de la Bouche

merci bayard, je suis une incorrigible optimiste vous savez! je vous suis! même si le spectacle des Jo revisionné hier (les rlm) ne m'a pas laissé beate, il y en a quelques uns, je trouve, qui commencent a monter "bien", j'ai vu des rênes respirer... si si! amicalement FS

chère Françoise je tiens tout d' abord à vous préciser que j' ai 25 ans donc jeune cavalière pleine d' espoir et de courage et si vous êtes optimiste tant mieux car je pense commencer la compétition et par définition il faut plaire aux juges, on verra bien...

Daviaud Claire écrit:

...je pense commencer la compétition et par définition il faut plaire aux juges, ...

Euh, non. Il faut présenter ce en quoi on croit.
Si on combine de la bonne façon, équilibre, activité et légèreté, il n’y a pas de problème, les juges sont heureux de mettre les points.
En tous cas, j'apporte mon soutien moral à la démarche !

« Le cavalier recherche le bon ressenti de son travail, le juge, la vision, le "rendu" de l'exécution. » Bruno. Très intéressant.

Peut-on évoquer le changement de comportement que l’on peut remarquer chez un cavalier (dans un club, par exemple) à l’arrivée de spectateurs ?
S’il prenait soin de ses sensations et de celles du cheval alors qu’il était seul, en présence de personnes il donne le plus souvent la préférence à l’image qu’elles vont recevoir.
Le cheval malgré lui se trouve dans la situation de devoir produire tout à coup « un sans-faute ». La honte guetterait et le cavalier lutte contre cette sensation pour ne pas démériter en apparence, à coup sûr au détriment du cheval.

En compétition les juges ne sont les seuls responsables, le cavalier désirant de son côté se montrer également sous son meilleur jour, en direction de l'attente des juges, peut-être malgré son cheval.

Effectivement, il faut un culot monstre pour rester soi-même. J’ai connu cette bien gênante impression…

Cette petite phrase réaliste de Claire fait peur : « … je pense commencer la compétition et par définition il faut plaire aux juges, on verra bien… »

Général L’Hotte : « … tout ce qui peut attirer l’attention sur sa personne doit être évité par le cavalier. C’est le cheval qui est l’exécutant… ». Bye.

C'est un chemin ardu de se détacher du regard des autres , surtout si l'on choisit néanmoins de se montrer en compétition , ou si l'on est appelé a être vu car ayant choisi de faire de l'équitation son métier , mais je pense que c'est essentiel d'y tendre , car cela permet de rester " connecté " à l'essentiel , c'est à dire le dialogue avec le cheval .

Dans l'écurie où j'ai un cheval au travail ( et aussi des élèves ) j'ai trouvé un truc simple qui aide bien : je mets mes écouteurs sur les oreilles et travaille en musique , et parfois sans musique, mais les écouteurs restent ...le message " je reste dans ma bulle avec ce cheval " passe très bien ainsi .Et si cela indique aux autres ma non disponibilité cela m'aide également a "oublier" leur présence .

Je rejoint totalement l'avis de Josette , et vous encourage à oser vous lancer !

J'interviens sur le regard des autres:

C'est vrai qu'il est difficil de se détacher du regard des autres surtout quand vous faites des exercices à priori "qui ne servent à rien".

Je parle pour mon cas des exercices au sol d'Elisabeth de CORBIGNY ou de Pat PARELLI que je pratique avec mon jeune cheval; les fameuses cessions à la pression, les exercices "anti peur" etc, et les balades en main

Exercices mentaux, et non physiques, qui éduquent le cheval au respect, et tendent au fur et à mesure à rendre le cheval réactif à la moindre demande, à "gérer" sa peur et j'en passe.

Il n'y a que moi qui fais ca dans le centre et on me regarde parfois de travers, mais ensuite on me dit "ton cheval est facil". Et j'avoue que cela m'agace parfois. Ils se trompent! C'est un travail quotidien. A ses un an et demi, je ne pouvais pas entrer dans son box car il se cabrait pour m'intimider, par exemple...

Parenthèse fermée

Bien à vous

Perrine Fruleux :

A ses un an et demi, je ne pouvais pas entrer dans son box car il se cabrait pour m'intimider, par exemple...

Croyez-vous vraiment ?? à 18 mois, je n'ai jamais vu de poulain aussi féroce !

Daviaud écrit:

la bouche d'un cheval est fragile peut être faut il monté avec une main fragile également ?

La fragilité de la bouche est proportionnelle à la dureté de la main.

Nous dirons que la bouche "est" , et que la main doit être en proportion de la bouche.
Il serait prudent de ne pas choisir le mot "fragile" pour la main car elle doit éduquer. Par conséquent, elle doit être juste, ferme et ne jamais trahir. L'absence de trahison en fait la douceur.
Amicalement, bruno

Pouvons nous, bruno, parler de main juste?

BAYARD écrit:

Pouvons nous, bruno, parler de main juste?

Dans la rigueur des principes, c'est impossible, alors disons "le plus juste possible" avec toutes les nuances pouvant encadrer le propos.

C'est là que l'on mesure les différences entre les nécessités du cheval et notre inertie !