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Re:petition

19 réponses [Dernière contribution]
FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour Théophile,

J’analyse ainsi les phrases du général Decarpentry, dans « Équitation académique » :

« La fermeté de ce contact résulte du degré de tension qui correspond à cette mesure »
La mesure de la fermeté du contact, quelle est-elle ?

La mesure du contact, ou le degré de tension, est révélée par la phrase précédente :
« Il est nécessaire que les rênes soient ajustées, c'est-à-dire tendues par le cavalier à la mesure exacte où elles mettent sa main en contact avec la bouche du cheval. »
Sans plus, si on veut.

La mesure (dans les deux sens : la distance entre mains et bouche, et le dosage du contact), si le cavalier le souhaite est établie sans effort, dès le jeune cheval. Vous attirez notre attention dessus.
Effectivement le général ne le dit pas (dès le jeune cheval), sauf qu’il voit une obligation de changement progressif plus le cheval vieillit.

Ensuite on aborde le degré de confiance du cheval vis-à-vis de la « présence fidèle » de la main :
« L'appui s'entend de la tension donnée par le cheval aux rênes ajustées par le cavalier. »
Soit le cheval ne l’aime pas, soit elle lui est agréable.

Un contact un peu fort et passager passe bien si les mouvements du cheval sont respectés et principalement le mouvement vers l’avant.

Il existe une expression issue du langage des anciens. Le cheval « va sur la main », qui exprime que le cavalier perçoit dans ses mains l’influence qu’elles ont sur ses postérieurs. On est en plein dans la notion de perméabilité qui échappe bien souvent à l’entendement.

S’il est plutôt un cheval de bataille à enfourcher, c’est bien celui qui éveille à la notion de perméabilité du cheval, pour éviter de voir les effets de mains se localiser dans l’encolure servant d’amortisseur.

D’habitude par confort personnel je n’entre pas dans les conversations trop poussées. Cette fois je le fais par jeu… non pour vous conseiller, ni vous guider. Vous êtes trop redoutable !

Et puis ce que je dis n’est pas « paroles d’évangile »… Pardon Olivier.

Amicalement à vous.

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Je voudrais revenir sur les remarques que vous faîtes à Cunningham.
Dans ses phrases, ce monsieur montre à sa façon une certaine sensibilité, bien utile à la pratique de l’équitation.
Attaquer cette sensibilité me paraît anormal en ce lieu dédié à la recherche d’une équitation juste et sensible.

Théophile Pamphlet
Déconnecté
Inscrit: 26/08/2008

 Théophile Pamphlet

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

L'équitation française est à l'agonie, nous sommes la risée du monde entier

Monsieur Pamphlet

Etes-vous sûr de ne pas prendre les choses à l'envers ?

L'équitation française est à l'agonie (!) parce qu'elle est mauvaise en elle-même ou parce qu'elle ne correspond plus aux critères demandés ?

Théophile Pamphlet
Déconnecté
Inscrit: 26/08/2008

 Théophile Pamphlet

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

Théophile Pamphlet écrit:

Yasmine,
Je ne deviens pas bauchériste, je l'es toujours été.

Mais, par contre, à la vue de votre dernière phrase, il me semble, que vous êtes en pleine étude du Maître.

Bonne réussite.

Je vous remercie, cela fait bientôt 20 ans que j'étudie Baucher - entre autres...

Certaines remarques de votre part ne me semblent pas si "Bauchéristes" que ça, j'ai dû mal interprêter.

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2009/11/14 18:31

Christel Kornblum
Déconnecté
Inscrit: 02/08/2006

Je ne parle ni de bas et rond et pas uniquement d'extention.Je ne parle pas de laisser le cheval avec plus qu'un contact doux et moelleux.

Je parle d'éviter les chevaux qui s'emboutissent d'eux même, se rétractent, se reculent de la main sans qu'on leur demande, qui ne "tendent pas" (tonicité et souplesse et pas contraction) suffisement la ligne du dessus. Ca passe a mon sens par la montée du garot, un certain soutient de la base de l'encolure une nuque poussée au dessus du nez (donc une encolure étendue et arrondie plus ou moins en fonction du cadre choisis), une machoire décontractée et evidemment des postérieurs actif et un dos qui transmet l'activité.

On voit beaucoup, soit des chevaux plaqué parce qu'on ramène le nez sous la nuque avec les mains, soit des chevaux qui se balade plus ou moins. En équilibre certe mais en général, si les aires relevé sont jolis, les allures de bases sont plates, sans amplitude et sans brillants.

Il me semble qu'il existe, entre les deux quelque chose de plus intéressant.

Quand au photo, ça fait de joli souvenir. Difficile de se faire une idée de la locomotion, la cadence, le rebond, le fonctionnement du dos sur une image fixe...

Théophile Pamphlet
Déconnecté
Inscrit: 26/08/2008

 Théophile Pamphlet

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

Théophile Pamphlet écrit:

Madame Yasmine.C,
Vous étudiez Baucher depuis 20 ans, j'ai cru que c'était récent, mais alors, vous aimez perdre votre temps...

A mon humble avis, l'Equitation n'est pas une science exacte comme vous semblez vouloir nous le faire croire Monsieur ****, ni pour Baucher lui-même (qui a su continuer, bonne ou mauvaise voie, à chercher au delà de ce qu'il avait déjà trouvé toute sa vie durant) ni pour nous autres. Celui qui croit qu'il n'a plus rien à apprendre est un être mort - ou alors, il écrit des dogmes, les illustrant de mauvaises photos périmées, continuant sa vie à pied pour ne pas être forcé de se contre-dire par la suite (je ne parle pas pour vous que je ne connais pas).

Bonne continuation, personnellement, en conservant ma curiosité d'apprendre.

Christel Kornblum
Déconnecté
Inscrit: 02/08/2006

J'ai moi aussi tout un tas de photos rênes détendues, cela ne signifie pas grand chose en soit et hors contexte de mouvement.

J'essaie de ne pas permettre plus que le poids du cuire au cheval mais je veux pouvoir avoir par moment un contact plus franc sans que le cheval ne s'en recul en redressant l'encolure et reculant un peu la nuque, sans que la base soit plus soutenu et le cheval plus "grandit" ce qui arrive souvent.

Depuis que je fais attention à ça et à ne pas perdre le contact sans l'avoir voulu, les allures sont plus bondissantes, plus déliées, plus expressives et pourtant je n'ai pas de poids en main pour autant...

Vous écrivez "La locomotion, la cadence, le rebond, le fonctionnement du dos, HORS SUJET."

Pouvez vous développé?? Je pense justement que c'est en plein dans le sujet.
On peut arrivé à faire beaucoup de "tour" quand on équilibre abilement un cheval mais cela reste souvent loin de la restauration voir la stylisation des allures naturelles, puisque les allures de bases restent plates et assez inexpressives. J'ai le loisirs d'observer régulièrement mess chevaux jouer au pré et c'est infiniment plus brillant, plus expressif, plus bondissant, véloce, élastic, gracieux et que sais-je encore que ce qu'on voit souvent chez les adeptes d'une certaines légereté.

Message édité par: Christel Kornblum, à: 2009/11/17 13:51