LETTRE OUVERTE A LA FEDERATION
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Hum, meme en ayant relu attentivement, je trouve ce texte par certains aspects peu réaliste et par d'autre trop contraignant (l'obligation de formation par exemple; j'ai connu bien des autodidactes qui feraient rougir de honte bien des cavaliers "formés").
Je ne comprend pas ce que vous attendez d'une telle pétition, quelle suite espérez vous de la fédération?
Je n'attend en fait pas grand chose de la Fédé qui se moque bien du cheval et du cavalier et des enseignants et qui par la voix de son président ose tenir ce genre de propos ( même pas peur du ridicule )
Le succès de ce championnat réjouit toute l'équipe fédérale. 687 enseignants engagés. C'est le plus
grand rassemblement d'enseignants d'équitation jamais réuni à ma connaissance. Votre
participation à ce championnat est une magnifique façon de montrer le beau visage de la réussite
de l'équitation en France. Enseignants et compétiteurs, vous êtes la référence des cavaliers qui
vous suivent sur les terrains et à qui vous faites partager votre goût pour la belle équitation dans un
bon esprit sportif.
Je constate par ailleurs, que nombreux cavaliers désirent apprendre l'équitation "juste", ils sont arrivés par amour du cheval à pratiquer ce sport. Certains arrêtent car trop déçus, d'autres se tournent vers des gourous pseudo-éthologues. D'autres encore suivent aveuglément des enseignants minables ( ce n'est pas de leur faute, ils transmettent ce qu'ils ont appris cad pas grand chose). Au final c'est le cheval qui trinque, il doit supporter des mors de plus en plus sévères et des cavaliers avec une assiette aproximative. Pour sauter le WE c'est bien suffisant puisque nous avons même des champions de France de 5 ans en mini-hunter et des champions de France sur 60 cms. Bientôt ils vont aller enterrer les barres......
je constate aussi que des personnes bien intentionnées, achètent des chevaux, parce qu'ils aimeraient se promener à cheval le dimanche. Mais, ils ignorent tout du cheval. Et bien souvent le cheval fini seul au fond d'un pré jusqu'à la fin de ses jours > j'ai un tel rescapé à la maison. Je peux vous assurer que redonner confiance à un tel cheval n'est pas chose facile, sans parler des carences physiques gravissimes et irréversibles. Nous avons mis 3 ans ...
Une charte n'empêchera jamais les dérives, mais elle serait un rappel "moral": être cavalier et/ou propriétaire d'equidés ça ne s'improvise pas. Ca n'était pas le cas hier, ne l'est pas aujourd'hui et ne le sera pas demain...on a à faire à un être vivant, pas à une mobylette. On s'en sert pour son plaisir ou pour gagner sa vie, la moindre des choses est de le respecter un minimum. Pour moi le maître mot est RESPECT (oui je sais je suis utopiste ) et si cette pétition est un coup dans l'eau tant pis, ce n'est pas grave; peut-être que dans 1 an ou 2 ans ou 10 ans on se souviendra de cet appel et certainement que d'autres actions auront été menées. Il suffit parfois d'un tout petit grain de sable pour enrayer une machine. Je pose mon grain de sable et si j'en avais les moyens je déverserai toute une plage!
Je pense que comme toute chose demandée au gouvernement, il faut demander trop pour obtenir le juste.
Mais il est clair que certains points sont parfois contestables.
Je pense notament à un examen à passer pour prouver l'aptitude à la détention. Je connais le cas avec les chiens de prairie (petits rongeurs des plaines d'Amérique) qui font partie des NAC (nouveaux animaux de compagnie) et dont l'adoption est régie par la DSV (en France). Il existe un examen pour obtenir le certificat de détention.
Hors, il est des gens qui en possèdent depuis des années et qui sont tout à fait aptes à s'en occuper sans pour autant connaître les noms latins des différentes espèces et des différentes maladies connues.
Mais cela partait d'une bonne intention : celle de préserver le bien-être de l'animal.
Il est probable que certains points peuvent paraître sévères
Cependant, pour reprendre votre exemple, Laurence, on peut supposer que les personnes qui possèdent un chien de prairie et s'en occupent assidûment n'auraient aucun mal, le cas échéant, à obtenir brillamment un "permis de posséder"
Tout comme nos grands parents n'avaient pas besoin d'apprendre à s'occuper d'un cheval : de trait ou de selle, le cheval était répandu dans les campagnes et les ruraux, au moins, savaient faire
Mais que dire de certains propriétaires actuels qui ne voient dans leur cheval qu'un faire-valoir ? Le vendent quand cette carne est plantée ? Font un heure de reprise sans que personne ne se rende compte que le cheval est boiteux ? Le laissent enfermé 4 jours d'affilée au box et le disent comme si c'était on ne peut plus normal ?
Ces personnes auraient bien besoin d'un permis
Cette lettre ouverte ne changera peut-être pas la politique fédérale, ce serait trop beau.
Elle a cependant au moins le mérite d'exister ; elle peut attirer l'attention sur un fait : nombreux sont les cavaliers ou spectateurs de l'équitation qui en ont assez de cautionner par le silence certains errements
Dans le cas du chien de prairie, et bien non, certains ne seraient pas capables de passer cet examen simplement parce qu'il faut connaître tous les noms latins des maladies et des espèces, parce qu'il faut connaître la dilution exacte du désinfectant ménagé,... Je connais une personne qui malgré un bon vouloir énorme, ne sera jamais capable de retenir tous ces mots savants. Et ça c'est lui qui le dit.
Maintenant, une personne est propriétaire d'un cheval. Il passe son examen et le rate. Qu'en devient-il du cheval ?
Message édité par: sweetmusic, à: 2008/10/29 20:16
je remonte le sujet, à ce jour 100 signataires, qqs BEE2, des eleveurs et pas mal d'enseignants. Chouette...
le chroniqueur de France Info JP laborde a signé sans hésiter ce matin, ainsi que la propriétaire du cheval olympique de Didier Dhennin. merci à eux.
N'hésitez pas à faire tourner la pétition, elle roupille un peu.
je ne sais pas si le problème est directement lié à la fédé mais il est économique : combien de cavaliers seraient près à voir doubler voire tripler le prix d'une reprise pour pouvoir avoir des enseignants vraiment formés (beaucoup en savent moins que moi (et j'ai au galop zéro...)), vraiment payés, qui enseignent vraiment plutôt que de curer les box, d'avoir de vrais chevaux/poneys d'instruction et qui ne finissent pas à l'abattoir...
c'est une bonne question !
si on observe les tarifs des clubs, on constate qu'ils sont pour la plupart entre 15 € et 20 € pour 1 heure, quelles que soient les infrastructures, le nombre de personnes travaillant dans le club, la qualité de la cavalerie et de l'enseignement, etc...
donc, soit les clubs considèrent que c'est le prix acceptable par le client moyen, soit on le leur a dit
doubler ou tripler le prix serait certainement dissuasif pour pas mal de gens ; mais ne pourrait-on pas ajuster le tarif de l'heure à l'objectif du cavalier ? Une personne qui se satisfait de tenir à cheval pour faire quelques balades pourrait ainsi payer moins cher qu'une autre souhaitant se perfectionner dans une discipline, ce qui demande à l'enseignant un tout autre travail
Pardon effectivement j'ai amalgamé la pétition et le message de Catherine Poder mentionnant le statut du cheval.
Du coup comme la démarche me paraissait aberrante je ne suis meme pas allée lire la pétition elle meme (ou très en travers).... Je retroune la lire avec les idées mieux rangées alors, cet amalgame défait....
PODER Catherine écrit: