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steinbrecht, le livre

170 réponses [Dernière contribution]
Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

J'avoue que Botte Cul n'a pas tout à fait tort...

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

 les jeunes qui rentrent en formation de nos jours ne sont pas dans leur majorite motives par la transmission des connaissances. Ce qui les guide c'est de ne plus suivre d etudes et etre dans un milieu ou ils passaient de bons moments pres des chevaux. Et la formation dispensee ne les invite ni a reflechir ni a vouloir s ameliorer. Quant a la culture equestre elle est absente de la formation

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

on est bien loin de Sterinbrecht, tant pis pour la dérive

Ce qui les guide c'est de ne plus suivre d etudes et etre dans un milieu ou ils passaient de bons moments pres des chevaux.

ils déchantent vite devant les réalités

en faisant abstraction de la pénibilité physique du travail, être moniteur est peut-être bien quand on est chez soi : on profite de tout effort de perfectionnement consenti

pour le salairié sa rémunération va avec le niveau officiel du diplôme, les progrès qu'il peut faire ne profiteront qu'à son employeur. 

quant à arrondir les fins de mois avec des leçons particulières, encore faut-il que le club ne prélève pas une somme trop importante pour "usage des infracstructures", ce qui augmente le prix de la leçon. Le client sera-t-il prêt à payer ?

puis, dans tout ce qui est dit, jamais il n'est question du client, de ce qu'il cherche...c'est à lui que le moniteur doit convenir

l'animateur ne va pas pour le client passionné, avide de progrès ; dont l'objectif est de dresser son cheval

mais le client c'est bien plus souvent quelqu'un qui est content de se tenir à cheval et cherche avant tout le plaisir de passer un moment agréable dans un environnement sympathique, quand il en a envie

à ce client-là il me semble que les animateurs conviennent tout à fait

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

Pour comprendre tout ceci , il faut avoir une vision sociologique des choses . 

prenez le manege de Monsieur Bourgelat . On est au milieu du 18e siecle , à Lyon . 

que trouve t'on dans le manège de M Bourgelat . Coté éleves des fils de bonne famille fortunés venant de toute l'europe , qui viennent prendre des cours d'equitation , soit pour apprendre à se tenir convenablement sur un cheval bien mis , soit pour apprendre la mise en main depuis le cheval brut jusqu'au cheval mis . 

coté chevaux , on trouve des chevaux d'école , très bien mis en main tant par M Bourgelat que par les autres écuyers instructeurs , puis des chevaux bruts , dont le dressage est à faire , ou pour le moins à finir , mais qui ne sont pas considérés comme soumis ni mis en main . 

Dans un cadre ou les choses sont posées . L'éleve sait ce qu'il vient chercher . Soit il vient chercher des élements simples , soit il vient apprendre à dresser , mais dans ce cas , il est dans le même bateau que nous tous , il doit composer avec un animal plus ou moins brut qui va lui opposer toutes les résistances que nos chevaux nous opposent , raideurs de l'encolure , cotes figées , posterieurs cramponnés refusant l'engagement , croupe haute ... 

la différence elle est dans l'encadrement . Monsieur Bourgelat est capable de reussir la mise en main de chevaux et son enseignement est cohérent .

Gustav Steinbrecht 100 ans plus tard marque un tournant sociologique . Lui il nous explique comment faire ( ou comment ne pas mal faire ..) pour avancer dans le dressage depuis le cheval brut jusqu'au cheval mis . Il énonce les points essentiels , il éveille le sentiment de tout un chacun . Il vulgarise , par l'ecrit , ce que Bourgelat gardait essentiellement comme transmission orale , tout en donnant dans ses ouvrages des grandes directions mais pas pour autant le tout ..

Comment voulez vous que des moniteurs aujourd'hui , qui sont des accompagnateurs et non des maitres écuyers , vous présentent des chevaux mis comme ceux de l'école de Bourgelat ? Il vous donnent des chevaux plutôt bruts que mis , et n'ont d'autre chose à vous proposer que vous accompagner pour leur dressage . Mais , cas par cas , quelle est leur véritable experience pratique ??

