la légereté, c'est quoi?
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Hervé,
Lorsque votre cheval ne réagit pas à une aide comme vous le voulez, ce n'est pas en augmentant la pression que vous allez résoudre le problème de façon satisfaisante. Or, c'est bien cela que vous suggérez, à moins que je n'ai pas compris.
Je vous confirme donc que vous n'avez strictement rien compris (mais bon, c'est sûr ces quelques phrases étaient bien plus compliquées qu'un traité d'équitation de Baucher....).
Je ne parle absolument pas du cas où le cheval ne répond pas à l'action, ce n'est même pas abordé dans mon analogie.
Je dis que si votre cheval a besoin d'une action qui pèse 1 MILIGRAMME et que vous, cavalier, pour en mettez 2 lorsque vous faites votre action (la première action, je me contrefiche de savoir si le cheval répond ou pas, je m'occupe ici du cavalier et non du cheval !), vous TIREZ ! Et je dis que la légèreté du cavalier c'est d'agir avec l'action nécessaire et suffisante pour obtenir la réponse souhaitée, ni plus ni moins !
Ca c'est la théorie ! Que le premier qui n'a jamais tiré me jette la première pierre !
Stephe,
Je ne parle absolument pas du cas où le cheval ne répond pas à l'action, ce n'est même pas abordé dans mon analogie.
Je vous cite :
Par contre, le cavalier, lui s'il met 101 kg (au lieu de 100 !), il tirera et ne sera donc pas léger. S'il met 99 kg, il ne demandera pas suffisamment, le cheval ne pourra répondre correctement puisqu'il lui manque des informations. Si le cavalier met exactement l'aide nécessaire et indispensable (ni plus, ni moins), il sera léger, même s'il met 100 kg. Plus tard, il pourra demander la même chose avec 1g. S'il met 2 grammes, il tirera (exactement comme avant quand il mettait 101 kg).
Vous dites le cheval ne pourra répondre correctement si le cavalier met 99kg au lieu des 100kg requis.
Je vous réponds que les 100kg ne sont JAMAIS nécessaire, contrairement à ce que vous prétendez. L'intensité de l'aide peut TOUJOURS être minimale à condition que le cavalier relâche l'aide au bon moment.
C'est vous qui n'avez rien compris, non seulement à ce que j'ai écrit, mais encore à {la suite est retirée}.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/06/05 11:47
Chère Françoise
non seulement vous n'êtes pas seule mais je pense que c'est légion et pas nouveau "pourquoi existe-il si peu d'hommes de cheval et comment y parvenir (ch 1 traité d'équitation Mr de la Guérinière)
Le problème pour moi est que dès que je m'asseyais sur son dos inconfortable avec mon assiette inconfortable je répercutais les contractions dans le contact avec la bouche et il se défendait immédiatement en fuyant en avant (le bébé gigote vous pouvez faire avec, s'il vous colle les mains dans les commissures des lèvres, se met à tirer en hurlant et vous donne des coups de pieds, ils vous faudra toute la patience d'une mère pour lui demander d'arrêter!)
Donc je pense que vous aurez les meilleurs conseils auprès du colonel
en attendant comme je n'ai pas la prétention de connaître votre couple ni de tout savoir je vous dis ce que j'aurais fait pour me préparer au mieux
1) longer le cheval en caveçon sans mors et sans enrènements
question se contracte t-il? fuit-il? si oui reprendre cette éducation
2) vous faire longer sans rènes en caveçon sans mors et sans enrènements
question accepte t-il que vous vous asseyez au trot? si oui vous êtes dans mon cas et vous devez apprendre avec un cheval plus confortable à détendre le contact (ouverture des petits doigts grande expiration pour avancer légèrement les mains) dès la moindre contraction. si non voyez un ostéopathe pour lui ou faites de la mise en selle avec un autre cheval
3)vous faire longer avec des rènes sur le caveçon sans mors et sans enrènements
même question mêmes réponses
4) ne le montez que quand il est détendu à la longe bien calme, apprenez lui le mots CAAALME! en le ralentissant et vous pourrez le réutiliser en ouvrant les doigts quand vous serez en selle
5) ne vous asseyez que dans les cadences lentes et régulières
bonne journée
Irmine
Yasmine,
je n'apprécie pas Tom Dorrance et son concept
Vous semblez être persuadé d'en savoir assez à propos de Tom Dorrance pour émettre des jugements. Je vous cite (librement) Pat Parelli : C'est Henry Troy qui m'a fait comprendre ce qu'a voulu dire Tom Dorrance. Manifestement cela n'était pas aussi évident pour Pat Parelli que cela semble l'être pour vous ...
J'ai du mal à imaginer un La Guérinière reculer ses mains pour tirer littéralement - surtout au vu des mors de l'époque... J'ai du mal aussi à imaginer un Nestier ne sachant "relâcher l'aide" au bon moment...
Ne confondez pas imagination et réalité. Pour La Guérinière et Nestier, personne n'en saura jamais rien, et la question n'a aucun intérêt pratique. Revenons à ce que l'on peut savoir et qui a un intérêt. Quelle est le comportement de la plupart des cavaliers aujourd'hui ? Combien sont persuadés qu'augmenter l'intensité d'une aide est le seul moyen de se faire comprendre ?
