soucis d'embouchure pour une bouche particulière
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Bonjour Nadine,
Votre exposé est complet, presque....:-) manque les objectifs que vous vous êtes fixés avec la jument.
Si vous ne vous dirigez pas vers le bac à sable (dressage), et qu'elle fait son travail très correctement malgrè ses "tics", laissez la tranquille. 11 ans d'habitudes c'est très long, surtout pour un cheval.
Rappellez vous qu'une des craintes fondamentales des chevaux est le changement d'habitudes, en voulant faire le bien, changer de mors, d'embouchures, de muserolles etc... vous risquez de finir par perturber le travail que cette juju fait semble t'il très bien.
Un conseil, donc, revenez au simple, si la muserolle semble gêner, comme dit Bruno, retirez la, utilisez un mors à doux, double brisé, à canons vides et de taille moyenne. Laissez lui 2 mois, et ne cherchez pas la disparition des tics, regardez la qualité du travail, c'est le SEUL indicateur fiable.
Si la qualité du travail est bon, ne changez pas, et dans le confort procuré, votre jument réduira ou s'arrêtera de grimacer avec son mors. Ou pas :-) mais là n'est pas l'essentiel, c'est la satisafction qu'elle sent vous procurer qui la préoccupe, et si vous êtes sans cesse tracassés par ses grimaces, elle ne saura plus quoi faire pour vous faire plaisir et ses heures de travail seront gâchées !
Embouchurement parlant, je ne sais pas où j'ai entendu ça,"mais l'embouchure doit plaire au cavalier et ne pas déplaire au cheval"
Amitiés,
Fred
Bonjour,
Mors pour jument délicate
Bonjour,
votre recherche d'embouchure adaptée à la jument décrite appelle quelques commentaires:
Passage ou sortie de la langue:
des études menées sur les défenses de la bouches ont démontré que dans une majorité de cas le "passage du mors au dessus de la langue était dû à son inconfort sur la langue (et le maxillaire)ne permettant pas à celle ci de s'appliquer (avec la ou les brisures)au palais en recréant un vide par succion dont le cheval a naturellement besoin pendant la locomotion .Un mors qui n'autorise pas d'étanchéité.
Un mors dont les canons et la brisure le permettent confortablement sera donc soutenu en coussin par la langue contre le palais, et le cheval, pacifié, "oublie qu'il a quelque chose dans la bouche.
Selon les dentistes, il "tient la tétine de sa mère"..
Si ou écarte les lèvres avec deux doigts ,on voit ,en effet les dents paisiblement emboitées et la langue qui fait joint -"débordant partout"- surtout à l'espace inter dentaire (barres).
Si on insiste d'avantage, les maxillaires vont se "décoller" et la bouche s'entrouvrir en faisant entendre un net bruit de succion "décollée".
L'inconfort d'un mors gênant cette étanchéité peut venir :de son poids (au-dessus de 250 gr.), de l'épaisseur des canons :trop gros aux commissures ou trop fins sur les barres ,sa taille ..TROP LARGE, comme 85% des mors utilisés (depuis un siècle "d'habitude ")ce qui l'angule vers le palais ,ou, et surtout, le bas de la langue ,que le cheval retire aussitôt et loge ailleurs.
Aussi de sa densité qui le rend "cognant" aux dents (et froid et collant l'hiver)comme de la taille de la brisure (grosseur du fil)souvent trop petite et plus proche du clou que de la mamelle!
La libre et inquiétante pendulation du mors, enfin , (cessant en présence d'une muserolle!), au bas de montants à l'oscillation aléatoire selon la position de la tête - et dont la géométrie "à déformation" se fait d'autant plus compliquée à prévoir qu'il y a plus de brisures- sont facteurs de stress aggravant.
Les chevaux testés ont plébiscité un mors en INOX 18/10e ;CREUX ; de 250 gr ,de petite taille:115; aux canons de 18 m/m contournés en creux coté langue et barres.
.La forme du Verdun (ou aiguilles)adoucit le contact -égal sur les deux maxillaires- aux commissures (anneaux et olives à prescrire).
