Divers
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Bonjour Billy,
A la maison, nous aurions pu écrire votre premier texte mot pour mot en supprimant seulement la phrase "Certes, au début des apprentissages, on a recours à des effets mécaniques..." en ce qui concerne l´apprentissage des chevaux.
En effet, nous sommes naisseurs éleveurs et cavaliers et, chaque année, nous "débourrons" quelques chevaux avec la même simplicité que vous dans l´usage de nos aides: nous nous appliquons à reconnaitre, comprendre et préserver le FONCTIONNEMENT de chaque cheval et notre ASSIETTE n´interviend que pour NE PAS GENER ce fonctionnement,et ce, dans la DECONTRACTION: dés la première séance à cheval, nous avons, entre autre, des départs au galop en équilibre et des chevaux qui se désunissent rarement et changent de pied à volonté.Nous pouvons affirmer que la légèreté ne s´acquiert pas au fil du temps mais bel et bien dés la première minute d´équitation.
Bien sûr nous avons des connaissances et une expérience équestres qui nous permettent justement aujourd´hui d´en extraire l´essentiel et d´arriver à cette simplicité.
Mais surtout, nous avons développé un état d´esprit dans notre relation avec nos chevaux: amitié et joie. Nous pratiquons une équitation jubilatoire!
Si vous ne l´avez déjà, je vous recommande la lecture de "Vallerine, le testament d´un écuyer" d´ Etienne Beudant aux éditions Caracole qui vient de sortir.
Vallerine fut la dernière jument de Beudant qui rend compte, à travers cette émouvante relation, de cet état d´esprit et de cet allégement dans l´usage des aides.
Cordialement.
Catherine
(par Catherine Poder)
Bonjour,
Comme l´a écrit Baucher à propos d´un auteur vous n´avez oublié que l´aide de Dieu dans les ingrédients de votre recette de cuisine ;-)
Plus sérieusement, l´équitation "scientifique" qui intègre la biomécanique, l´éthologie, etc. est une chimère qui se termine souvent par des pratiques douteuses comme celle du rollkur.
L´important à mon avis est de comprendre ce que nous dit le cheval avec son langage à lui, frustre et un peu brutal mais toujours véridique.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour Hervé,
Je suis désolée, mais ne suis absolument pas d´accord avec vous. Notre amie du Nord de l´Europe (Suède ou Finlande ?) l´a bien démontré (si bien qu´elle en a eu des problèmes), le rollkur va justement à l´encontre de toutes les lois de la biomécanique du cheval ! Et justement, avec ces quelques connaissance en bioméca., l´on se rend vite compte où est la chimère.
Bien sûr, comme le souligne Vincent, le tact et la finesse sont des ingrédients de la recette, mais je vous rappelle que si vous avez été doté d´un tact exceptionnel, ce n´est pas forcément le cas tout le monde (il parait que nul n´est parfait en ce bas monde...), et mère nature de l´a pas forcément distribué comme elle aurait du (merci M. D´orgeix de nous l´avoir rappelé le 10/04).
Je pense que la principale qualité du cavalier n´est pas le tact et la finesse dont vous faites si grand cas, mais l´humilité. C´est en tout cas pour moi la seule qui permette d´être à l´écoute de son cheval et des autres, et qui ouvre vers la remise en cause en cas d´erreur.
StephE
(par StephE)
Bonjour Stephe,
Je ne crois pas que le rollkur aille à l´encontre de la biomécanique du cheval puisque les résultats sont là sinon il ne serait pas pratiqué au plus haut niveau de la compétition.
Je crois que le rollkur va à l´encontre du bien être du cheval et n´est qu´un instrument de domination qui permet d´obtenir des mouvements biomécaniquement corrects mais effectués dans la souffrance physique ou morale.
Si ce que vous dites de mon tact pouvait être vrai ! :-)
Je ne suis qu´un cavalier modeste et je n´ai pas besoin de pratiquer l´humilité car mon cheval me remet toujours à ma place. Le tact et la finesse, la sensibilité en d´autres mots, sont essentiels et un cavalier digne de ce nom doit les travailler en permanence. L´idéal n´est pas inaccessible car si nous nous adaptons au cheval il s´adapte aussi à nous et à nos imperfections.
Enfin, prenez les grands écuyers qui ont émis des théories sur la biomécanique comme Baucher ou Steinbrecht - les frères ennemis - ils se sont tous trompés ce qui ne les a pas empêché de réussir. Pourquoi ? parce que leurs théories n´étaient pas ce qu´il y avait d´essentiel dans leur équitation.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour Hervé,
Relisez le réglement de dressage. S´il était correctement appliqué, les pratiquants du rollkur n´auraient certainement pas de résultat en concours.
Et vous le dites vous même, puisque s´il y a souffrance physique, c´est qu´il y a contrarité avec la bioméca.
Vous parlez de Baucher. S´il y a un bien un écuyer au monde qui a fait preuve d´humilité, c´est bien lui !
StephE
(par StephE)
De quel article du règlement parlez vous ?
(par Hervé)
Justement il n´est pas nécessaire de connaître la "bioméca." pour savoir qu´il y a souffrance physique.
(par Hervé)
Comment le sait-on ? le cheval ne prend jamais cette attitude en liberté, tout simplement.
(par Hervé)
Comment le sait-on ? le cheval ne prend jamais cette attitude en liberté, tout simplement.
(par Hervé)
Je suis d´accord avec vous StephE. L´équitation dans la légèreté (cela devrait sonner comme un pléonasme mais ...) est une savante recette de cuisine (on va ma lapider de comparer notre passion à de la cuisine mais j´aime l´image) mêlant les connaissances anatomiques et biomécaniques, éthologiques, le tact, l´expérience (nos erreurs inévitables ne nous apprennent-elles pas plus que nos succès?), la patience, l´analyse, le doute... La plupart des informations nécessaires se trouvent dans des livres et libre à nous d´expérimenter dans le respect du cheval mais c´est ici qu´un forum comme AI trouve sa place:le partage d´expériences personnelles et peut-être un regard externe sur notre travail ou du moins sur notre logique de travail.
Cordialement,
VD
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I completely agree with you StephE. Lightness when riding (this should sound as a pleonasm but…) is a complicate kitchen recipe (stones will be thrown on me to compare our passion to a recipe but I take the risk, I like the image) of which the ingredients are the anatomical and biomechanical knowledge, ethology, tact and feeling, experience (aren´t we learning more from our unavoidable mistakes than from our successes?), patience, analysis, doubt… Most of this information can be found in books and we are free to experiment within the wellbeing limits of the horse but this is, I think the place of the AI forum. We can get an external point of view on particular points of our work or at least on the logical basis of our work, we can share our experiences.
Sincerely yours,
VD
(par Vincent Delespaux)