique (force et poids), sa culture, ses expériences, son jugement, et son cheval selon sa construction, son caractère, ses propensions, ses réponses. Pour ce cheval, le fait de pouvoir anticiper la flexion de l'antérieur au trot enlevé fut un avantage. (action du poids du cavalier). Il faut avoir sa personnalité et constater le juste et le faux. Comme dit un de mes amis : "c'est l'affaire intime entre le cheval et le cavalier".
Le résultat arbitre le jeu.
Trop de chevaux dit de dressage "tricotent". J'ai appris de l'univers des courses qu'un cheval doit chaque jour pouvoir supporter un peu plus que la veille, sans entrer dans le "rouge". Ainsi, on optimise la condition physique.

Cordialement.

Message édité par: BLB, à: 2008/10/18 11:21

Et yasmine vous soulignez bien que vous montez neuf heures par jour: vous pouvez des choses auxquelles quelqu'un qui ne monte pas autant n'a pas accès, c'est une évidence.
Moi aussi, quand ma jument allonge, je suis bien en peine de simplement rester dessus et la géner le moins possible........

Si le cheval est inconfortable pour le cavalier, c'est que son dos est dur et donc sa locomotion se rapproche plus de celle du cheval d'hippodrome que de celle du cheval de dressage - les personnes qui apprennent chez moi travaillent comme moi, même si elles ne montent que le WE. Il faut rester lié à son cheval sans le jeter dans le vide car sinon, effectivement, par respect pour son dos et pour celui du cavalier, mieux vaut trotter debout.

Après, croyez-moi ou pas.

Soit dit entre parenthèses, je n'ai lu nulle part que Fillis ne pratiquait "que" le trot enlevé, j'ai surtout lu chez lui qu'il fallait s'asseoir sur ses fesses et que la plupart des accidents mortels dans lesquels le cavalier tombe en avant et sur la tête venaient du fait que ceux-ci montaient sur leurs étriers et passaient donc devant leur cheval en raison de leur position inappropriée et du déséquilibre crée.

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/10/18 13:04

Yasmine.C écrit:

Soit dit entre parenthèses, je n'ai lu nulle part que Fillis ne pratiquait "que" le trot enlevé, j'ai surtout lu chez lui qu'il fallait s'asseoir sur ses fesses et que la plupart des accidents mortels dans lesquels le cavalier tombe en avant et sur la tête venaient du fait que ceux-ci montaient sur leurs étriers et passaient donc devant leur cheval en raison de leur position inappropriée et du déséquilibre crée.

Voici le passage de Fillis auquel Piotr pensait sans doute:

«Il y a deux sortes de trot, le trot assis, dit à la française, et le trot enlevé, ou à l'anglaise.
Du premier, je ne dirai que quelques mots. Je ne le considère pas comme d'un usage pratique. C'est un exercice de manège, absolument indispensable pour donner de l'assiette aux commençants, alors qu'on les fait trotter sans étriers. Partout ailleurs, je le réprouve.» p 117 des Principes, réédition Flammarion.

(conception que je n'approuve pas personnellement...)

Amitiés à toutes et tous,
Jean M

Il s'agit du chapitre relatif à l'équitation courante destinée à dresser un bon cheval d'extérieur, à lui donner impulsion et équilibre et non d'équitation savante dans laquelle Fillis n'aborde pas le "trot allongé" tel qu'il est conçu de nos jours en dressage. Si pour vous, Bruno et Piotr, "trot allongé" signifie ce trot d'extérieur, alors autant pour moi, évidemment, il faut trotter enlevé. Dans ce trot le cheval est dur dans sa ligne du dessus (ce qui ne veut pas dire qu'il pèse sur la main, loin de là), il ne présente pas les caractéristiques du "trot allongé" décrit par la discipline du dressage.