Le pronostic est différent pour la "sortie de la langue" le cheval la maintenant sortie ,pendante à l'exterieur de la bouche.
Ce phénomène, extrêmement fréquent dans les courses, procède non pas de la bouche mais d'un traumatisme avec ou sans pathologie installée de la région de la nuque.
Dangereusement situé juste au creux de l'angle fermé constitué par le frontal et la têtière, le fragile cartilage annulaire sort verticalement du rocher pour servir d'axe (télescopique et rotatoire) à la conque de l'oreille.
Cette petite et sensible mécanique de précision, elle même dotée d'un muscle de réglage appelé "le tragicus"!est soumise à de multiples "raclements et percussions" par la tranches des têtières qui entraînent des concussions cartilagineuses (avec ou sans blessures, avec ou sans abcès selon leur fréquence)qui perturbent la modulation normale de la pression atmosphérique de l'oreille interne, siège de l'équilibration de vitesse et de la proprioception .
Comparable chez l'homme à l'oreille "collée" par une descente en avion-dépressurisation- le cheval doit rétablir la juste pression de son oreille perturbée.
Il y parvient en "tirant sa langue à l'extérieur".
Cette traction se communique à l'oreille interne par la corde du tympan ,"câble" partant de la base de
Bonjour,
Mors pour jument délicate
Bonjour,
votre recherche d'embouchure adaptée à la jument décrite appelle quelques commentaires:
Passage ou sortie de la langue:
des études menées sur les défenses de la bouches ont démontré que dans une majorité de cas le "passage du mors au dessus de la langue était dû à son inconfort sur la langue (et le maxillaire)ne permettant pas à celle ci de s'appliquer (avec la ou les brisures)au palais en recréant un vide par succion dont le cheval a naturellement besoin pendant la locomotion .Un mors qui n'autorise pas d'étanchéité.
Un mors dont les canons et la brisure le permettent confortablement sera donc soutenu en coussin par la langue contre le palais, et le cheval, pacifié, "oublie qu'il a quelque chose dans la bouche.
Selon les dentistes, il "tient la tétine de sa mère"..
Si ou écarte les lèvres avec deux doigts ,on voit ,en effet les dents paisiblement emboitées et la langue qui fait joint -"débordant partout"- surtout à l'espace inter dentaire (barres).
Si on insiste d'avantage, les maxillaires vont se "décoller" et la bouche s'entrouvrir en faisant entendre un net bruit de succion "décollée".
L'inconfort d'un mors gênant cette étanchéité peut venir :de son poids (au-dessus de 250 gr.), de l'épaisseur des canons :trop gros aux commissures ou trop fins sur les barres ,sa taille ..TROP LARGE, comme 85% des mors utilisés (depuis un siècle "d'habitude ")ce qui l'angule vers le palais ,ou, et surtout, le bas de la langue ,que le cheval retire aussitôt et loge ailleurs.
Aussi de sa densité qui le rend "cognant" aux dents (et froid et collant l'hiver)comme de la taille de la brisure (grosseur du fil)souvent trop petite et plus proche du clou que de la mamelle!
La libre et inquiétante pendulation du mors, enfin , (cessant en présence d'une muserolle!), au bas de montants à l'oscillation aléatoire selon la position de la tête - et dont la géométrie "à déformation" se fait d'autant plus compliquée à prévoir qu'il y a plus de brisures- sont facteurs de stress aggravant.
Les chevaux testés ont plébiscité un mors en INOX 18/10e ;CREUX ; de 250 gr ,de petite taille:115; aux canons de 18 m/m contournés en creux coté langue et barres.
.La forme du Verdun (ou aiguilles)adoucit le contact -égal sur les deux maxillaires- aux commissures (anneaux et olives à prescrire).
Le pronostic est différent pour la "sortie de la langue" le cheval la maintenant sortie ,pendante à l'exterieur de la bouche.
Ce phénomène, extrêmement fréquent dans les courses, procède non pas de la bouche mais d'un traumatisme avec ou sans pathologie installée de la région de la nuque.
Dangereusement situé juste au creux de l'angle fermé constitué par le frontal et la têtière, le fragile cartilage annulaire sort verticalement du rocher pour servir d'axe (télescopique et rotatoire) à la conque de l'oreille.
