la flexion impulsive
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Merci pour cette réponse ; je vais attendre avec impatience votre vidéo ! :))
Moi aussi, mais peut-être faudra-t-il l'acheter ?
Hello,
Je reste un rien perturbé ; vos explications, Pascale, me donnent à penser que le terme
"flexion impulsive"
n'est qu'une reformulation du "point fixe de la main avec descente immédiate", principe qui descend en ligne droite de l'équitation Versaillaise,
Ou, "augmentation de l'amplitude dans une même cadence dès cession du cheval si la main ne prend pas à cet instant précis."
bye
Bonsoir,
Oui Xavier, peut être, pouquoi pas? Peut être faudrait t'il le recadrer dans son contexte pour en être sûr.
Bon Racinet, c'est le XX / XXIeme siécle. L'école de versaille, plus ancienne, c'est clair, a été aussi une des base de notre héritage équestre actuel.
Alors tout est possible.
On peut juste se demander, si cette facon de faire -telle que JCR nous l'a transmise- était connue depuis ces temps anciens, que s'est t'il passé pour qu'on doivent attendre aussi longtemps avant d'en entendre à nouveau parler et -mieux- pour le voir pratiquer?
C'est étrange, non?
Yasmine,
mais peut-être faudra-t-il l'acheter ?
Ah ben oui, et ca va coûter trés trés cher! Non...je blague, je sais bien que vous économisez pour l'avoine de vos chevaux, alors un coup de youtube, avec mon autorisation en plus et avant que je meurs...super pour démocratiser la culture non!?
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Amicalement
Pascale
bonjour
juste en passant
Maltosa écrit:
Je ne peux qu'approuver !! mais peu osent le faire !
ceux qui osent le faire se font assassiner
Message édité par: france, à: 2010/04/16 01:12
Bonjour à tous,
Tous vos propos sont très intéressants et j’aimerais pouvoir y répondre individuellement; ici, pour l’instant essayons de rester dans le sujet.
Je conçois la flexion impulsive, décrite par Pascale, comme un moyen d’obtenir (ou d’augmenter) l’impulsion avec des mains fixes (ou immobiles), avec des doigts actifs (ou mobiles) et, sans l’intervention des jambes.
Analysons le mécanisme de la flexion impulsive.
1/ Point de départ - Un cheval calme, en avant et (relativement) léger, mains du cavalier communiquant par le poids des rênes (ou ajustées sans tirer).
2/ Serrer (ou fermer) un peu les doigts - Réaction immédiate désirée du cheval : flexion de la mâchoire, souvent accompagnée par un petit glissement de la mâchoire inférieure vers le bas qui donne de l’espace au niveau de la ganache ; idéalement, il salive un peu et bien souvent il respire mieux* ; le cheval décontracte sa nuque et fléchit sa tête ; il gagne de l’énergie ; le haut de son encolure commence à s’arrondir.
3/ Desserrer (ou ouvrir) un peu les doigts - Le cheval confiant se décontracte, s’arrondit et engage mieux ses postérieurs, ceci propulse son dos vers le haut et ses naseaux vers l’avant ; il a de plus en plus d’allant et d’impulsion.
4/ Fixer les doigts - Le cheval respecte cette restriction sans peser (ni tirer) sur le mors, souvent en donnant une petite flexion discrète et bienvenue de sa mâchoire.
5/ Résultat final – Le cheval mieux arrondit conserve une impulsion augmentée sans avoir besoin de l’intervention des aides.
Appelez ça comme vous le voudrez ?
*Note - Le cheval sans mors guidé par un caveçon ne donne pas de flexion de la mâchoire ; il garde une bouche sèche. Le stimulus perçu, c’est une petite pression sur le chanfrein (qui est un point très sensible pour beaucoup de raisons) ; le réflexe du cheval est une flexion de la tête qui étire la nuque, et non une décontraction de la nuque qui permet la flexion de la tête ; il n’y a pas le glissement de la mâchoire inférieure qui donne de l’espace au niveau de la ganache ; il y a pression du bord postérieur de la mâchoire contre la face antérieure de l’encolure ; le haut de l’encolure est forcé de s’arrondir, le réflexe du bas de l’encolure est de se contracter et de s’inverser ; une des résistances presque imperceptible du cheval est qu’il retient sa respiration ; donc, sans l’intervention de l’assiette et des jambes, il manque d’allant et d’impulsion ; dans ce cas, le dos rigide se soulève peu.
