steinbrecht, le livre

Mais pourquoi diable uniquement Farnault et Cunningham?

Si c'est à cause d'un manque de chaise, les autres pourraient apporter leurs pliants.

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J'attache une extrème importance à la communication des deux colones vertébrales, celle du cheval et celle du cavalier. C'est bien pour cette raison que je me suis rendu au stage d'Isa Danne samedi dernier chez Jean-Philippe. On a toujours quelque chose à améliorer quant à l'aplomb, le liant et le phrasé postural.

L'arrêt est un exemple typique de ce qui peut être obtenu à 90 % par la modification posturale. Toutefois ce qui peut être montré facilement avec tel cheval pourra l'être plus difficilement avec tel autre, notamment en fonction du psychisme, l'arrêt pouvant être plus ou moins anxiogène sur certains sujets. Considéront le lièvre qui coure à toute vitesse et s'arrête en se dressant pour vérifier s'il y a danger. Il se peut qu'un cheval interprète une demande d'arrêt comme une invitation urgente à vérifier s'il y a un quelconque danger dans les 360 degrés. Ainsi, il m'apparait tout à fait juste de dire que la facilité de la mise en main est le mirroir de la confiance que le cheval porte à son cavalier. Certains chevaux, notamment au lourd passé, accordent difficilement leur totale confiance.

Il me semble tout à fait recevable que les flexions raisonnées de mâchoire, de par leur pratique même, constitue un dérivatif de choix à l'anxiété naturelle du cheval. Cette thérapie par la réciproque de Baucher ne balaie pas l'équitation de Steinbrect, elle me semble en être le corrolaire pour qui n'a pas de chapelle particulière.

Comme JP, je dirais que seuls les chevaux nous enseignent les difficultés de l'équitation. C'est ainsi que j'apprécie de monter un autre cheval de temps en temps car d'une certaine manière, un cheval vous apprend à mieux en monter un autre.

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Oui Philippe, il faudra bien.

J'invite Jacques Mazars à mettre Théo dans un bocal.

CC le primate

aThéophile Pamphlet

 Ce n'est pas une question d'agacement  , le Baucherisme a juste besoin que son expression soit encadrée par des garde-fous ,

Le choix du baucherisme n'est jamais anodin , ce choix est la rencontre entre une methode et malgré tout une personnalité avec une volonté de puissance des moyens .

quand on a une personnalité avec une volonté d'étude de la nature du cheval , le baucherisme parait rapidement une methode diabolique .. c'est pour cette raison que le Baucherisme a toujours soulevé soit la réserve , soit l'indignation .. 

c'est une equitation de gens aussi determinés que pressés . Quelle obtienne des résultats mirobolants ou qui peuvent paraitre mirobolants , personne n'en doute , c'est bien là non pas sa gloire , mais son probleme .. 

il faut une longue experience pour discerner les défauts d'allure que le cheval Baucherisé retient dans ses membres   , alors qu'il fait justement un manège parfait pour le bon gout du public . 

Mon cher Théo, c'est drôle quand même : toi, le grand technicien, tu fermes tes écuries, tu refuses de les ouvrir aux incultes que nous sommes. Pourtant, ce serait certainement le meilleur moyen de nous ouvrir les yeux... Par contre, mon Maître et ami, Michel Henriquet, qui est dans l'erreur depuis plus de 50 ans, ouvre ses portes à qui veut bien venir admirer la déchéance de son équitation...

Le monde à l'envers ! 

PS : je ne suis pas patron de maison clos puisque les portes de l'écurie où je suis sont ouvertes à qui veut bien venir. Je monte devant qui veut bien être là et je confie mes chevaux à qui veut bien les monter... CC et Isa ne me démentira pas ! Par contre, désolé, nous n'avons pas parlé de tes chevaux quand nous nous sommes rencontrés ce we... Ah ! L'inculture !

 L'equitation du Gymnase du cheval , il y a des angles de critique , c'est evident .

Mais elle reste marquée par deux points essentiels , que sont 
1) montes ton cheval dans le mouvement en avant et place-le droit  ( ride your horse forward and set it straight !)
2) ne jamais se lasser d'étudier l'épaule en dedans  

et dans le gymnase du cheval les chapitres sur les airs ont été rédigés par Paul Plinzner , et on peut parfaitement en faire l'impasse .

le grand interet du texte du gymnase ce sont les élements methodologiques sur les deux points essentiels ci dessus , que donne sous la dictée GS à Paul Plinzner et que Hans Von Heydebreck a annoté ..

Notre ami Théo semble malgré tout, d'après ce que j'ai pu en lire en diagonale, avoir évité une des grandes supercheries du Bauchérisme : le rejet de l'épaule en dedans... P..., me v'là cor en train de lui faire un compliment ! J'me ramollie ! :°)

Sur le plan de l'érudition, j'espère rencontrer un jour "upwelling" et avoir aussi le plaisir de sa présence à l'une de nos rencontres pédagogiques ( oui, je sais, c'est du rabachage, mais de bon vouloir ...)
Sur le plan de l'évolution du sujet, je suis désolé d'être sur un point d'accord avec le pamhlétaire sus nommé : les 2 personnes concernées peuvent dire "oui" ou "non" ... merci au sage Christopher et au discret Philippe de profiter de cette invitation, s'ils le souhaitent, au nom d' A I et du bien commun ... et merci à eux ensuite de nous dire ce qu'ils en pensent, sans dévoiler l'adresse ni les secrets de ce personnage qui a force de provoc et de relance va finir par se rendre intéressant ...

Pour en revenir à Steinbrecht, voici un extrait des écrits de Nuno Oliveira sur l'épaule en dedans:

"Gustav Steinbrecht est l'auteur qui, dans les temps modernes, nous en donne la descrition la plus consciencieuse et minutieuse, et non Salins, comme beaucoup le croient."

Pour donner corps à la citation de Catherine, Steinbrecht indique qu'il faut s'assurer au préalable de la prise en compte de la masse par le postérieur du dehors, dans la proportion qui lui revient, avant que de déterminer le cheval dans l'épaule en dedans, cette dernière ayant pour but de favoriser l'ambition de la hanche du dedans et de donner sens à la flexion du corsage.

Or ce préalable, soit le cheval ne se ploie pas sur la jambe du cavalier et / ou dénature son pas ou son trot (EED en noires pointées / croches). Temps perdu.

Le juste emploi de la rêne du dehors, l'utilisation dynamique du poids du cavalier, la prédominance de l'une ou l'autre jambe en font, nous le savons, la plus difficile leçon... pour nous autres cavaliers.

CC

 Le juste emploi de la rêne du dehors, l'utilisation dynamique du poids du cavalier, la prédominance de l'une ou l'autre jambe en font, nous le savons, la plus difficile leçon... pour nous autres cavaliers.

Ca me rappelle la bonne journée de dimanche et le ciel qui s'est ouvert le temps de nous permettre de monter à cheval... 

Allege-Ideal, Educaval, Equipassion ! Même combat ! ;°)