extension d'encolure/// neck extension
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Alors, être Bauchériste, c'est d'abord regarder comment le cheval répond à cette pesée.
Mon cher Xavier, cette question est à mon sens, beaucoup trop restrictive: être à l'écoute de son cheval devrait être la base de tout équitant.
Car, hors le sentiment de son cheval, il ne peut y avoir d'éducation correcte.....
Oui oui, Yves,
je me moque très très gentiment de mon propre bauchérisme. (mais pas de Baucher)
Je suis d'accord que la maxime "être bauchériste, c'est d'abord chercher" revient implicitement à annoncer que celui qui cherche l'est, et celui qui ne cherche pas ne l'est pas.
Or, celui qui ne cherche pas n'est pas, ce que tu rappelles très bien, un véritable équitant. Donc, seul le Bauchériste est équitant.
:-)
En cette matinée paresseuse:
Ce qui me botte dans ces discussions, c'est qu'il n'y a pas de réponse "confortable".
Le confort étant dans la chose équestre un indicateur très relatif et souvent trompeur.
J'en profite pour vous saluer tous et vous remercier pour vos contributions si enrichissantes.
Amicalement,
Christopher.
Ou,
"L'expérience n'illumine que le chemin parcouru."
O Wilde.
"être bauchériste, c'est d'abord chercher"
...
A mon avis, le Bauchérisme se trouve dans ce qui reste de lui: ses écrits, et pas ceux de X, Y ou Z qui croit être CELUI qui a tout compris.
Ses écrits, c'est de la technique à décortiquer, peut-être ne l'ais-je pas comprise, sans-doute ais-je été induite en erreur par certains écrits qui, se référant au Bauchérisme, ne sont pas de lui et donc faussés. Les écrits de Baucher sont mine d'or, sa première méthode n'est à mon sens pas forcément la moins bonne.
A mon avis, comme souvent, la vérité se trouve entre les deux extrêmes.
Mais, finalement, Baucher ou pas, est-ce si important? Les sensations que nous avons à cheval nous guident, ce que nous voyons chez les autres aussi, la littérature est un moyen de s'instruire et je pense, chers Bauchéristes, que si vous pouviez illustrer vos propos par du concrêt (je n'en doute pas, mais ne vois rien), ce serait plus facile de vous comprendre. Oliveira pratiquait bien la leçon du "nez par terre" Pascale, pensez-vous qu'il était sur la fausse voie ?
De là à dire que seul le Bauchériste cherche... une affirmation qui me semble un peu sectaire et simpliste.
Avant et après Baucher, il y a eu et il y aura des cavaliers qui réfléchissent à ce qu'il font, et, espérons-le, au delà des étiquettes handicapantes. Baucher aurait été le premier à s'en débarasser.
Bonsoir tout le monde,
remontée...? ce matin?... Ben...j'avais l'temps quoi ;-)
de Xavier: "Donc, seul le Bauchériste est équitant.
"
:-D
et, dans la série des certitudes certaines, j'ajoute: le bauchérisme, c'est comme le chocolat:
"Neuf personnes sur dix aiment le chocolat; la dixième ment." (J.G. Tullius) ...ou n'est pas un cheval! :-)
Bonne soirée.
Amitiés
Pascale
Yasmine, sorry, nos propos se sont croisés.
Vous demandez: "Oliveira pratiquait bien la leçon du "nez par terre" Pascale, pensez-vous qu'il était sur la fausse voie ?"
Jean-Claude Racinet m'avait dit que Nuno Oliveira expériemntait beaucoup et beaucoup plus que...la moyenne. C'est probablement pour cela que les deux Maîtres s'appréciaient, malgrés quelques désaccords de fond.
Un grain de riz dans mon genre n'est absoluement pas en mesure d'affirmer si N. Oliviera était sur la bonne ou la mauvaise voie. Je pense qu'il savait ce qu'il faisait au moment où il le faisait.
Je pense que cela est la même chose pour P. Karl aujourd'hui...car peut être pas la même chose pour P. Karl demain (aprés la sortie de son livre "Équitation. La gymnastique du cheval" -Vigot- il s'est, bien plus tard, radicalement contredit. C'est tout à son honneur et ce n'est peut être pas la dernière remise en question de sa part. Je n'en sais rien.).
Bonne soirée.
