Etant un pur autodidacte depuis 35 ans , perso j'ai appris avec  tous les livres d'Oliveira que j'ai lu et relu beaucoup de fois  + j'ai lu Steinbrecht  Jousseame Decarpentry un peu baucher un peu Laguerinière mais jamais rien comme livres récents .. .. brèf rien de bien nouveau et que tu as déjà surement lu  ou entendu parlé ... ....

et perso je pense pas qu'ils sont obsoletes du tout les anciens car pour moi ces cavaliers on passé leur vies à cheval à chercher et pour certain ont bien décrits dans les livres leur facon de faire (même si tout n'est jamais parfaitement expliqué)

Ceci dit je sais pas si au fond c'est vraiment interressant à lire ...je me contredis je sais mais d'un coté bcp de pratique avec qlq bon prof peuvent peut être faire plus que lire ... peut être !!!! car justement tout n'est pas dit dans les livres ... le ressentis le moment de faire tel ou tel choses etc etc .. donc sujet à bien des interpretations ....et infine on ne peut vraiment comprendre que quand on sait le faire ....;

C'est pourquoi pour moi j'ai adoré les livres d'Oliveira qui n'explique pas vraiment comment mais une philosophie un état d'esprit ..

Voilà
Bonne journée

La question d'Olivier mène à une autre question:

"Pourquoi les auteurs ont-ils écrit?"

Besoin d'argent?

Besoin d'organiser et d'éclaircir leurs propres pensées?

Orgueil?

Esprit de révolte?

Générosité?

Etc...

Christopher,
C'est sans aucun doute parce qu'ils se demandaient «pourquoi mes lecteurs me liront-ils?»

Jean,

Voila qui nous renvoit à la première question: "Pourquoi lit-on?".

Ce qui me pousse à lire aujourd'hui n'a pas grand chose à voir avec les raisons d'hier.

Dans mon jeune temps, je cherchais la pierre philosophale, vaine et stupide quête.

Aujourd'hui je cherche à savoir comment d'autres ont lu ou lisent le cheval. "Chercher ce qu'ils ont cherché".

Tout ce qui pourrait me fournir des angles d'attaques supplémentaires à la lecture du noble animal. Et admets volontier que j'ai appris une chose, à savoir que je ne sais rien.

Ici, Il est aisé de distinguer le tintamare de ceux "qui ne sont pas sortis de leur jeune temps" de la discrétion feutrée des autres...

je crois que tous les "mordus" ont une bibliothèque bien fournie.
certains sont ils obsolètes ?
oui si on pratique une équitation différentes avec des objectifs différents. Dans l'absolu, non, un cheval reste un cheval, donc tout est encore digne d'interêt.
Amateur autodidacte, j'ai beaucoup lu pour essayer de comprendre la théorie de la gymnastique à donner au cheval, je ne vous apprendrai pas que la mise en pratique amène à quelques doutes, et renvoie aux livres, et à leurs conseils pratiques. Mais les livres , les mots ne sont que des coquilles vides tant qu'on a pas expérimenté.

Ici, Il est aisé de distinguer le tintamare de ceux "qui ne sont pas sortis de leur jeune temps" de la discrétion feutrée des autres...

Il est aussi aisé de distinguer ceux qui ont le courage de leurs opinions des autres...

Le courage consiste (par exemple) à passer cinquante transitions trot/galop avec un jeune cheval qui en a besoin. Et on mouille la chemise.

Le courage consiste (par exemple) à abandonner le travail en cours pour redescendre de quatre marches avec un cheval qui en a besoin. Et on rabote son ego.

Le courage consiste à savoir renoncer. Et on se dit qu'une mauvaise séance en prépare une bonne.

Le courage consiste à savoir insister jusqu'à la zone rouge. Et on se dit qu'il le fallait.

Le courage consiste à se taire quand il le faut. Et on se dit qu'on a bien fait.

Prendre sa revanche par une petite phrase perfide, pleine de dédain, n'est pas vraiment se taire.

Et pourquoi se taire ? on peut défendre son opinion, ne pas être d'accord, avoir tort ou raison, sans pour autant vouloir rabaisser l'autre.

J"ajoute que si je n'ai jamais l'impression de faire preuve de courage dans ma pratique equestre, mais seulement de savoir ou d'ignorance, les chevaux m'ont guéri du dédain.

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