A propos d'incurvation
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Bruno,
"La présence de la selle et du poids du cavalier limitent a priori l'incurvation."
Si vous saviez comme j'aime ma selle sans arçon...et mes loups aussi.
"tous les chevaux ne passagent pas par manque de travail."
Selon vous, tous les chevaux peuvent-ils passager ?
J'ai un SF qui me donne un joli doux passage après deux petits mois de travail (au pas la plupart du temps), et un autre cheval que j'attends depuis 4 années sur cet air..(circonstance atténuante, il s'agit d'une ré-éducation tardive avec un mental délicat!)
bye
un regret sous forme d'édition : le SF est encore bien maladroit dans ses départs au galop, l'anglais est remarquable dans son galop et ses deux pistes. Comme quoi, l'ordre dans la construction......
Post edited by: xavier, at: 2009/12/03 12:23
Bonjour Piotr,
je fais intervenir l'humain juste à propos du ressenti mais jamais en comparatif physique. ce serait un non-sens.
Bonjour Xavier,
Je peux me tromper bien sûr, mais je pense que tous les chevaux peuvent, après avoir reçu la formation idoine, passager avec plus ou moins de brillant, évidemment.
Le mouvement est possible lorsque le couple connait, la mise en avant, la posture, l'activité, la diagonalisation et l'équilibre.
il me semble que vous savez la raison des départ au galop défectueux de votre SF.
MMMMMMMMMMMM
Pour en revenir à l'incurvation, plus il y aura d'impulsion, moins on obtiendra d'incurvation du segment lombo-thoracique. L'effet de la jambe d'incurvation devient important hors impulsion.
le manque de temps m'interdit de traduire cela par un croquis. On pourrait remplacer la rachis par une courbe de Bézier pour illustration.
Amicalement, bruno
Message édité par: BLB, à: 2009/12/03 13:11
Pour en revenir à l'incurvation, plus il y aura d'impulsion, moins on obtiendra d'incurvation du segment lombo-thoracique. L'effet de la jambe d'incurvation devient important hors impulsion.
Bruno, en remplaçant «impulsion» par «rassembler», je comprends cette phrase; sinon, je demande une explication.
Amitiés,
Jean M
Bonjour Jean,
Merci de m'avoir corrigé, il n'y a pas d'explications. C'est une réponse trop rapide.
Très amicalement, bruno.
Piotr écrit:
Pourquoi toujours comparer le cheval à l'homme et non pas à un rat, oiseau, chat ou serpent ?
pour ramener les choses à ce que nous pouvons expérimenter et prudemment extrapoler
l'idée de base est que nous nous trouvons devant des êtres vivants n'obéissant pas de façon exacte aux lois scientifiques
l'exemple de Johnson va tout à fait dans ce sens : rien ne le favorisait ; il n'aurait pas dû gagner et pourtant il l'a fait...ce qui ne veut pas dire que toutes les personnes ayant la même conformation et le même mauvais style arriveraient au même résultat juste en suivant le même entrainement
je n'ai pas donné la réponse, je ne l'ai pas et ne la cherche pas
non par absence totale de curiosité ou mauvaise volonté mais parce que ça me semble être une histoire de vocabulaire
l'important est plus ce qui se passe sous la selle que le nom qu'on lui donne
Message édité par: france, à: 2009/12/03 22:21
Message édité par: france, à: 2009/12/03 22:22
Bonjour aux amateurs,
Voici un peu plus de détails.
La propulsion des postérieurs vers l'avant, commence par la détente des postérieurs en appui au sol. Ce mouvement pousse le bassin, solidarisé aux membres par des articulations.
La poussée du bassin est transmise au rachis en direction de l'avant main.
Cette transmission est assurée par le contact (appui des symphyses) du bassin sur les apophyses transverses de la partie antérieure (en face postérieure) du sacrum. Ce qui implique à un appui bi-latéral obligatoire. Donc, un alignement des lombaires en direction de la marche augmenté par le bandage des muscles dorsaux.
Ceci justifie que le cheval de trait pousse en ligne, le sauteur prend appui de ses deux postérieurs simultanément, le cheval de courses aussi, etc...
Bien qu'à l'arrêt, le cheval peut se mordre la queue, cette action est impossible en mouvement.
Plus un cheval est dans le mouvement en avant, plus son segment lombaire se rigidifie et se place perpendiculairement à l'axe transversal des hanches.
Il est donc normal pour des raisons mécaniques que le cheval s'incurve très peu du segment lombaire pendant le mouvement.
Amicalent, bruno
Message édité par: BLB, à: 2009/12/04 13:39
"Bien qu'à l'arrêt, le cheval peut se mordre la queue,"
Oui, essentiellement grâce à la souplesse de l'encolure de sa longueur et celle de la tête, incurvation du corps certes mais très limité.
pierrex
Bonsoir,
Bruno, je comprends mieux votre propos, merci de l'explication.
Êtes-vous d'accord avec l'idée que le dressage consiste à «tordre» le cheval pour au final le faire marcher droit? Les diverses figures de l'incurvation sont alors destinées à mettre bien en place ce que la nature et le poids du cavalier, joints à sa maladresse trop fréquente, ont mal positionné.
Point de vue qui a l'avantage d'esquiver la discussion (que je trouve quasiment théologique) sur la souplesse naturelle ou acquise des chevaux.
Amitiés,
Jean M
Bonsoir Jean,
Je vous rejoints,
Les raideurs du cheval, je pense, ont 3 sources :
1 — Le manque de souplesse et d'allongement naturels.
2 — Les restrictions émises par le cerveau (les craintes).
3 — Les lésions résidentielles et compensées non soignées.
Peut-on dire que le cheval est dressé lorsqu'il a retrouvé son intégrité physique et la faculté de se mouvoir en tous sens? Il ne devient pas un "mouton" mais un animal disposé à tout moment à se mobiliser et même capable de gaietés parfois violentes qu'il faut savoir ne pas toujours réprimander.
"Tordre", masser et monter le cheval contribuent bien à l'acquisition de la souplesse et de l'équilibre.
Les raideurs ont des causes physiques et psychiques que l'on corrige par ce travail pour effectivement, obtenir un cheval droit possédant son corps.
C'était je crois, le but de Saint-André ou La Guérinière avec leurs 4 cercles ou carrés.
Je demande toujours à mes élèves de commencer par obtenir à pied un petit cercle autour des épaules pour contrôler l'engagement du postérieur intérieur (aux deux mains). Si l'engagement n'est pas symétrique, le cheval n'est pas en état de travailler.
Un écuyer (Beudant ?) disait provoquer ses chevaux pour rechercher les raideurs (les résistances) pour les effacer.
Effectivement, cela devient théologique !
Amicalement, bruno
Théophile Pamphlet
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