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La littérature équestre...

56 réponses [Dernière contribution]
france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

On part à la périphérie du sujet mais tant que vous ou le modérateur ne s'en formalisent pas...

Que voulez-vous que fasse le moniteur puisque c'est écrit en page 18 du règlement officiel ?
http://www.ffe.com/Disciplines/General/CSO/Reglement

Où serait la logique de donner à quelqu'un un galop 2 et d'ensuite lui en refuser les droits ? Ce serait reconnaître que le cavalier n'a pas réellement son niveau théorique...et donc que le moniteur, en le lui donnant, a fait n'importe quoi
 

si c'est la maman qui vient se plaindre, c'est que vous me parlez d'un poney-club, pas d'un club.

Là franchement je ne comprends pas
Si à 15 ans on mesure 1,80 m il n'y a aucune raison d'être dans un poney club. 
C'est le propre des ados d'envoyer promener les parents ou de solliciter leur aide selon ce qui les arrange. Parfois ils n'en ont même pas besoin : ce sont les parents eux-mêmes qui font la démarche d'aller contester parce qu'ils payent et estiment avoir, de ce fait,  des droits. Dont celui de voir leur progéniture en CSO, quelle que soit la qualité de la prestation ou le danger
Peut-être un gros club peut se permettre de ne pas tenir compte de leurs récriminations, sera même soulagé de les voir partir. Mais le club moyen c'est 70 clients, ce qui veut dire qu'il y en a de plus petits. Pour eux, compte tenu des investissements nécessaires, un client qui part c'est grave, d'autant qu'ils ont dû s'arranger avec les nouveaux taux de TVA et surtout les rythmes scolaires 

Je ne fais pas l'apologie du renoncement, je constate
D'après ce que j'entends en réel ou ce que je lis
Un exemple lu ailleurs : "le problème c'est que le client est aujourd'hui un consommateur , les cavaliers qui veulent VRAIMENT travailler n'existent plus qu'en petit nombre"
En réel on me dit que certains clients qui venaient 2 fois/semaine ont réduit à une dans un souci d'économie.
Croyez-vous que ces "consommateurs" vont avoir envie de lire, ou de s'imposer des dépenses de librairie quand ils en sont au prix d'une leçon près ?

Reste le petit nombre de passionnés ; ceux-là lisent sans qu'on les y incite, ou traversent le pays pour suivre un stage

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Vous savez bien que je ne suis pas précisément "à cheval sur le règlement".

D'accord, la Fédération fait n'importe quoi, du moment que ça peut lui rapporter de l'argent. Le cheval, c'est génial, non ?
Cela n'empêche pourtant pas certains clubs d'avoir un peu plus de sérieux. Je vous ai dit que j'en connais qui donne des galops 2 mais considèrent que ce n'est pas suffisant pour aller en concours. Alors soit je connais la crème des clubs, soit cela dépend aussi des région, des situations géographiques... C'est une question de choix, de respect de la cavalerie et de la sécurité... Si le règlement autorise à sauter d'une falaise, tout le monde ne le fera pas.
Donc, pour répondre à votre question, oui, c'est logique de dire à un gamin qu'on ne va pas en concours, même sur une petite épreuve, avec un galop 2. Apparemment, j'en reviens à mes exemples, certains clubs y arrivent très bien.

Quant aux maman de gamins de 15 ans d'1m.80 qui viendraient rouspéter parce qu'on interdirait à leur "bébé" de faire n'importe quoi... eh bien ce ne doit pas être dans les mœurs des gens qui fréquentent les clubs dont je vous parle. Elles y seraient si bien reçues que l'envie leur en passerait. Les clubs dont je vous parle ont effectivement nettement plus de 70 cavaliers, mais je pense que ce n'est pas la seule explication.

Mais on ne va pas refaire le débat sur les clubs et la fédération. C'est une cause perdue.
Au bout du compte, en quoi tout ce que vous me dîtes interdirait-il aux enseignants un peu motivés de tenter d'insufler un peu de curiosité et de culture à leurs élèves ? J'avoue ne pas trop comprendre ce qui interdit aux gens d'être moins stupides que les règlements... On pourrait penser que c'est l'idée même d'inciter les gens à se cultiver qui vous dérange...

