pensée de la semaine
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Il faut tenir compte de la nature humaine! le but du jeu est d'essayer de devenir le meilleur ! et d'y parvenir.
Alors qu'en est il quand on se rend compte que ce n'est pas l'honnêteté qui est récompensée ? et qu'avec un petit dopant cela passe mieux ?
Je suis désolée Valladier mais les problèmes de dopages révélés ne font qu'avérer cette partielle perversion du système. Et heureusement que tout le monde ne triche pas!
Et le fait de briller ou pas en compétition n'a rien à y voir ! c'est bien souvent l'argument qui est avancé pour éviter les questions qui dérangent.
Mais il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, cela existe à tous les niveaux et le cheval ne parle pas pour se défendre de pratiques dangereuses pour son intégrité phyisique et mentale. C'est donc à nous d'être vigilant pour lui c'est notre devoir.
il n'est pas utile de faire de la compétition pour connaitre la nature humaine, elle s'exprime depuis des millénaires.
« Il y a deux sortes de compétiteurs : celui qui y va pour la confrontation gratuite et celui qui y va pour la gagne »
Confrontation gratuite : avec qui sinon avec soi même !
Pour la gagne : Le masochisme serait il la règle ?
Si il n’y avait en compétition que ces deux catégories les détentes seraient très courtes…L’on n’y va aussi pour se juger, préparer des chevaux, des cavaliers, apprendre oui surtout apprendre.
Cela semble une maladie bien française que de chercher à stigmatiser, mettre en catégories, les bons, les méchants, ceux qui savent, ceux qui ne savent pas. Par contre venant de « professionnels » c’est assez révélateur de l’impact négatif qui est installé chez les élèves à priori.
Si vous parlez de la compétition de « haut niveau » effectivement les dérives sont nombreuses et personne ne peut accepter de les justifier pour des raisons de promotion personnelle et d’exigences économiques. Mais un compétiteur qui « veut » gagner n’est pas forcément assujetti à ces « contraintes ». Il a son libre choix aussi je persiste à dire que les affirmations péremptoires sur la compétition doivent être pondérées et intellectuellement justifiées.
La compétition n’est pas le seul lieu où des cavaliers sans scrupules s’acharnent et violent les chevaux. C’est l’éthique dans son entier qu’il faut considérer et le comportement des hommes quant à leur tendance dominatrice. Je ne crois pas qu’un cheval soit plus respecté lorsque dans le silence d’un manége l’on insiste pendant des heures à tordre une encolure, à chercher un piaffer, à lui faire passer vingt fois le même obstacle…Non la compétition n’est pas le seul exercice qui mérite l’opprobre...malheureusement
malgré tout il y a quand même une difference entre les compétiteurs haut niveau et les amateurs on va dire
c'est que malgré tout les competiteurs haut niveau sont quoi qu'on en dise de très bon cavaliers maitres de leurs équitations mais on fais leur choix de la competition
et de tout faire pour gagner la médaille d'ou produit dopant Rolkur etc .... c'est vraiment intentionnellement et voulu.
Mais je suis sur que ces mêmes cavaliers s'il devrait dresser pour eux même un cheval il y arriverait sans tout cela mais leur prendrait plus de temps et peut être
moins spectaculaire ... car pour le moment il suffit d'aller voir les ventes de cheveaux des gros eleveur ... on montre sans arret les formidables allongements et
tout le monde est debout à frapper des mains et à crier fantastique.....
Par contre les amateurs en "générale" ... font des erreurs par méconnaissance, pas manque de tact de travail d'explication ...brèf ne sont pas tjs conscient de
ce qu'ils font ....
J'ai bien dis en général..... car évidment il y a de tout dans tout .... mais le haut niveau est en plus une vitrine de l'équitation c'est celle qu'on montre..
donc percu comme un expl....
Mais on se rend compte maintenant "Dans tous les sports" que les enjeux financiers commerciaux pousse tous les sportifs à tout faire pour briller gagner...
Maintenant cela à aussi un bon coté que l'on se rende compte de cela ... car malgré tout cela commence à bouger ... par contre si on ne se serait pas rendu compte
alors ?????
Donc même dans le négatif il y a du positif...
Osiris, Votre position rejoint en fait celle de l'auteur de la pensée de la semaine :
...les préparatifs d’une épreuve publique sont particulièrement féconds, parce que le puissant ressort de l’ambition amène l’homme à des performances inattendues, à l’application et à l’endurance, à la réflexion profonde et à la conscience scrupuleuse.
Pour ma part, comme je l'ai écrit plus haut, je regrette surtout le manque de précaution de l'auteur. Plutôt que d'être aussi affirmatif, je mettrais des réserves.
