rassembler un PS anglais
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Si Berrada n'en a jamais pratiqué, et sa jument non plus, cela risque de ne pas être évident ! surtout si sa jument échappe vite des hanches !
j'en fais pas mal avec Maltosa, mais il faut bien avouer que c'est difficile de garder les hanches en ligne !
c'est un travail délicat ! entre garder le cheval en avant et calme, sur la main sans peser (pas demi arrêts possibles vers le haut !!) et l'incurver sans qu'il s'échappe de la croupe (plus de jambe int.)...
Cela demande beaucoup de tact et de patience, mais c'est vrai que c'est un travail extrèmement agréable !
Un ami, cavalier de haut niveau, m'a dit un jour qu'un cheval ne se mettait aux LR qu'après avoir été mis jusqu'à la haute école...
J'ai tiqué le jour où il m'a dit cela, mais depuis deux ans, j'avoue avoir révisé mon jugement et je pense qu'il a raison !
Tant qu'on se limite à se promener dans la carrière sur des voltes au pas et au trot, sans chercher de mise en main, ça va... Mais si l'on attaque EED etc, je pense que là, effectivement, il vaut mieux que le cheval les fasse déjà parfaitement monté et dans la mise en main si on ne veut pas tomber sur de nombreux écueils....
Voici en tout cas mon opinion, fondée sur mon expérience avec 4 chevaux différents mis aux LR
Effectivement je n'ai jamais eu la possibilite de travailler aux longues renes un cheval maitrisant deja cette discipline. Ne sachant guere ce que je dois ressentir, je me suis juste hasardee a des serpentines au pas et au trot ou l'incurvation laissait a desirer.
Donc, faute de competences en la matiere, et non faute d'interet, je ne pratique plus les LR. Le travail en main est difficile car il n'y a pas de barriere autour de la carriere et sans ma jambe exterieure je ne sais comment empecher les hanches de sortir.
Et si en plus ce n'est pas un lieu renfermé, ça ne va guère simplifier les choses !
Piotr écrit:
qu'un cheval ne se mettait aux LR qu'après avoir été mis jusqu'à la haute école...A relire les mises en garde de M.Henriquet dans "Le travail à pied".
P.
Pour infos : http://www.amazon.fr/dp/2913797024/
et je conseillerai aussi : L'emploi des longues rênes (Philippe Karl)
http://www.amazon.fr/dp/2701132959/
Ça donne des idées précises sur les exercices possibles. Mais rien ne vaut une bonne initiation en pratique !
Bonjour,
Je risque d'être un peu hors sujet mais voici comment j'ai réussit avec un ps des choses que je pensait impossibles ayant connu les mêmes ressentis que ce que vous exposez.
J'ai acheté ce ps irlandais alors qu'il prenait 10 ans pour faire du dressage. Il a couru jusqu'à l'âge de 6 ans puis a appartenu à une personne qui faisait surtout de la ballade et qui, apparemment, je n'en ai aucune preuve sinon une réflexion de son mari, se laissait mener par le bout du nez par ce cheval.
Arrivé à la maison, on s'est rendu compte qu'il avait eu un soucis au garrot et qu'il était bloqué de partout. De nombreuses séances d'ostéopathies ont été nécessaire pour l'aider en plus du travail à se "débloquer". A l'époque je travaillais avec une personne qui utilisait beaucoup l'extension d'encolure. Cela a permit de le délier, de le calmer (il m'embarquais dès qu'il avait mal ou avait peur d'avoir mal), de lui redonner confiance en ses propres capacités. Petit à petit, il s'est mis à fonctionner, à utiliser son dos, à se propulser. Mais, il ne progressait plus au bout de deux ans, je devais être toujours "présente" (jambes toujours actives, main qui "contenait" un fort appuie,...)surtout pour qu'il ne "court après son équilibre". Pourtant, je sentais qu'il pouvait faire mieux et qu'il ne demandait qu'à donner.
