APPEL AUX ENSEIGNANTS (France specific)
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Dolmata,
ou alors il faut des juges pour superviser les juges...des boeufs carottes, quoi.... :-)
bon, mais à propos de dynamomètres, une question qui, parfois, anime les cafés du matin :
pensez-vous que la légèreté, c'est "proposer 100 kilos et 1 gramme de résistance au cheval qui propose 100 kilos" ? Autrement formulé, "la légèreté s'allège-t-elle" au fur et à mesure que le cheval progresse..(autrement formulé,"le tact équestre réside-t-il principalement dans la justesse de la résistance des aides à la résistance du cheval ?"...
Ou bien pensez-vous que "tout se joue dans les commencements", c'est à dire que la légèreté est une et indivisible, et qu'il faut repasser par l'arrêt, chercher 1 gramme de la part du cheval, dès le début, pour n'avoir jamais à proposer que 0 gramme ?
j'avoue que mon coeur balance, d'un cheval à l'autre....
bien à vous
Bonjour,
En tant que cavalière, et non enseignante, j'ai arreté le club, car cela ne me convenait plus.
J'ai le souvenir des insultes qui fusent à l'intérieur du manège parce qu'on arrive pas à faire un exercice, de moniteurs qui ne savent pas reformuler leurs explications (et parfois s'expliquer) et de leçons "Galop 4" sur des bébés de 3 ans, l'ensemble au prix exceptionnel de 80 FF de l'heure !
Je suis dans le commerce et quand on voit ses clients partir, dans le commerce, on se remet en cause où l'on finit au chomage !
Si le cavalier de club était abordé comme un client et non comme un élève, je pense qu'on ferait un grand pas pour lui proposer le service qu'il attend.
Et ce que le cavalier de club attend, c'est de ce faire plaisir. Certains obtiendront ce plaisir en faisant de la ballade, d'autres de la compétition, d'autres de l'attelage, de la voltige ou du dressage.
Il faut savoir admettre ces différences et les accorder avec son plaisir d'enseignant (je comprend que faire des cours de voltige quand on préfère l'attelage, c'est barbant :) )
Alors, je crois, mesdames et messieurs les enseignants, qu'après chaque leçon, vous devriez vous demander si vos cavaliers se sont fait plaisir ou non ...
PS : Kenaz : je crois les chevaux, tout comme nous, ont chacun leur seuil de sensation. Si vous avez chaud à 20°, personnellement, je grelotte à cette température... Certains se livreront sans résistance devant (mais peut être avec des résistances derrières, celles que l'on oublie toujours...), d'autres auront peut être parfois plus de résistances devant, et certains alteneront les deux (les poulains, selons leur croissance, par exemple), d'autres sembleront ne jamais résister, mais seront parfois derrière la main et les jambes... C'est pourquoi je crois qu'il n'y pas de méthode universelle, simplement une bonne réponse au bon moment selon les circonstances :)
la résistance est aussi absolue et indivisible que la légèreté
mais il faut s'entendre sur ce que l'on conçoit par résistance
j'imagine que ce que je dois opposer est un mur infranchissable et surtout m'arranger pour que le cheval le comprenne (la légèreté est un savoir à enseigner) et qu'il n'ose même pas y toucher
le mur n'oppose aucune résistance il "est".