Pour en revenir à la compétition, on voit aussi de bien vilaines choses à tout petit niveau. J'ai, par exemple, vu dans l'un des gros clubs de ma région, lors d'une épreuve de CSO qui réunissait pas mal de clubs importants, un gamin d'une douzaine d'années matraquer à coups de cravaches son poney qui venait de dérober. Cela sous les yeux de son enseignant-entraîneur, des membres du jury et d'autres enseignants, et sans que personne ne souffle mot.
Il ne faut certes pas en faire un généralité, mais cela existe et n'est pas si rare, à tous les niveaux. D'où mes réserves sur l'affirmation de Müseler.
Dés que l'on aborde le thème de la compétition dite de « haut niveau » et de ses déviances bien peu peuvent apporter des preuves objectives. Dire qu’on l’a pratiquée, que l’on a préparé chevaux et cavaliers malheureusement ne donnent que peu de crédibilité, expliquer que le pire n’est pas l’épreuve en elle-même mais le « travail » à la maison, les transports, les conditions de réception des chevaux (boxes, chaleur, soins) apparaissent comme annexe. Mais allez dans les »grandes » écuries et le plus souvent vous verrez un niveau de soins qui malheureusement a en grande partie disparue aux niveaux inférieurs autant que chez les privés. C’est donc l’ensemble du phénomène qui doit être pris en compte et toujours focaliser sur la compétition est une forme de cécité qui cache beaucoup de frustrations. Il serait bon que chacun se fasse une opinion sur le terrain et ne pas se limiter aux quelques affaires qui sont effectivement inquiétantes voir scandaleuses mais ne représentent pas la majorité des situations. Se pose aussi la qualité de l’enseignement, l’acquisition du respect du cheval, la qualité des personnes qui gèrent les structures…etc donc si le débat est très intéressant il nécessiterait un développement de l’ensemble des sujets traitant du respect des chevaux….
Bonjour
Osiris, est-il nécessaire de chercher des preuves objectives quand le cavalier lui-même dit avoir usé d'artifices interdits ?
Qu'il y ait une "affaire" et qu'on ne généralise pas, d'accord ; mais quand les affaires sortent les unes après les autres, on finit par se poser des questions
J'ai du mal à comprendre pourquoi on a besoin de participer à une compétition pour évaluer son travail ; un regard extérieur peut se trouver sans vouloir se confronter aux autres, non ?
france écrit:
J'ai du mal à comprendre pourquoi on a besoin de participer à une compétition pour évaluer son travail ; un regard extérieur peut se trouver sans vouloir se confronter aux autres, non ?
dans la confrontation il y a tout de même quelque chose de grisant, je pense que dés l'enfance on se met en compétition.
Le problème me semble plutôt venir d'un besoin inconsidéré pour toujours repousser les limites et des contingences financières.
Outre les sensations et ressentis de la compétition, l’enjeu que l’on peut considérer selon ses attentes comme objectif principal ou alors annexe, la compétition est d’abord une image instantanée de ce que l’on est capable de faire dans des conditions que l’on ne maîtrisent pas(moment, durée). La pratique solitaire autant que l’observation (vidéo, professeur, amis) n’exige pas la même rigueur. La compétition peut être aussi pour certains avant tout un challenge personnel qui réduit la subjectivité à son niveau minimum. Il est vrai qu’en Dressage la subjectivité a plus de place (juges, amis, familiers) alors que dans les autres disciplines le « résultat » peut au moins être quantifié sans possibilité de chercher des boucs émissaires en cas d’échec ou aussi ressentir la qualité de sa progression. D’autre part étant ce que l’on nomme »pro » la pratique de la compétition apporte l’expérience indispensable pour transmettre aux élèves et estimer l’impact du stress et de sa gestion.
Bonjour
Opinion bien péremptoire et qui aurait mérité d'être explicitée !
Il y a deux sortes de compétiteurs : celui qui y va pour la confrontation gratuite et celui qui y va pour la gagne
Dans le cadre du sport professionnel il semble difficile de faire carrière si on en reste à la première situation. Ce n'est pas un jugement, juste un constat, peut-être erroné
Quant à l'amateur, on peut se demander quel plaisir il peut trouver à s'engager sur une compétition en étant certain qu'il sera toujours mal classé
Pour revenir à ce que disait Yves Katz :
on est forcé de constater que ce n'est pas nécessairement la plus belle Equitation qui glane les médailles actuellement et qu'il y a parfois usage d'artifices
Message édité par: france, à: 2009/07/09 19:50