J'ai changé d'enseignant. Vu l'âge du cheval et son expérience, on a commencé par lui remonter l'encolure et relever le garrot et le mettre au pas compté dans le calme le plus total. Fait amusant, le hasard a voulu que je lise Racinet en même temps. Pour moi, ce fut très dur car j'avais le sentiment de perdre toute impulsion mais il semblais bien le vivre. Il lui a fallu un peu de temps pour adapter sa musculature et a parfois "joué les asticots" car cela lui demandait un effort physique important et que ma main était loin d'être toujours fixe. Je continuais l'extension d'encolure en début et fin de travail. 6 mois plus tard, alors que tout le monde autour de moi ou presque m'avait soutenu que ce cheval ne serait jamais capable de rassembler, il était au rassemblé, commençait à piaffer, abordait la pirouette au galop et je ne parle pas du plaisir d'exécuter les figures de base (eed, appuyers,...). Il a pris du poids (alors qu'il restait toujours un peu juste), du muscle, de l'assurance. Il s'est installé entre nous une grande complicité. Il semble donc que le relèvement de l'encolure est, dans son cas, arrivé à point nommé.
Voici un roman pour illustrer notre progression. J'ai eu le sentiment qu'il n'y a pas eu dans notre cas de "méthode", ni d'exercices particuliers mais une progression et que c'est le cheval qui m'a indiqué à tout moment ce qu'il pouvait faire.
Message édité par: Hebert, à: 2009/09/24 14:07
Piotr écrit:
qu'un cheval ne se mettait aux LR qu'après avoir été mis jusqu'à la haute école...A relire les mises en garde de M.Henriquet dans "Le travail à pied".
P.
Je n'ai pas ce livre Piotr... Qu'en dit il à ce sujet ? en gros hein, dans les grandes lignes !
Bonjour,
Je sais que les longues rênes ne sont pas à mettre dans toutes les mains. En vertu de leur "réputation", j'ai fait quatre tentatives infructueuses et plus jamais je ne recommencerai.
Conditions indispensables :
— voir un très bon matériel bien adapté,
— ne pas commencer seul. S'assurer de l'assistance d'une personne expérimentée,
— le poids des rênes est très gênant.
— la présence d'un aide me semble indispensable au début pour que le cheval ne s'inquiète pas.
Mes reproches :
— l'incapacité de rendre dans l'instant.
Souvent, je regarde la photo de couverture du livre de Ph. Karl : le cheval est dans le mouvement en avant , l'homme le suit, mais littéralement "treuillé" à bout de rênes, penché en arrière !!
(Je comprends que M. Henriquet ait fait des mises en gardes !)
Pour ces premières raisons, je préfère le travail à pied, l'homme à l'épaule ou à la croupe. Le cheval devient alors confiant, l'homme reste au contact et, à chaque instant, on peut rendre les rênes !
Ce n'est que mon point de vue.
Cordialement.
Message édité par: BLB, à: 2009/09/24 17:47
Bonjour,
Juste une question concernant le travail à pieds "homme à la croupe".
Ne peut on considérer cela comme du travail de longues rênes ( type école de Vienne, école Portugaise)?
Merci de prendre le temps de m'éclairer.
Cordialement
Béatrice
Karl débute le travail aux longues rênes sur le caveçon.
Ca peut être une bonne alternative pour débuter.
Message édité par: fouinix, à: 2009/09/25 15:49
Allège Ideal
berrada écrit:
Voilà, tout le problème est là. Elle remonte pour éviter l'effort de poussée et donc ne fait pas un travail profitable.
Le travail que je pratique, et qui est préconisé par une personne que je ne citerai pas sur le forum pour que le sujet ne tourne pas à la polémique, est préparé à pied puis à la longe. Dès la première leçon le cheval comprend quelle est la position voulue et y reste si les aides ne demandent pas autre chose.
Cette position très basse lui est confortable et, progressivement, on peut lui demander des variations dans l'allure, au pas et au trot, ce qui constitue une gymnastique de l'arrière-main efficace dans le sens longitudinal.
JM