Pour le moins , par le biais du Forum allège , vous avez des cavaliers-professeurs qui eux ont une experience pratique , alors si vous voulez avancer , faites des rencontres , il faut payer de sa personne .. Pour ma part  , si j'ai un peu d'érudition , c'est bien parce que j'ai beaucoup monté , beaucoup travaillé , dressé bien et mal un certain nombre de chevaux , pris beaucoup de leçons , et d'abord provoqué des rencontres ... il faut un début à tout ..


 

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 26/09/2008

Botte Cul n'a pas tout à fait tord pour une petite minorité de club... Moi, je peux touver pleins d'exemples de cliub où avant la reprise de 17 h, il y a les scolaires... 

Les jeunes qui rentre en formation sont pour la plupart leurés par la différence qu'il y a entre une activité que l'on fait en temps que loisirs et ce que devient cette activité quand elle devient profession ou la rentabilité, impossible dans la plupart des clubs s'impose... Ce n'est pas enseigner qui les intéresse, c'est monter à cheval... Quel désillusion pour la plupart !

France a écrit : "En faisant abstraction de la pénibilité physique du travail, être moniteur est peut-être bien quand on est chez soi : on profite de tout effort de perfectionnement consenti.
P
our le salairié sa rémunération va avec le niveau officiel du diplôme, les progrès qu'il peut faire ne profiteront qu'à son employeur. 
Quant à arrondir les fins de mois avec des leçons particulières, encore faut-il que le club ne prélève pas une somme trop importante pour "usage des infracstructures", ce qui augmente le prix de la leçon. Le client sera-t-il prêt à payer ?"


Moi, je préfère la réalité de France... La reconnaissance morale, au bout d'un moment, ça ne nourrit pas son enseignant !

Pourquoi 3 enseignants sur 5 abandonnent ce métier dans les 5 premières années d'exercice ? Il y a bien des raisons ! C'est une question intéressante qui mérite qu'on y réfléchisse, surtout quan on sait combien coûte la formation... 

upwelling a écrit : "et d'abord provoqué des rencontres... il faut un début à tout..." Voilà une remarque de bon sens !

De plus, je ne défends pas ma corporation. Elle n'est plus la mienne depuis 20 ans ! Et, j'ai eu la chance qu'elle soit mienne à une époque où les pb d'emploi n'étant pas ce qu'ils sont, je changais de club dès que ça me gonflais... A l'époque, oui, l'enseignnat était le roi, car il y avait beaucoup plus d'offres que de demandes... J'appelais le GHN et je n'avais que le choix ! Ensuite, très vite, début 80, j'étais chez moi...

 

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Pour revenir à Steinbrecht, PFE me répond que le projet de traduction n'est pas abandonné mais qu'il est nécessaire de trouver un peu d'argent pour aider Actes Sud à payer les traducteurs.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007
mais qu'il est nécessaire de trouver un peu d'argent pour aider Actes Sud à payer les traducteurs.

Suréaliste !

 

***

N'est-ce pas ?

On mesure là tout l'intérêt porté au projet par cette maison d'édition.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

En attendant l'arlésienne, je n'ai d'autre choix que de porter ma clé USB avec la version Dupont au Welcome Services Copy du coin. Poursuivre au dela de la page 150 de ce pavé devant l'écran épuise mes pauvre yeux, je vais m'y user la vue bien pis que mon arrière grand-mère à ses travaux d'aiguille.

Si la version Dupont est frelatée par ajout de bauchérisme, que la Direction de la Repression des Fraudes Equestres veuille bien me dire comment et dans quels passages, parce que là, je suis un peu innocent.

En passant, pourquoi ne pas interdire Decarpentry sous motif de bauchérisme sournois?

Et l'UNESCO... Avoir collé la label AOC sur l'Equitation de Tradition Française (laquelle greffe le cerveau de Baucher sur le corps de la Guérinière), procès médical!

Mais où va-t-on, madame Dupont. Et ron et ron et ron petit patapon!

Laughing

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 L'Unesco a aussi inscrit la cuisine française au patrimoine immatériel pour des motifs tout aussi flous & tout aussi ridicules au final ... L'Unesco n'ayant de cesse de classer tout et n'importe quoi pour justifier de son existence et de ses (modestes) frais de fonctionnement ...