Pascale
Yasmine,
Vous avez bien raison, cela fait belle lurette que je n'ai vu un cheval bauchérisé parvenu à très haut niveau ; Un de mes proches dont le grand-père fut intime de Beudant se réclamait du "mirobolant écuyer" (Decarpentry parlant de Beudant)mais à la réflexion, il ne faisait plus tout à fait du Beudant, puisqu'il utilisait l'assiette sinon comme mère des aides, du moins comme aide des aides.
D'où, mon grand regret qu'un auteur comme JCR, que je n'ai pas vu, personnellement, à cheval, n'ait laissé une leçon en vidéo (type P Karl) ; Car, à ce niveau de décorticage de l'équitation, à ce niveau de prises de position, un support visuel (sinon une preuve) aurait été fort bienvenu...d'autant plus que j'ai dû me cogner la flexion impulsive tout seul.....Pfff !
Toutefois, à la réflexion, je n'ai pas vu non plus depuis belle lurette un cheval parvenu à très haut niveau selon les principes de la Guérinière ; je pense que vous serez d'accord pour dire que ce qu'on voit sur les rectangles ne relève pas du maître français.
En revanche, j'ai souvent vu des chevaux parvenus à un très haut niveau de grâce, lorsque ceux-ci étaient l'expression d'un "bauchérisme modéré greffé sur un tronc classique", et vous aurez noté que, reprenant l'appréciation qu'un Ecuyer en Chef fit des chevaux de N Oliveira, je ne suis pas parvenu à écrire "haut niveau de dressage."
bye
ps : par étiquette handicapante, pensez-vous à celle du lustre ? ok,ok, je sors.....
Allez...vite fait encore pour aujourd'hui:
Preuves, partages, échanges etc... j'espère de tout coeur que nous nous rencontrerons tous un jour, quelque part, pas trop loin d'un troquet sympat et d'un manège (sans lustre!;-).
Le tout, avec toutes sortes de chevaux: grands, petits, fins, bien foutus, ensellés, irréguliers, droits, traversés, un peu gros, trés prés du sang, trés loin du sang , chevaux de sport, de loisir, d'attelage (sport et loisir) etc...etc... (le mieux est de prévoir des chevaux avec plusieur de ces paramètres à la fois; ca en fera moins à transporter:-).
Salut!
Amicalement.
Pascale
bonjour Pascale,
Vous êtes remontée ce matin ! :-)
Quelques commentaires de salon (qui ne feront pas avancer l'équitation, c'est certain.)
Vous dîtes que le Bauchérisme est mal connu, il l'est autant des anti-bauchéristes que des pro-bauchéristes.
(En écrivant cette dernière ligne, je peine soudain à comprendre pourquoi on est "pro quelques chose" ou "anti quelque chose.")
Vous dîtes que le Bauchérisme est mal compris, et vous avez raison ; l'équitation de la Guérinière,me semble-t-il, est tout aussi mal connue.
"Etre Bauchériste, c'est avant tout chercher", a dit...JCR ? (je ne sais plus) ; je vous écris d'humeur badine parce que, sensiblement bauchérisant moi-même, je ne peux m'empêcher de me demander quelle est la part d'un lustre qui tombe dans le renoncement à nos certitudes.
Avez-vous noté combien de bauchéristes martellent leur obédience, oubliant justement qu'être Bauchériste, c'est "n'avoir pas de certitude." ?
Je suis en désaccord avec Yasmine quant à sa lecture de Baucher, tout comme vous. Et je pense qu'elle n'appelle pas "fixe" ce que vous nommez "fixe." Pour autant, Yasmine obtient ce qu'elle souhaite obtenir de ses chevaux, avec le souci de l'intégrité physique et morale de ses chevaux. Alors, c'est là l'essentiel, après tout.
Je confirme que je partage en très grande part votre vision équestre ; mais il m'apparaît nécessaire de souligner que P Karl, par exemple, et contrairment à d'autres, vante les effets de l'extension d'encolure, qui n'est qu'un procédé parmi d'autres.
Voyez, si j'étais P Karl, j'aurais même écrit "effets potentiels", parce qu'en équitation, tout n'est que potentiellement efficace, puique c'est le cheval qui décide,même si on peut l'aider à prendre la bonne décision.
Un maître nous dit "peser sur le bipède latéral interne", un autre nous dit "non ! Sur le latéral externe", mais un cheval peut décider de résister au poids ou de le suivre, et même, au fur et à mesure de ses progrès, de changer sa réponse.
Alors, être Bauchériste, c'est d'abord regarder comment le cheval répond à cette pesée.
Non ?
Bonne journée
xavier Kenaz