pensée de la semaine 26

Bonjour Nicole,
Nous avons des activités similaires, je suis devant mon ordinateur, (souris Mac en main) depuis 23 ans maintenant ! (je viens de faire le décompte). Heureusement, à cheval depuis beaucoup plus longtemps.

Chaque présentation du travail sur ce "bidet métallique" me rend mal à l'aise. On nous dit toujours ce que ce n'est pas et l'on définit mal ce pourquoi c'est fait.
Il semble que ce soit la machine pour la kinesthésique à cheval et non pour éduquer le corps à suivre le cheval. Est-ce réversible ?

L'équitation quotidienne corrige mes fatigues musculaires dorsales et principalement le travail des pas de côté. Mais je crois que le travail de la main repose en premier sur la dissociation entre les mouvements du bassin et de la main. L'un accompagne le dos du cheval, l'autre sa bouche. Or, lorsque la main est mauvaise, hanches et coudes chez le cavalier sont associés tant au trot assis qu'enlevé.

Cette réponse n'a aucun caractère détracteur, je cherche à comprendre pourquoi la main n'est pas exercée en mouvement sur la machine du moins sur la totalité des vidéos présentées.
Cordialement.

Bonjour,

Je cite Nicole:

j'amortis les mouvements par le jeu de l'articulation de la hanche et plus par le jeu de mes lombaires.

Au galop, le BG se pratique très facilement par ouverture maxi de l'angle tronc-cuisse au troisième temps de l'allure, auto-étirement etc... OK. Et tout le monde se réjouit de contenir son cheval au galop sans action appréciable des mains...Et il y a transfusion d'élégance de l'homme à l'animal!

Au trot, c'est une tout autre histoire. L'allure n'étant pas basculée (un postérieur s'engage quand l'autre se désengage), la posture du cheval reste "relativement" égale.

Alors...

Mais comment se passer du jeu du rein au trot assis, même si l'on a les cuisses totalement relachées?

En un mot, ma question est la suivante: "Le BG peut-il de définir au trot?"

Si quelqu'un ici veut bien se donner la peine d'enseigner un sot, je le remercie d'avance.

Amicalement.

Bonjour

on dirait une querelle des anciens et des modernes (là, me manque vraiment un smiley rieur )

@Bruno

Je plaisantais avec les mains, excusez-moi

Et je suis bien d'accord avec vous : on ne parle jamais de la main, ni au sujet de ce cheval de fer, ni même dans les manèges

Après les précisions de Nicole, on peut comprendre que le cavalier, mieux en place, plus conscient de son corps, va avoir des actions plus précises et moins parasitées par des défauts d'assiette...d'où plus de confort pour lui et pour le cheval

Je suis une deuxième sotte qui demande à être éduquée, et même bien plus sotte que Cunningham, parce que j'ai eu l'impression que la manipulatrice fait jouer le rein (plus sur ces vidéos que sur les premières vues quelques jours avant)

Pourquoi ce cheval de fer ne s'est-il jamais approché à moins de 3 heures de route ? ça m'éviterait d'avoir l'air de dénigrer, alors que ce n'est pas le cas

Nadine

Outre ce que vous aurez à penser, essayez s'il vous plait de vous rappeler aussi toutes nos questions pendant l'expérience

Message édité par: france, à: 2009/07/24 19:39

Plus on est de sots plus on rit!

Ayant trop de bouteille pour croire aux remèdes miracles, surtout dans la chose équestre, je réitère lourdement ma question:

"Peut-on introduire une notion de Balancier Global, en dehors du galop, dans ces deux autres matériaux travaillés par l'artisan-cavalier que sont le trot et le pas?"

Personnellement je pense que oui, à cause des infimes rotations du corsage (donc du pommeau) vers la droite et vers la gauche provoquées par l'ouverture et la fermeture des bipèdes latéraux, lesquelles peuvent justifier un jeu alternatif des angles cuisse / tronc...

Dans la poursuite de l'assiette, toujours perfectible, c'est un de mes axes de recherche.

Mais j'aimerais beaucoup recevoir vos impressions là-dessus.

Amitiés.

Message édité par: pianissimo, à: 2009/07/24 21:18

j'ai donc fait ma séance de "cheval de fer" comme je l'appelle.

Mon fils a aussi testé et j'ai vu la différence entre le début et la fin de la séance.

déroulement :
au sol étirement et échauffement
puis sur le simulateur
1-mise en place de l'assise et des jambes
2-mise en route pour permettre de prendre contact et pour l'observation
3-explication : les vertèbres n'étant ni étirables ni compressibles le but est d'éviter d'amortir les chocs au travers d'elles.
eviter tous les mouvements parasites qui genent le cheval : comme coup de fesse du cavalier pour avancer etc
4-prise de conscience de son corps de ses mouvements avec une main sur le thorax et une sous le nombril : le vut est que les mains ne se rapprochent pas durant les mouvements
==>étirement de la colonne par la nuque et vers l'arrière (comme un pantin tendu par un fil au dessus de sa tête.

il y a parallèlement controle des jambes et des bras et mains
épaules tombant naturellement coudes fléchis le long du corps pas de poignets cassés pouces en dessus

bref du grand classique comme équitation avec l'avantage d'être pris en main pour corriger les défauts de postures et les mouvements involontaires.
on travaille aussi la position pour faire tourner le cheval : le haut du corps d'abord
puis le dépard au galop travail sur la posture du cavalier inddépendance des aides
puis la jambe isolée (pour qu'elle soit vraiment isolée) de la cheville à la hanche sans jouer du talon.

cela m'a bien été présenté comme un complément pour le travail du cavalier pour améliorer sa posture et donc son efficacité et soulager le cheval des mouvements parasites
le fait d'améliorer la posture donc décontraction et la main est moins dure car épaules libres non crispées.

alors dans mon cas (toute cassée et musculature crispée) j'ai beaucoup apprécié cette séance qu'il me reste à retranscrire à cheval mais pas de miracle il faut plusieurs séances pour attraper de bons réflexes.
il va me falloir dans un premier temps penser à tous les points que j'ai à corriger
mais à la fin de la séance j'avais des jambes en place et efficace des épaules libres un dos sans crispation particulière ce qui me conforte dans cette voie pour me remettre en selle.

