J'ai besoin de conseils.
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Philippe,
Merci pour ces conseils fort enrichissants.
D'ailleurs, si vous les aviez écrit sous X, j'aurais reconnu votre "patte".
(conferatur: "Le bel arrêt" Soumis par FARNAULT Philippe - 2008/09/15 19:21), à voir ici:
http://www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&id=22446&ca...
Voyez, rien ne tombe aux oubliettes!
J'en profite pour saluer la qualité de votre intervention "Re:Expérimentation sur le Rollkur - 2010/01/22 11:54".
Amicalement,
Christopher
Message édité par: pianissimo, à: 2010/01/23 13:05
C'est aimable, merci.
Christopher et les amis,
Les phrases ci-dessous forcent l’hippiatre que je suis devenu à réfléchir :
« Pressions sur la nuque, de chaque coté du garrot, tout le long du bord antérieur du scapulum: pas de réaction douloureuse. »
« Supporte mal le montoir. »
« Ce cheval fonctionne avec des jours "avec" et des jours "sans". »
Ces bonnes observations, surtout la dernière, me confirment que ce brave cheval s’ouvre parfois, mais se ferme lorsqu’il appréhende ou ressent des douleurs ou du déconfort. Cherchons la ou les causes de ces changements d'attitude.
Je crois que vous aviez dit qu’il étend son encolure en réponse à la pression sur la nuque. Si non, le manque de réaction douloureuse ne suffit pas, il serait préférable d’obtenir des extensions de l’encolure lorsque vous appuyez sur tous ces points; et, aussi sur tous les points en arrière du garrot dans les creux souples intervertébraux de chaque coté de la colonne vertébrale, et surtout, en faisant très attention, sur les « portes de la vie » qui sont les deux points à mi-chemin entre la pointe de la hanche et la colonne vertébrale. Pour obtenir l'extension de l’encolure, il faut être décontracté et il ne faut pas appuyer fortement. Vous y arriverez en cherchant un endroit proche et souple qui engendre la détente.
Dites moi comment il réagit à ces palpations? Si vous obtenez des soupirs ou des baillements, vous pourrez de nouveau tester le soulèvement des postérieurs jusqu'à ce que la hanche se soulève un peu, et en général le cheval devrait manifester son soulagement avec un grand soupir réconfortant quelques secondes apres le poser dela jambe. Attention, parfois le cheval peut devenir chatouilleux. Ici aussi, le tact est de rigueur.
La remarque d’Annette Rancurel est très valide.
J’y ajouterais de vérifier que la selle ne presse pas sur le coté droit du garrot au montoir. Cet appui de la selle pourrait causer des sentiments ou des mémoires de douleurs que le cheval appréhenderait ou ressentirait.
Mais je dois vous dire que le dernier cheval que j’ai redressé était très difficile au montoir parce qu’il avait des douleurs dans la région lombaire; j’ai finalement obtenu du très bon travail en selle avec lui, y compris ses premiers pas de piaffer, quand j’ajustais son bassin avant de le monter.
Continuez votre bon travail.
Amicalement,
Michel
Avez-vous des questions?
Etes-vous pret a ajuster son bassin?
J'ai une recette qui marche bien; sans risque si on l'utilise avec tact, quand l'encolure et le dos sont decontractes au paravant.
MK
Desole pas d'accentuation aujourd'hu. Ca prend trop de temps.
Post edited by: KAPLAN, at: 2010/01/24 02:58
Post edited by: KAPLAN, at: 2010/01/24 19:19
Post edited by: KAPLAN, at: 2010/01/30 18:50
Xavier,
Je ne retrouve pas les messages sur le sujet de votre cheval. C'est pour cela que je vous reponds ici.
J'ai finalement pu visiter avec ma fille et en parler.
En medecine humaine le bombardement des calclus avec un Laser fonctionne bien; elle ne pense pas que cela existe deja pour les chevaux.
Evitez les nourritures et les eaux calcaires.
Exercez le cheval regulierement.
Tous les autres conseils sont valables mais produisent des resultats lents.
Consultez les pharmacies Homeopathiques; je crois que Boiron a un produit qui peut aider.
