Divers

Kerwann( dit Kéké) a 7 ans,c´est un SF,que j´ai débourré il y 1 an et demi(avant il était au prés)
isa

(par isa Danne)

Depuis des années j´entend toujours la même rengaine: " les jambes à la sangle" Cette expression est dénuée de bon sens car, si on s´en tient à cette position, nous avons un cavalier avec les jambes en avants ( esssayez de mettre vos mollets sur la sangle et vous en sentirez les effets indésirables sur votre assiette ). Lorsque les jambes sont à la verticale ( comme dans la position de l´homme debout en position orthostatique ) nous aurons un cavalier en équilibre et dont les aides et corrections seront d´une très grande précision. Michel Henriquet le précise très bien dans son livre " Gymnase et dressage ": " .....les cuisse vers l´arrière, ceinture en avant ( Impossible à exécuter avec des jambes à la sangle ), épaules droites...". En résumé, si le cavalier est bien assis, nous pouvons tracer une ligne verticale qui part des épaules, en passant par les coudes pour parvenir aux talons. Si cette ligne n´atteint pas les talons, c´est que les jambes ( ou les molllets) sont trop en avant.
Je précise que je ne parle pas du reculer de la jambe mais de sa position verticale.
Amicalement. Frédy

(par Frédy Merçay)

Bonsoir,

les demandes impulsives se donnent à la sangle et des deux jambes pour le reculer.

il n´y à pas d´ations de jambe seule interieur ou exterieure

Cordialement.

(par Serge)

merci Isa
donc jeune, donc attention aux douleurs musculaires sur un travail trop long et difficile

amicalement

(par Serge)

Bonjour,

si il y a mouvement longitudinal des jambes, c´est d´arrière en avant "à rebrousse poil" ( la demande normale)
cordialement

(par Serge)

Bonjour Freddy,

C´est bien ce que l´on m´a toujours dit, et c´est en général ainsi que je pratique, mais en tant qu´équitant de loisir, et non cavalier aux JO.

Cependant, si vous observez des photos de Jean d´Orgeix (JDO) à cheval, vous constaterez, que sa position assise est plus de quelqu´un assis sur une chaise, que de quelqu´un debout. La discipline pratiquée influe énormément sur la position par la longueur des étriers, mais j´ai pu constater que JDO avait effectivement les jambes à la sangle. cela doit certainement avoir une raison dans le cadre de sa "methode", non ?

StephE

(par StephE)

Bonjour Serge,

Toutes les demandes que je suis suceptible de faire à mon cheval ne sont pas impulsives. De plus je rebondissait sur une phrase de jean d´orgeix qui disait qu´il ne fallait jamais reculer la jambe que ce soit pour un déplacement de hanche (c´est pas une demande impulsive, il me semble) ou le reculer.

Concernant le reculer, je l´ai peu pratiqué, car je considère que c´est un exercice qui relève, au niveau mental du cheval, du même niveau que le piaffer. Les risques de défenses et d´acculement sont pour moi supérieurs au bénéfice qu´on peut tirer de l´exercice (je parle monté, et non en main).

cela dit, pourriez vous m´expliquer comment votre cheval peut faire la différence entre deux jambes à la sangle pour reculer et deux jambes à la sangle pour avancer ?

(par StephE)

L´assise définie par Jean D´Orgeix correspond à une monte court chaussée en vue de l´obstacle. Si vous rallongez les étrivières de 20 cm, vos jambes tomberont naturellement en arrière de la sangle. La doctrine de Jean d´Orgeix est basée sur un dressage particulier du cheval d´obstacle, qui permet un contrôle rapide et efficace du corps du cheval à partir de la tenue des rênes. Les jambes sont reléguées à un rôle propulseur, que ce soit vers l´arrière ou vers l´avant (ce sont les mains qui indiquent au cheval vers où le courant peut passer).
En dressage, le placer de la jambe, sa "vibration" (qualité du toucher/durée/intensité) vont permettre toute une gamme de réponses différentes (lié à l´éducation du cheval).
Le point commun est l´absence absolue d´intervention de la jambe hors nécessité (poids dans l´étrier, jambe passive), et la cession immédiate à la réponse du cheval.
Pour le reculer, personnellement, j´accompagne le jeu des diagonaux alternativement par une pression du mollet pour définir rythme et amplitude ; ça a presque un effet "relaxant" sur mon vieux cheval (qui parfois va se coller tout seul le nez dans le poitrail lors du reculer, qu´il exécute magnifiquement -si si). Au fait, sur le reculer : pour certains chevaux (dont mon "vieux"), il doit procurer un étirement bénéfique car il me donne vraiment l´impression parfois de s´étirer au court du mouvement. Mais en accord avec ce qui a été dit plus haut : jamais sur un cheval ouvert, et toujours attendre qu´il soit donné et non "arraché" (horreur garantie).

(par nathalie)

Bonjour StephE

C´est simple:

vous êtes à l´arrêt > mains fixes > ouverture des doigts > léger contact des jambes > le cheval avance.

arrêt

mains fixes > léger serrement des doigts > léger contact des jambes > le cheval vient "butter" sur la barrière des mains > recule

cordialement

(par Serge)

Bonjour serge et nathalie,

Ok, je comprend mieux la différence de "doctrine" qui est marquée ici.

Merci

StephE

(par stephe)