Avis d'opportunité

Réponse à Frédéric :

Personellement je n'aime pas les machines ( je suis allergique aux répondeurs , aux machins électriques de mon kiné alors que je préfère ses mains et j'ai un ami dont je n'ose vous dire comment il appelle le simulateur de Pétéris ( salut , toi !) ) mais quasi tous mes élèves passent sur la machine ! (et moi aussi d'ailleurs ! j'ai 2-3 trucs qui chagrinent notre colonel et je m'applique à les corriger !)
Dans mon coin c'est avec mon amie Véronique Corbeau-Passadori (equi-ideal [at] wanadoo [dot] fr)qui alliant une expérience de cavalière et de danseuse , a développé une façon très efficace et personnelle de faire évoluer chacun grâce au formidable outil de Peteris !et quand au coût , si l'on viens sur place c'est autour d'une quinzaine d'euros , donc loin d'être prohibitif !(voir en pages réseau du coeur , pour ma part je sais qu'il y a Isa Danne , Véronique Corbeau et Péteris Klavins himself , donc 3 possibilités à travers la France de découvrir cet instrument, mais il y a peut-être d'autres personnes !)

Maintenant , je crois que l'on peut tout faire sans la machine ( mais trouver la position en bg c'est quand même assez rarissime ) et je trouve aussi que si l'on peut par cet outil ménager le dos de nos chevaux , c'est déjà très bien !

Bref , tout ceci est hors sujet , le sujet de base étant l'acquisition de la bête et ses secrets de fabrication ( désolée Peteris, je ne suis pas mûre et si j'gagne assez de sous ...hum je risque d'investir ailleurs )donc je vais arrêter là cette réponse .
bonne soirée à tous !

Message édité par: olry, à: 2008/11/22 18:59

Bonsoir,

Merci de ces précieux éclairage qui me font comprendre :

_ que le coût de la machine n'est pas prohibitif,

_ que son accès est indispensable à une progression dans la légereté, et que depuis la découverte du fonctionnement global, nous sommes sur la voie, reconnue de l'équitation juste (diantre comment a t'on pu s'en passer jusque la? Peut être ne regardons nous pas dans la bonne direction? )

_ que nous "épargnons" par la même le dos de nos chevaux en travaillant sur ladite machine, mais qui s'occupe du dos desdits animaux pendant ce temps?

_ que je dois d'urgence m'inscrire à la prochaine séance de machinisation car le comportement de ladite machine reproduit fidèlement, non seulement les réactions physiques (supposées cf débat de l'assiette) de 650 kg de muscles soumis aux forces du mouvement, des reflexes de maintien de la posture du cheval, de sa volonté, mais aussi les impacts impacts psychiques (action-reflexe/reflexion-réaction) du cheval par rapport à notre position.

Comprenez surtout mes amis que cette ironie est bonne enfant, j'essaye juste de faire en sorte que nous nous posions des questions, même si les réponses paraissent évidentes.
Beudant disait, à peut de choses près, que notre mal est d'essayer de parer les mauvais effets plutot que de d'en anihiler les causes.

Amicalement,

Fred

VENIN Frédéric écrit:

_ que nous "épargnons" par la même le dos de nos chevaux en travaillant sur ladite machine, mais qui s'occupe du dos desdits animaux pendant ce temps?

Fredéric, pas de problème pour moi que vous fassiez de l'humour, mais suis-je totalement idiote ou certaines de vos phrases (comme celle ci dessus) sont elle également incompréhensibles pour les autres?

Petites précisions pour Frédéric (et les autres):
- un stage sur le simulateur, c'est un stage pour améliorer la posture du cavalier. Le cheval n'est en pas le centre, même s'il y est présent car on met en application à cheval ce qui a été acquis sur le simulateur (donc le vrai cheval, il travaille aussi !).
- l'objectif du simulateur n'est pas de reproduire fidèlement un cheval mais de donner au cavalier un moyen de s'entraîner au fonctionnement en balancier global. Le simulateur de Peteris n'est pas un cheval. C'est une machine dont les mouvements réguliers, dont on peut faire varier la cadence, permettent de travailler dans la durée (une vingtaine de minutes) la façon d'amortir un mouvement comme celui du trot ou du galop, en se centrant sur son corps, sans avoir à gérer en parallèle un vrai cheval.
On peut aussi y travailler par exemple les départs au galop et les changements de pied. Dans ce cas, il ne s'agit pas de suivre une machine qui simulerait ces airs mais de donner l'impulsion nécessaire à la machine et entretenir le mouvement pour qu'elle soit "au galop" ou aux "changements de pied". Ce n'est pas le cavalier qui suit le cheval, c'est la machine qui suit le cavalier, grâce à des degrés de liberté. Si la machine a les bons mouvements, le cavalier sait qu'il a produit la bonne impulsion, celle qui lui permettra de demander le mouvement au vrai cheval puis de suivre le cheval ensuite.
- il y a des gens qui montent naturellement en balancier global. D'autres qui y arrivent sans le simulateur. Le simulateur est un facilitateur pour ceux qui n'ont pas ces facultés !
- le balancier global n'est pas le seul mode de fonctionnement du dos permettant d'accéder à la légèreté. Mais dans mon cas par exemple, cavalière sans grande souplesse naturelle, c'est celui que j'ai trouvé le plus accessible car il fait fonctionner l'articulation de la hanche qui me permet une plus grande amplitude d'amortissement que le seul jeu de mon dos, parce que l'articulation de ma hanche est faite pour bouger au contraire de ma colonne vertébrale.