Bonne chance,
Michel Kaplan
Michel,
il est sous produit Boiron depuis 4 jours ; 60 gouttes quotidiennes.
Je vous dirai ce que j'observe dans quelques jours.
J'ai sucré son eau. Elle n'est pas réputée calcaire.
merci encore.
Christopher,
Avez-vous des questions?
Etes-vous prêt à ajuster son bassin?
J'ai une recette qui marche bien; sans risque quand on l'utilise avec tact, mais il faut que l'encolure et le dos soient décontractés auparavant.
Un bon moyen pour palier aux difficultés souvent rencontrées dans les changements de main dans toutes les allures.
A votre service,
MK
Post edited by: KAPLAN, at: 2010/01/31 21:19
Cher Monsieur Kaplan,
Je suis sensible à votre délicate attention. Cependant, je voudrais , en première intention, dans l'étude de ce cheval, faire la part entre la gêne et le souvenir de cette gêne. Le coté psychologique lié à la mémoire de la douleur est une notion importante chez l'humain et je crois qu'il est considérablement majoré chez les chevaux.
Mon choix va être d'essayer de contourner cette mémoire de la douleur. Dans le cas de l'appuyer vers la gauche, il me semble qu'il serait intéressant d'utiliser la proximité rassurante du pare-botte. Je m'explique:
Contre-épaule gauche en dedans sur une piste intérieure à trois mètres du mur. Fondu-enchaîné avec appuyer en direction du mur tout proche. Tout lâcher, récompenser. Puis très progressivement, commencer d'un peu plus loin par rapport au mur cible. Ainsi, le cheval ne sera, je l'espère, moins "réveillé" dans sa mémoire de douleur par la perspective d'une diagonale "transatlantique".
Rien de très original, mais je n'y avais pas pensé avant.
Toutefois, nous sommes évidemment intéressés par ce qui pourrait faciliter les choses. Ajuster le bassin?
A vous de nous éclairer.
Bien cordialement,
Christopher
Cher Christopher,
Excusez mon retard a vous repondre; j'ai du donner ma priorite aux efforts de ma fille pour supporter Haiti.
Voici le texte que je vous avais promis:
AJUSTEMENT DU BASSIN
C’est plus facile de soulever le bassin quant on fait face au côté du cheval. Assurez-vous que le cou et le dos du cheval sont décontractés.
Testez la sensitivité des « portes de la vie » qui sont les 2 points à mi-chemin entre la pointe de la hanche et la colonne vertébrale. Ils doivent rester sensibles au toucher tout le temps.
Commencer par le postérieur le plus facile à soulever. Protègez votre dos en le cambrant. Si possible, portez une ceinture de soutien du dos. Prenez le sabot qui se trouve devant vous et soulevez le verticalement. Soulevez la jambe en la pliant comme pour un test de flexion. Allez doucement. Ne forcez pas. Arrêtez dès que vous sentez une résistance ou lorsque la pointe de la hanche et la croupe commencent à se soulever.
Guidez la jambe dans sa descente.
Comme préparation ou si vous rencontrez une résistance, soulevez une jambe et palpez les muscles intérieurs de la cuisse. Assurez-vous qu’ils sont sensibles et décontractés. S’ils ne sont pas sensibles retournez au point à mi-chemin entre la pointe de la hanche et la colonne vertébrale et décontractez le jusqu’à ce qu’il redevienne sensible. Ensuite, palpez les muscles intérieurs de la cuisse pour détecter si il y en a qui sont douloureux?
Il y a 5 groupes de muscles intérieurs de la cuisse à palper.
Les psoas allant du grasset au ventre.
Le pectineus qui joint verticalement le grasset au bassin.
Au milieu, les adducteurs qui sont larges et plats.
Et, les 2 fléchisseurs qui vont de l’arrière du grasset aux fesses.
Si l’un des muscles paraît douloureux décontractez le.
Pour le décontracter, massez gentilment autour du point douloureux.