Aidé par la musique, la reprise parait correcte, la performance est automatique, soit un peu terne, soit fougueuse dans les airs très rassemblés, fouaillements de la queue, oreilles couchées, etc.
Bien amicalement,
Michel
PS: ce message sera en partie dans mon e-mail a CH.
Bonjour,
Michel,
oui, ca se précise.
Pour le 1): cela peut s'obtenir aussi à partir de l'arrêt mais je suppose que quand vous écrivez "en avant" vous voulez dire 'intérieurement impulsioné', qualité que l'on devrait avoir à l'arrêt, c'est ca?
***je viens de relire votre message: vous partez de la situation "sans intervention des jambes", donc du cheval marchant, déjà éduqué à la flexion impulsive. Donc le "en avant" est probablement dans le mouvement ici. Sorry. Je laisse tout de même mon commentaire concernant le flexion impulsive à partir de l'arrêt.***
Pour le 3): ***à partir de l`arrêt***,le départ au trot à partir de la flexion demandée haute, relève donc la base de l'encolure avec le garrot. À partir de cette attitude -garrot relevé- le cheval ploie ses hanches dans le départ même. Le dos est rond dans le départ et le reste par la suite.
La montée de garrot semble favoriser l'engagement des postérieurs avec ploiement des hanches. L'engagement sans ce ploiement peut être plus spectaculaire que l'autre mais creuse le dos car favorise exactement autant le désengagement des postérieurs.
Cela m'ammène à votre * :quand ils ont été correctement éduqués, les chevaux peuvent donner der petites flexions spontanées, même en licol ou menés par la crinière etc..., quand ils sont au pas compté.
Cela se combine en plus avec un relèvement du garrot, obligatoire pour marcher à cette allure et un ploiement des hanches le suivant. Là aussi le cheval s'arrondit parce qu'il a monté d'abord son devant pour pouvoir basculer son bassin vers l'avant.
Mais, vous avez raison de le souligner, de manière général, un cheval monté (travaillé etc...) sans embouchûre, ne donne pas de flexion de mâchoire -je rajoute- sans conditions particulières.
Amicalement
Pascale
france écrit:
bonjour
juste en passant
Maltosa écrit:
Je ne peux qu'approuver !! mais peu osent le faire !
ceux qui osent le faire se font assassiner<br><br>Message édité par: france, à: 2010/04/16 01:12
Par ceux qui ne postent jamais ??
Maltosa écrit:
Par ceux qui ne postent jamais ??
par tout un chacun posteur ou non...les opinions sont tellement diverses au sujet de l'équitation qu'on ne peut plaire à tout le monde ; j'en suis même arrivée à penser que l'absence de critique est pire que tout...mais c'est hors sujet
pour y revenir : cheval bien raide, pas habitué à cette demande de flexion ; s'il ne comprend pas, que faire ? (en premier se mettre en cause, mais ensuite ?)
Hello Maltosa,
il existe à ma connaissance peu -ou même pas du tout- de documents visuels concernant cette flexion. Elle est en plus souvent trés furtive donc difficile à filmer de facon "visible". Par contre, je retiens votre question pour ma part, dés que je commencerai à filmer mon travail. Je vais voir comment je peux faire cela au mieux.
Sinon, en page 29 de mon livre, on peut voir une petite série de photos, concernant cette flexion impulsive dans une attitude haute, avec ses conséquences sur l'attitude générale du cheval. Ce n'est pas beaucoup, mais cela donne une idée (une seulement ;-).
Amicalement
Pascale
Message édité par: silence, à: 2010/04/15 18:11