Encore enseignement moniteurs

 Porgresser en même temps que son cheval est certainement idéal; dixit France.
C'est aussi réalisable dans les faits, à compter du moment où le cavalier a conscience de ses capacités et lacunes et accepte de se faire encadrer par quelqu'un de techniquement compétent, tout au long de l'éducation de son cheval...........

Oui c'est possible bien sûr mais très souvent le décalage entre le niveau supposé de l'élève et celui du cheval est très grand , et si c''ets possible , cela demande néanmoins au cavalier de revoir complètement ses objectifs . Remise en question que tous ne veullent pas opérer .

Oui Jean Michel bien vu , évidemment que j'ai formulé à l'envers , merci d'avoir rectifié : il faut avoir senti pour comprendre.

bonjour

évidemment Yves, c'est possible si toutes les conditions que vous énumérez sont réuniés. 

Combien de fois le sont-elles ?

Bien plus souvent la réalité c'est ce que décrit Juliette Olry

Si vous ajoutez que le cavalier est souvent un ado, pressé comme il est normal à cet âge et de surcroit sensible à la pression de son groupe d'amis...il faut au coach une sacrée capacité de persuasion pour le convaincre de prendre son temps

."il faut au coach une sacrée capacité de persuasion pour le convaincre de prendre son temps" écrit France.. Ceci est exact, mais n'est ce pas ce qui caractérise un bon enseignant? (je ne suis pas convaincu que le "bon" soit nécessaire,le qualificatif d'enseignant devant se suffir à lui même)
Un enseignant doit être pédagogue(adapter son langage à son auditoire), clair dans ses explications (CE QUI SE CONÇOIT BIEN S'ÉNONCE CLAIREMENT. ET LES MOTS POUR LE DIRE ARRIVENT AISÉMENT (BOILEAU)), il doit avoir ressenti pour pouvoir comprendre et expliquer... Il doit être progressif, honnête, prendre le temps d'expliquer ce qu'est le cheval et l'équitation; il doit avoir une passion pour la transmission des savoirs avant toute chose, ou pour le moins en même temps que l'amour du cheval...
Voilà ce que l'on m'a toujours dit sur les qualités qui font un Enseignant... Et cet état d'esprit existe encore chez quelques jeunes aujourd'hui..Il faut chercher, il est vrai... mais celui qui veut vraiment apprendre trouvera toujours celui qui le guidera.

Je partage tout ce que dit Yves.

La véritable difficulté est que cet enseignement est possible en individuel ou en groupe restreint, 4 à 5 élèves pas plus. Au-delà, le message se perd ou à tout le moins se cantonera aux 4,5 précités.

Donc nous revenons à l'éternel problème: la rentabilité...

!

je suis d'accord avec Jean-Michel Bertrand au sujet du groupe supérieur à 5

en revanche ça me parait un peu exagéré de penser que tout dépend de l'enseignant

aussi bon qu'il soit, que peut-il faire dans la situation suivante :
- le cavalier ne veut qu'une chose, aller en concours (il s'agit de CSO), et bien sûr être aux prix
- toute remarque faite calmement par  l'enseignant à l'issue du parcours reçoit en réponse "maiiiiiis" 
la faute de main ? "mais il avait pris une longue" ; le tracé mal dessiné ?  "mais l'obstacle était un peu décalé"...et pour finir, air renfrogné puis crise de larmes...fin des explications

comment vous y prendriez-vous concrètement dans ces cas-là ? pas sur le plan technique mais pour arriver à convaincre votre cavalier qu'il ne suffit pas d'investir un bon prix dans un cheval pour être sans faute ?

ce n'est pas toujours ainsi que ça se passe, heureusement ; ça doit cependant être assez fréquent pour justifier le "beurk" de Magali Clique dans l'autre sujet
pour trouver des exemples il suffit de promener sur les terrains

 Tous les cavaliers ne sont pas comme les décrit France... Et pour ceux auxquels elle fait allusion, observez comment se comporte l'enseignant qui les accompagne.......
Et il en est des mentalités comme des défauts: c'est toujours difficile à faire changer.. Tout le monde n'évolue pas intelligemment; intéressons nosu à ceux qui adhèrent et aux nouveaux élèves.
Quant à la rentabilité, offrez des cours intéressants , sérieux, en limitant le nombre de cavaliers par reprise (quitte à multiplier le nombre de reprises) et vous aurez des cavaliers intéressés et fidélisés(donc rentables...........)

Excellent sujet de psychopédagogie, France, cela me rappelle des souvenirs...

La psychopéda est toujours enseignée à Saumur. Je m'amuse souvent à regarder les mémoires... Mais, je dois reconnaître qu'elle ne souléve pas un grand intérêt parmi les élèves. Beaucoup s'en passeraient volontier!

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