Pour vérifier le résultat, invitez le cheval à étendre sa jambe en pressant gentilment sur le point douloureux et en guidant la pointe du sabot vers le bas. Le cheval devrait étendre sa jambe de lui même. Ensuite vous devriez pouvoir soulever sa jambe plus haut.
Pour tester les résultats, observez les réactions du cheval jusqu’à ce que vous voyez ses flancs suivre librement sa respiration. Un grand soupir de soulagement serait un très bon signe. Allez d’un côté à l’autre.
Essayez d’obtenir que le bassin se soulève également des deus côtés.
Finalement, testez l’élasticité de toutes les jambes:
http://esoar.homestead.com/elsttest.html
Si vous rencontrez des difficultés faites moi savoir ce qui se passe?
Si vous me posez une question sur ce site, envoyez moi un e-mail pour m'avertir. mk [at] bigsoar [dot] com
Comme cela je ne vous oublierais pas.
Bonne chance!
MK
xavier écrit:
Hello,
En supplément des pistes évoquées par Yves, et en considérant que d'une manière générale, vous faites le même constat dans le travail à pied,
enfin en considérant ce cheval âgé de 17 ans, et ayant rencontré moi-même ce type de difficutés,
je propose prudemment ceci :
Vous dîtes "Appuyer désastreux vers la gauche...Hanche en dedans sur le cercle à gauche: Impossible."
Immédiatement, mes soupçons se portent non pas sur la hanche, mais sur l'épaule droite, qui est, dans ces deux exercices, l'articulation la plus sollicitée.
Nous savons que sur le cercle, le cheval ne s'incurve pas de telle façon que les épaules décrivent un rayon du cercle ; l'épaule interne s'avance un peu.
Le jeu de chevalement de l'épaule externe est donc la grande difficulté, qui sera d'autant plus élevée que vous conserverez une faible incurvation du cheval.
Oui, pour une fois, je propose d'oublier l'appuyer à la Française, car nous sommes dans la rééducation. Par conséquent, une incurvation prononcée aura pour avantage de réduire le jeu du chevalement de l'épaule externe au mouvement.
Comme, par ailleurs, dans le cercle gauche hanche en dedans, vous demandez un grand travail de l'épaule externe par rapport à la hanche externe, c'est par le cercle à main droite, hanche en dehors, dans une incurvation plutôt prononcée, que vous avez de bonnes chances de décrisper le cheval, tout en commençant la lente rééducation qui vise à anéantir ce type de défense.
Contrairement à une idée répandue, le cercle hanche en dehors est facile au cheval (au moins par rapport au cercle hanche en dedans) et comme souvent, on a intérêt à aller chercher ce qui est plus facile au cheval.
Si votre loustic progresse dans ce cercle, entamez gentiment et prudemment non pas des travers sur la ligne droite, mais des renvers, piste à main droite pour que le passage des coins soit plus facile aux épaules qu'aux hanches.
N'hésitez pas à conserver une incurvation marquée (mais une obliquité ne dépassant pas, elle, 30°, car nous n'écrivons pas un livre sur l'élégance, nous rééduquons, et j'ai conscience qu'il s'agit d'un appuyer hérétique, nous ne trichons pas, nous nous accomodons.) :-)
L'étape suivante consiste à travailler à partir d'une ligne des 3/4 pour revenir à la paroi, en réduisant progressivement l'incurvation. Mais à 17 ans, l'appuyer livresque, pffff !!!
Faîtes tout cela dans le port de nuque le plus naturel au cheval.
En complément, autre piste : épaule en dedans (EED) droite, puis vous reculez la jambe droite pour disposer les hanches : vous vous trouvez alors en "appuyer de jambe", (c'est en vérité déjà un appuyer) et après quelques séances, inversez très progressivement le pli de cette EED pour la transformer en appuyer (travail analogue au renvers)
Ca, c'est ce que je fais , il y a d'autres pistes, mais ce que je viens d'écrire fonctionne correctement dans la pratique.
bye<br><br>Message édité par: xavier, à: 2010/01/14 15:34
Evidemment, on va me traiter d'obsédée ...
Mais je suppose que vous avez vérifié que la selle dégage bien les DEUX côtés du garrot (zone rhomboide)?
Annette