Sur mon fils de 14 ans se fut aussi d'un apport intéressant car il a ainsi ressenti comment il devait être et il a aussi vu pour améliorer non seulement son assiette mais aussi son trot enlevé (il tombait un peu lourdement dans sa selle)et son équilibre.

j'ai exprimé ma pensée sur le fait que je voyais ça comme de la kiné
elle ne m'a pas vraiment contredite puisqu'elle corrige bien souvent des personnes qui sont de travers à cheval sans s'en rendre compte ce qui entraine des problèmes pour le cheval lui-meme.

alors vous vous posez des questions techniques trop compliquée pour moi.
pour ce que j'ai compris désolée pour la syntaxe je vais faire simple
le galop nous fait ressentir un mouvement de roulis en oblique le pas et le trot ne donne pas la même sensation c'est donc en corrigeant notre attitude que nous devons arriver à llimiter les chocs du trot
c'est en nous grandissant vers l'arrière que nous amortissons au lieu de nous tasser sur notre nombril
donc pas de dos cambré et pas d'attitude vers l'avant (sauf trot enlevé et suspension)il faut permetre l'ouverture de la hanche pour lui permettre de jouer librement son rôle d'amortisseur (si j'ai bien compris)
là encore j'ai entendu des choses du passé comme pour allonger le galop on se grandit vers l'arrière et non on ne se penche pas en avant
le jeu de notre bassin accompagne le cheval et n'anticipe pas (jai entendu cela dans la bouche de C CARDE à Strasbourg alors que Josette devait exécuter du piaffer : "attendez votre cheval n'anticipez pas avec votre assiette")

double
désolée pour le texte j'ai voulu faire vite et la ponctuation doit être un peu absente mais pas les fautes d'ortograf

Message édité par: nad57, à: 2009/07/27 23:22

nadine il me semble que votre expérience de cheval mécanique ne se soit pas faite avec Isa Danne ( que je remercie d'avance de ne pas voir en mes propos la moindre attaque personnelle ) et ce serait bien de le préciser , parce que le cheval mécanique n'étant qu'une machine , je pense qu 'il est important de chaque fois préciser avec qui on le pratique , les approches n'étant pas exactement les mêmes , ne serait ce que par la personnalité de l'intervenant .(et en la matière il y a sur ce " marché " plusieurs personnes , qui n'ont pas compris les mêmes choses !
on ne peut donc pas parler d'une machine ( qui n'est qu'un outil ) sans préciser la démarche de la personne qui s'en sert ; ce qui bien sur est toujours délicat sur un forum , où chacun prend vite la mouche ,le mieux restant bien évidemment de se faire une opinion sur le terrain .

je précise que je n'ai fait que survoler le sujet et rebondi sur la dernière intervention ( manque de temps )

J'allais écrire la même chose que Juliette. Pour avoir fait un stage avec Peteris et un avec Isa, j'ai pu constater des différences entre leur approche à tous deux, avec celle de Véronique d'après ce que nous relate Nadine (Nadine corrige moi si je n'ai ps mis la bonne personne) et avec celle des vidéos dont Piotr a mis les liens.
Comme de plus l'outil est sur le marché depuis relativement peu de temps (3-4 ans ?), je pense que les différents intervenants en explorent petit à petit les applications, vraisemblablement dans des voies différentes suivant leur clientèle et leur sensibilité.

Message édité par: masterai, à: 2009/07/28 11:37

j'ai fait une séance avec Véronique qui est installée dans le haut rhin.
il est vrai que j'appelle cette machine le "cheval de fer" par humour.
c'est un outil de travail et la personne qui intervient permet d'en tirer les avantages par son savoir-faire c'est évident !

j'espère juste ne pas avoir déformé ce que j'ai vécu lors de cette séance. je n'avais ni a priori positif ni négatif au début de la séance.

j'avais vu Véronique faire une séance en moselle, j'ai trouvé le principe intéressant, et comme je suis trés curieuse, j'ai voulu tester.
Et je ne suis pas déçue ; il présente une véritable aide pour le cavalier.
mais bien sûr je ne connais que la méthode de travail que je viens de tester et je n'ai pas de possibilité de comparaison.

toutefois mon corps ne m'a pas trompé sur mon impression positive : lors de cette séance je n'ai pas ressenti les douleurs que j'ai habituellement à cheval : douleurs liés à des compensations et donc des crispations.
Il faut dire que l'attention de Véronique est de chaque seconde et elle voit tous les détails et nous corrige en permanence pour nous amener à ressentir la bonne attitude.

La polémique que je découvre à ce sujet me surprend un peu car je n'ai rien vu de contradictoire avec l'équitation bien au contraire !

par ailleur si j'ai bien compris elle a suivi un grand nombre de formations dont kiné ceci explique cela.

double comme souvent je commence et je pars faire autre chose donc je n'ai pas vu le message de Nicole

Message édité par: nad57, à: 2009/07/28 12:02