Le simulateur est un outil de plus dans la palette des possibilités dont on dispose pour s'améliorer, pas un passage obligé !

:) :)

Merci à vous de m'entretenir avec bienveillance.

Nicole dit "Dans ce cas, il ne s'agit pas de suivre une machine qui simulerait ces airs mais de donner l'impulsion nécessaire à la machine et entretenir le mouvement pour qu'elle soit "au galop" ou aux "changements de pied"."

Moi qui croyais que l'impulsion était une qualité surtout psychique du cheval. Mais aussi que le cavalier était posé au poste de commande donnant des indications via les aides pour que le cheval exécute les exercices, et non un judoka le soulevant/orientant/l'impulsivant par je ne sais quel assiette/impulsion.

Je comprends de plus en plus que je suis loin de la Vérité, et qu'il me faut encore réfléchir beaucoup.

Fred

Le mot impulsion a plusieurs sens et je l'ai utilisé dans le sens physique de "communiquer un mouvement" et pas dans celui qu'on utilise en équitation.
Pas facile de traduire sa pensée par les bons mots...
(que je ne suis d'ailleurs pas sûre d'avoir trouvés !)

Pour Mr Venin,

Sachez que le fonctionnement en Balancier Global n'est pas "nouveau" mais a été "identifié biomécaniquement" par Pétéris. Donc pas d'invention, Beudant, Oliveira...et d'autres grand écuyers étaient en BG.

Songer juste a l'intérêt pédagogique de cette outil. Il est bien plus facil de faire travailler le cavalier sur ses sensations, pour ensuite les reproduire a cheval. Cette machine ne remplace pas le travail à cheval elle le complèmente.
Et oui les gens faisaient comme ils pouvaient avant, et maintenant il y a un simulateur ....bon et alors....tant mieux pour les chevaux et les cavaliers.
C'est un outil véritablement intéressant, mais qui ne se substitue pas aux heures passées a cheval, il fait gagner du temps d'un point de vu de l'évolution du cavalier mais il faut aussi monter sur un cheval.

Au sujet de l'exercice ou il faut "créer" le galop il n'est pas a utiliser directement a cheval c'est un exercice, on est d'accord qu'a cheval il ne faut pas pousser, et le moins on en fait le mieux c'est pour le cheval et pour l'équitation. Cet ex apporte juste au cavalier de npmbreux avantage comme une ,véritable connaissance de ses propres "irrégularités"( on parle toujours de celles du cheval), développe la capacité d'utilisation des ischions(travail de 2 pistes, départ au galop, changement de pied), ...

Un des but du travail sur simulateur est l'économie gestuelle a chvl.

isa

Message édité par: Danne, à: 2008/11/26 04:20

Merci, Isa, pour ces précisions

Et oui les gens faisaient comme ils pouvaient avant, et maintenant il y a un simulateur ....bon et alors....tant mieux pour les chevaux et les cavaliers.

Tant mieux pour les chevaux et les cavaliers qui peuvent en faire l'expérience, c'est certain. Ne serait-ce que par son caractère innovant, ça doit être intéressant. Il peut être aussi utile d'avoir une réelle appréciation de la façon de se tenir et de se comporter à cheval

Mais il y a peu de simulateurs ; on peut supposer que leurs accompagnateurs ne se déplacent pas en-dessous d'un certain nombre de participants

Et comme, par ailleurs, toutes les personnes qui ont participé à un stage sur le simulateur en sortent en disant qu'elles ont découvert beaucoup de choses, et même que ça les a amenées à revoir complètement leur position, la question reste : est-il possible de comprendre le balancier global sans passer par le simulateur ? (non qu'on ne veuille pas, mais quand on ne peut pas)

Bonjour,

Je vous remercie des ces explications, sincerement.
Quelle que soit la position que l'on peut avoir quant au rapport assiette/équitation elle auront été très objectives et si je croise un jour un de ces simulateurs, pas dit...

Je suis aussi satisfait que nous ayions pu échanger 4 pages sans que le débat ne dérape.

Pour toutes ces raisons, merci, à bientôt sur un autre sujet je l'espere.

Fred

Bonjour,
Le principe du simulatuer m'intéresse également.
J'avais le souhait de faire venir un intervenant dans mon centre équestre, cependant j'ai des difficultés à réunir un nombre significatif de participants (le cout financier freine un peu les gens).
Si toutefois le projet pouvait interésser d'autres personnes peut être pourrions nous imaginer un regroupement.Le club pouvant mettre son club house et un petit manège à disposition.
J'habite dans l'est parisien.
Cordialement
Béatrice