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

J'ai eu la chance (il y a longtemps) d'avoir eu des instructeurs avec une culture équestre, je dois dire que les quelques petites citations ou anecdotes de grands écuyers, de grands auteurs qui émaillaient les reprises restent en mémoire et apportaient une certaine émulation.

Dans une autre discipline (aïkido), on ne peut passer ses niveaux que si on a assisté à un certain nombre de stages, du coup il y a du monde aux stages ;-)
c'est bon pour les experts qui ainsi mettent du beurre dans les épinards et c'est bon pour la diffusion de leur savoir.

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

Nom d'un chien Olivier, vous réussissez à me faire perdre mon calme

Je ne vous dis pas qu'inciter est interdit mais que ça ne marche pas avec tout le monde. 
Les exemples que je vous donnais ne visent pas à faire le procès de la fédération, c'est hors sujet, je l'ai écrit. Ils sont là pour expliquer pourquoi l'envie de culture va passer au-dessus de la tête de beaucoup. A mon avis c'est plus une question de société que de fédération, quelque politique qu'elle ait

On pourrait penser que c'est l'idée même d'inciter les gens à se cultiver qui vous dérange...

Non et oui
Si j'ai très bien vécu l'attitude décrite par Denis (les petites citations ou anecdotes qui poussent finalement à lire ceux qui le veulent) je sais que j'aurais très mal pris une incitation trop appuyée : je ne vais pas à la piscine ou au ski ou sur un bateau ou monter à cheval pour me cultiver mais pour me bouger et y trouver une détente. Je me fiche complètement du niveau officiel inscrit sur une licence, bien moins important que ce que je me sens capable de faire...sans trop forcer : c'est un loisir, pas un job
C'est regrettable certainement mais nous sommes des milliers d'abrutis à avoir cette triste mentalité

Ce qui me dérange c'est que vous rejetiez d'une pichenette toute argumentation ; que vous sembliez refuser de la comprendre ne serait-ce qu'un petit peu ; que, parce que vous appréciez de lire au sujet de l'équitation, vous ne puissiez admettre que d'autres n'en aient pas ou plus envie ; que, en creux, il semble qu'on ne puisse monter correctement sans mettre le nez dans des bouquins

Denis compare avec les Arts Martiaux. Il me semble que c'est autre chose : ils sont porteurs d'une philosophie, d'une culture
J'ai eu beau lire divers auteurs équestres, à part chez Oliveira je n'ai trouvé que de la technique

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 ce qu'il ne faut jamais oublier c'est que dans les sports (individuels et collectifs) le sportif a 1 corps a gerer .

l'equitation sort du cadre du sport parce que le cavalier a 2 corps vivants à gerer . 

c'est pour cela que je disais que l'enseignement , pris dans son sens moderne - ne peut concerner que l'equitation prise dans sa plus simple expression ,
ou le cavalier monte son cheval en avant et droit devant ( betement droit devant)  , et ou le cavalier ne gere pas ou peu le corps du cheval 

mais des que vous passez à l'étape supérieure , celle de la flexion laterale , à savoir la porte d'entree de la construction de la locomotion du cheval , le savoir et le succés ne s'acquièrent plus en attendant d'apprendre des autres , mais par une volonté affirmée d'approfondir par soi meme , d'apprendre de soi meme , pour lequel les conseils oraux sont un support , et les ouvrages de biliotheque un autre support .

 

 

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Ah non ! Restons calme. Ce doit être possible, France.

Moi je ne vous dis pas qu'il faut coller un bouquin sous le nez des cavaliers avec un révolver sur la tempe.

Que chacun fasse ce qu'il veut m'est bien égal mais permettez que je regrette que cet aspect soit complètement absent de la formation des cavaliers.
Au passage, je ne confonds pas celui qui a lu et qui s'en est lassé (au bout du compte, il n'y a pas non plus matière à y passer sa vie) et celui qui n'a jamais ouvert un bouquin (que je ne prends pas pour un crétin).

Je parle d'inciter, depuis le début. Ce qu'à fait l'enseignant de Denis ou le(s) vôtre(s) et qui me semble devoir être la norme alors que c'est très loin de l'être.

Vous ne voulez pas de bouquins techniques ? Alors lisez par exemple le Traité d'équitation pour ma bien aimée de Rudolf G. Binding. C'est joliment écrit.

Upwelling, c'est très intéressant ce que vous venez d'écrire ; cela éclaire votre précédente intervention.
Cela rejoint plutôt mon ressenti.