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legerete en pre-education /// lightness in early s

27 réponses [Dernière contribution]
Daniel
Déconnecté
Inscrit: 22/09/2008

Bonjour
Pour ma part l'avantage de travailler en légèreté(et pas abandonné) est que l'on voit mieux les défauts et qualité du cheval et du cavalier .
- Pour le cheval ... il montrera plus vite une résistance puisque pas forcé à tenir une position coute que coute
- POur le cavalier il faut être beaucoup plus fin plus prompt à réagir plus à l'écoute car si le cheval est comme le dit l'expression 'liberté surveillé' le moindre
problème fait qu'il à l'espace pour réagir ... du coup le cavalier s'il n'est pas à son écoute et n'a pas encore assez de tact .. la réaction du cheval aura déjà
tellement pris de l'ampleur que pour le récupérer il faudra en faire beaucoup plus ... , c'est pourquoi je trouve que le travail en légèreté nous oblige à faire
enormément plus attention aux moindres détails ....et d'aller pas à pas ... du coup les progrès sont plus ancrés et j'ai remarqué pour finir plus rapide.
Daniel

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir,

Pour aller dans le sens de Tans,
je dirais que la monte en légèreté est pour l'équitation ce que l'aquarelle est à la peinture en général.

La première touche doit absolument être la bonne car il est impossible de remettre une couche pardessus.

Ainsi, l'aquarelliste est condamné à la précision et à la justesse, tout comme le cavalier qui a fait voeu de légèreté.

Amitié à tous.

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

Il y a une chose que je voudrais communiquer:

Travailler en legerete n'est pas une methode plus lente qu'une autre sur le moyen et long terme.

Un cheval bien commence avec les assouplissements necessaires a sa mise en main evolue tres rapidement de lui meme. Pourquoi? parce qu'il ne s'agit pas seulement du placer, il s'agit d'un assouplissement , d'une "liberation" du corps du cheval qui amene au placer et au cheval mis.(comme le jeune danseur travaillant ses exercices a la barre pour arriver un jour a faire le grand ecart)

Si les premiers temps et l'apprentissage demande de la patience mais aussi de ne jamais travailler le jeune cheval au dela de ses possibilites , une fois les bases acquises, la confiance batie, et une fois que le cheval est physiquement pret, la progression est extremement rapide et se fait sans conflits majeurs malgre les faiblesses uniques a chaque monture ( le cheval parfait n'existe pas, l'idee du cheval parfait se construit par le travail sur mesure adapte aux capacites de la monture ).

Donc les arguments d'une methode plus rapide qu'une autre, cela n'a pas de sens.

Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/01/13 17:05

Sandra Mesrine

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

« Le travail en légèreté, s'il est bien mené, est aussi un moyen de dressage beaucoup plus rapide » Jean M.B.

On découvre que la sensibilité du jeune cheval est très élevée dès le début de son éducation (sensibilité déjà préparée et entretenue avec le travail à la longe), et parfois supérieure à celle du cavalier qui doit alors vraiment faire attention à ne pas avoir de gestes superflus ou inconscients.

Le cavalier peut enregistrer des « réponses » du jeune cheval alors qu'il pense ne rien avoir demandé…

Le cheval est un excellent observateur du « vœu de légèreté » dont parle Christopher !

Amicalement.

xavier
Déconnecté
Inscrit: 21/09/2006

Philippe,

Vous exprimez à merveille cette idée, non, pardon, cette vérité que la PRATIQUE atteste, qui est que la légèreté dans l'équitation est une et indivisible dès les commencements, et non pas progressive, l'égèreté progressive qui sous-entend que le jeune cheval devrait d'abord être pris avec vigueur avant que d'apprendre la légèreté des aides.

Comme s'il fallait parler haut pour se faire entendre du jeune cheval ; or le jeune cheval est plus apte que ses ainés à entendre le moindre murmure.

Je parle d'éducation, la ré-éducation empruntant parfois des chemins différents.

bye

Message édité par: xavier, à: 2010/01/13 20:31

xavier Kenaz

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Je parle d'éducation, la ré-éducation empruntant parfois des chemins différents.

Ré-éducation: Couronne d'épines, alternance de joies intenses et de découragements profonds.

Faire la part entre souffrances physiques réelles et souvenirs de souffrances...

Le plus extraordinaire: Malgré toutes nos maladresses, si nous avons l'amour, notre ami, de retour au box, posera tendrement son bout de nez sur notre épaule.

Et là, même petit, on se sent grand.