Cette petite et sensible mécanique de précision, elle même dotée d'un muscle de réglage appelé "le tragicus"!est soumise à de multiples "raclements et percussions" par la tranches des têtières qui entraînent des concussions cartilagineuses (avec ou sans blessures, avec ou sans abcès selon leur fréquence)qui perturbent la modulation normale de la pression atmosphérique de l'oreille interne, siège de l'équilibration de vitesse et de la proprioception .
Comparable chez l'homme à l'oreille "collée" par une descente en avion-dépressurisation- le cheval doit rétablir la juste pression de son oreille perturbée.
Il y parvient en "tirant sa langue à l'extérieur".
Cette traction se communique à l'oreille interne par la corde du tympan ,"câble" partant de la base de la langue et traversant tout le pharynx ,tympan inclus pour s'attacher au fond de l'oreille.
On peut ainsi diagnostiquer l'oreille diagonalement opposée à la sortie de la langue comme celle (la plus ) lésée.
Le mal vient alors de la zone de la nuque et des harnachements qui la compriment.
Tout effet des embouchures à bras de levier :
brides , Pelham , Goyoaga, Releveur, Pessoa,agissant prioritairement sur la nuque (d'où leur effet abaisseur..et saccageant sur les oreilles).
Mais il est aussi un effet moins connu et pourtant très nocif:
le serrage de la muserolle provoque une compression très forte de SON MONTANT autour de la nuque (au point, le plus souvent, de ne plus pouvoir y faire pénétrer le doigt).Ce sont alors les 26 veines des 26 muscles -qui mobilisent les deux oreilles -dont le retour sanguin au cœur est interrompu (défense d'encensement)
C'est le lieu d'indiquer qu'un retour de sang veineux au cœur -supérieur à 4% -peut entraîner un incident cardiaque.
Metalab fabrique un mors de filet Verdun excellemment contournés pour ses canons (dans le bon sens) et sa brisure à gros fil -creux- en Inox 18/10e (soyeux) de 250 gr.
Alliance Back Lift fabrique un bridon ostéopathique ,le Ear Band, que vous devriez pouvoir vous faire confier ,à l'essai, et qui est conçu pour dégager la zone de la nuque de tout appui ou compression .
Bien à vous;
Michel Raffit
Sur le passage ou sortie de la langue,merçi de bien vouloir corriger en lisant (1 er Par:)
Le passage de LA LANGUE PAR DESSUS LE MORS...
Avec mes excuses;
Michel Raffit
Bonsoir,
Merci pour cette plaidoirie intéressante.
Soyez aimable de confirmer ou infirmer :
.La forme du Verdun (ou aiguilles)adoucit le contact -égal sur les deux maxillaires- aux commissures (anneaux et olives à prescrire).
"anneaux et olives" à prescrire ou à proscrire ?
Merci de lever l'ambigüité.
Très belle réponse, merci.
Où est il possible de se procurer ou de consulter l'étude à laquelle vous faites allusion?
D'avance (re) merci.
Bien à vous
Fred
Attention!
Business! Même si l'approche est sympathique.
Désolé.
Merci Michel,
C'est une reponse vraiment instructive. merci pour prendre le temps de la composer.
Je ne serais pas aussi affirmatif que notre ami Christopher mais, je me souviens avoir eu des difficultés avec une bride. Ce que nous dit Michel correspondait assez bien à quelques développements prêts.
Cette gêne en réalité, provenait d'un frontail trop court qui après remplacement, a permis que tout rentre en ordre.
Business ? :
Why not ?
Je ne fais pas le bonheur des selliers, je suis leur cauchemar..... j'ai les meme brides et filet d'il y a 20 ans et des selles tout aussi vieilles donc je fais changer le rembourage quand j'en ai besoin, ...... :D
Je suis plutot fidele a ce qui marche.....le baucher et la muserolle allemande. PS: ce n'est pas parce que j'ai une muserolle allemande que je la serre a outrance.....j'utilise ce que mon grand pere utilisait....
Sandra Mesrine