donc quand le cheval oppose 100 kg moi je n'oppose que la légèreté absolue, pas de point d'appui, c'est le paradoxe du mur
quand le cheval est plus léger et qu'il progresse je lui oppose un mur absolu,afin que cette situation inconfortable l'amène encore plus loin dans la légèreté, et ainsi de suite
enfin encore plus loin j'essaie de ne tenir que les rênes quelque soit l'exercice
l'écueil c'est de différencier les résistances
car l'appui sur la main selon "la théorie du mur" n'est pas tolérable en revanche l'appui est recherché pour la mise en oeuvre de l'impulsion
après il faut donc se mettre d'accord sur ce que l'on appelle "l'appui" dû à l'impulsion
sachant que pour ne pas opposer la main à l'impulsion je n'agirais que sur l'incidence du chanfrein et plus globalement du balancier de l'encolure
mais j'agirais de même manière pour tout les chevaux
à des degrés divers mais ils aurons tous "en théorie" le même "savoir"
dolmata écrit:
par ailleurs le "parc" des chevaux est aussi interessant à observer c'est au delà de l'hétérogénéité, il y a tout et et on veut tout faire avec, ce qui pose certains problèmes
Excusez mon intrusion, je ne suis qu'une modeste pratiquante mais : parlez vous de légéreté ou de performance ? Dans le premier cas je pense que quel que soit le cheval on peut pratiquer une équitation de légéreté honorable et adaptée à chaque type de monture.
Dans le second cas, effectivement tous les chevaux sur le marché ne seront pas aptes à atteindre le Grand Prix.
Peut-être ai-je mal lu ou mal compris votre remarque, et dans ce cas je vous prie de bien vouloir excuser ma question.
je pensais à l'hétérogénéité des modèles et de l'historique de chaque chevaux qui ne facilite pas la tâche de l'enseignant
"....ce qui ne facilite pas la tâche de l'enseignant".
Certes, mais il y a une règle absolue: le cheval n'a le droit ni de pousser contre la main ni de la lâcher. Au cavalier, aidé ou pas de son enseignant, à jouer de l'inséparable binôme équilibre -impulsion pour qu'il en soit ainsi. C'est alors une affaire d'expérience et de tact.
Yves,
dernière minute ; dans son édition du mois de novembre, le magazine "cheval pr..." présente la méthode allemande, toutes discipline confondues, et notamment la formation des enseignants.
Pour l'anecdote, la photo en page 42 illustrant le dressage à l'allemande présente en partie ce que...je ne recherche pas...
et , dans la ré-éducation des Ibériques mis en force (autre article) je reconnais bien des symptômes rencontrés ; cependant, je n'adhère pas complètement au plan de travail, parce qu'il introduit des enrênements à la longe (gogue, équilonge), ces chevaux-là ayant avant tout besoin de recouvrer un sentiment de liberté ; ils récupèrent assez vite, en simple licol, toute la longueur de leur encolure, même si tout est relatif et fonction du dégat des hommes.
A bientôt
Le we dernier, on m'a prêté "Mes victoires, ma défaite", de J d'Orgeix. Mis à part les souvenirs que cela m'a rappelés : debout sur mon canapé après la 1re faute de Schockemohle et je ne sais plus où quand le "pauvre" Alwin s'est planté dans le double final ! C'est un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. d'Orgeix en ce temps-là...
Mis à part cela, j'ai trouvé ce livre très très intéressant ! À lire, même pour moi qui n'est plus sauté de barres depuis... Ou là là... Et tellement d'actualité dans ce sujet ouvert par Yves !
Mon projet: envoyer une correspondance à nos ministères de tutelle(JS, agriculture, armée), à la FFE et à la FSE, ainsi qu'aus principaux médias.
Il me semble donc essentiel que tous les gens qui se sentent concernés m'envoient un petit "topo", présentant leur perception du problème et les remédes à proposés.
J'en ferai ensuite la synthése avec quelques bonnes volontés qui accepteront que l'on se rencontre(à l'occasion du salon du cheval 2006?).
C'est ce que j'attends de vous. Ecrivez moi via ma boîte mail:iledefrance [at] allege-ideal [dot] com.
Amicalement et avec mes remerciements anticipés; yves KATZ, BEES2
bien d'accord avec vous mais il faut toujours imaginer comment des personnes mal intentionnées (et il y en a) peuvent détourner, l'esprit et la philosophie d'une noble action
vous savez comment un texte peut être interprété de manières différentes...
ps: et pour rire malgré tout : d'un point de vue scientifique le dynamomètre serait imparable et plus juste qu'un juge...