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/06/05 11:33
Hervé, je n'ai pas tout compris à votre logique, pas grave, je me comprends...
Yasmine,
Je veux simplement dire que votre hostilité à l'égard des "cowboys chuchoteurs" est fondée sur une connaissance superficielle de leur approche, et votre confiance à l'égard des maîtres du passé, sur l'imagination plus que sur la réalité.
MARCANTONI Herve écrit:
Stephe,
Je ne parle absolument pas du cas où le cheval ne répond pas à l'action, ce n'est même pas abordé dans mon analogie.
Je vous cite :
Par contre, le cavalier, lui s'il met 101 kg (au lieu de 100 !), il tirera et ne sera donc pas léger. S'il met 99 kg, il ne demandera pas suffisamment, le cheval ne pourra répondre correctement puisqu'il lui manque des informations. Si le cavalier met exactement l'aide nécessaire et indispensable (ni plus, ni moins), il sera léger, même s'il met 100 kg. Plus tard, il pourra demander la même chose avec 1g. S'il met 2 grammes, il tirera (exactement comme avant quand il mettait 101 kg).
Vous dites le cheval ne pourra répondre correctement si le cavalier met 99kg au lieu des 100kg requis.
Je vous réponds que les 100kg ne sont JAMAIS nécessaire, contrairement à ce que vous prétendez. L'intensité de l'aide peut TOUJOURS être minimale à condition que le cavalier relâche l'aide au bon moment.C'est vous qui n'avez rien compris, non seulement à ce que j'ai écrit, mais encore à ce qu'a écrit Jean-Philippe Leoni, puisque votre propos n'est qu'une copie d'une de ses interventions sur son site.
Hervé,
Je suis un être pensant et si je m'inspire des refélexion des autres, j'y ajoute également ma propre réflexion par dessus.
Je ne suis certainement qu'une piètre cavalière sans talent qui essaie de faire au mieux depuis bientôt trente ans.
A mon grand regret, sur ce forum, sous le prétexte de proner le respect du cheval, on s'assoie sur le respect de l'être humain et on renie l'acceptation de la différence.
Ce n'est pas faute de l'avoir déjà signalé plusieurs fois, mais il semble que les responsables du site et de l'association ne soient pas d'accord sur ce point.
Le combat de l'association est beau, mais imposer et dénigrer n'ont jamais aider à convraincre !
Personnellement, cette ambiance me fatigue !
Combien sont persuadés, comme StephE, qu'augmenter l'intensité d'une aide est le seul moyen de se faire comprendre ?
Je le répète, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je dois certainement très mal m'exprimer, mais je vous prie de bien vouloir modifier cettre phrase, car elle ne traduit pas ma pensée.
Bye Bye Allège et bonne route !
Stephe,
Vous prenez toute contradiction pour un manque de respect, vous vous emportez, vous oubliez même ce que vous avez écrit et vous vous contredisez (ce n'est pas la première fois que cela arrive - voir le sujet sur la journée d'AI et la cavalière qui s'y est présenté sans mors).
Peut être que vous vous exprimez mal, mais dans ce cas il faut tolérer l'incompréhension.
Vous avez écrit en toute lettre qu'il peut être nécessaire d'utiliser 100kg au lieu d'1g pour que le cheval réponde correctement. Je ne suis pas du tout d'accord avec cela, et ce n'est pas un manque de respect. C'est simplement une divergence d'opinion.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/06/05 11:45
pourquoi signer cordialement sur des échanges absolument pas cordiaux
c'est pour ça que je n'ai pas adhéré cette année!
merci en tous cas aux coordinateurs de ne pas m'avoir coupé la parole
allez je me réinscris et je vais même acheter un petit ruban
je prépare la journée du cheval dans mon village (400 spectateurs l'année dernière) et j'essaierais de faire de la pub à la légèreté
Chevalement votre
Irmine
Hervé écrit: "Comme l'a écrit Tom Dorrance, tout est une affaire de feeling et de timing. Feeling pour se rendre compte d'un début d'exécution, aussi faible soit-il, et timing pour relâcher l'aide à ce moment précis (j'espère que cet exemple parlera à Yasmine...)"
Comme vous le savez, Hervé, je n'apprécie pas Tom Dorrance et son concept qui consiste à
- « Créer une situation » dans laquelle le cheval se met « dans le pétrin »
- Le laisser « s’enfoncer dans ce pétrin » en « renforçant la pression » à mesure qu’il s’enfonce.
- « Relâcher la pression » lorsque le cheval se rapproche de la réaction désirée et le laisser « trouver tout seul la solution ».
Quand au "feeling et timing", tout à fait d'accord... mais n'est-ce pas ça, ce que l'on nomme depuis toujours le "tact équestre"?
Tout comme Baucher avec son "toujours ça, jamais ça", ce "nouveau maître avant-gardiste" n'a-t-il pas simplement reformulé quelque chose qui existait déjà?
J'ai du mal à imaginer un La Guérinière reculer ses mains pour tirer littéralement - surtout au vu des mors de l'époque... J'ai du mal aussi à imaginer un Nestier ne sachant "relâcher l'aide" au bon moment...
J'espère que ce n'était pas trop "chat" - ni souris d'ailleurs ;-) à notre webmaster!
Cordialement - Yasmine.
http://www.chevaux-de-regagnas.com