Muscler la ligne du dessus
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
KATZ Yves écrit:
Quant à l'allègement de l'arrière main, vous ne me contredirez pas si j'avance que sa plus grande disponibilité favorise le fonctionnement des postérieurs; et qui dit disponibilité dit décontraction et qui dit décontraction dit allongement des masses musculaires; laquelle autorise une plus grande amplitude des foulées, donc un meilleur engagement des postérieurs.
Bonsoir Yves,
si je suis votre logique j'augmente l'amplitude des foulées des postérieurs en surchargeant les antérieurs, donc en empêchant les antérieurs d'augmenter leur amplitude pour suivre les postérieurs... tout ça va finir le nez dans le sable !
Essayez à poney, on s'en rend bien mieux compte tout de suite.
Le sable n'étant pas à mon goût, les cailloux non plus, j'essaye d'éviter de géner les mouvements et la décontraction par ma propre décontraction, par ma concentration permanente à suivre les mouvements (particulièrement des postérieurs), et pas de honte à trotter ou galoper enlevé si c'est mieux.
Et j'ajoute : tape-cul - ou plutôt tape-dos - interdit !
cordialement, marie
Marie,
je crois avoir précisé que le travail plus important des postérieurs va permettre un rééquilibrage du cheval.
L'engagement des postérieurs, ainsi que le travail de la ligne du dos va autoriser la montée du garrot et l'allègement de l'avant main, ce qui autorisera une plus grande amplitude aux gestes des antérieurs.
Car si on veut qu'un cheval allonge son allure, il faut qu'il puisse avancer sa nuque, donc étendre son encolure; sinon on assiste à des chevaux qui trottent à la germanique ( l'allongement est alors la résultante d'un geste plus important des antérieurs,très relevé qui ne s'accorde plus avec le mouvement des postérieurs; ce qui se confirme par la perte du parallélisme entre les canons antérieurs et postérieurs au soutien)
Bonjour à tous
Yves,
Sans commentaire votre logique est trop obscure pour moi.
pierrex
Pour réussir un allongement il faut que je rassemble auparavant. Pendant l'allongement si je lache le bout du devant d'un coup mon cheval se déséquilibre, perd en rectitude et en engagement,il ne fait plus bloc, n'est plus compact. En controlant mon bout du devant avec mon assiette et mes mains je peux en effet obtenir une extension d'encolure tout en gardant un fort engagement derrière et en gardant l'élévation de mon garrot, un équilibre presque parfait et un engagement me paraissant identique si mon encolure reste à sa place.
Sans vouloir contrarier personne je peux observer quotidiennement mon cheval (excité à la tombée de la nuit) allonger le galop dans le pré encolure relevée et nez au vent et je vous assure que les postérieurs poussent efficacement! Bien sûr il n'est pas allemand mais portugais mais un cheval reste un cheval.
D'ailleurs M Henriquet dans son livre Gymnase et dressage disait que quand on travaille le nez en bas le cheval ne se relèvera et ne s'en relèvera jamais (j'ai d'ailleurs vu le contraire dernièrement à Authouillet mais je suis trop "baladeuse" pour comprendre la haute équitation)
Cordialement
Irmine
Yves bonjour,
Quand vous dîtes "un allongement à la germanique" voulez vous dire que sans cette extension d'encolure l'équilibre en serait modifié ne permettant pas une extension juste des antérieurs ??
Nathalie Bégou écrit:
Pour réussir un allongement il faut que je rassemble auparavant. Pendant l'allongement si je lache le bout du devant d'un coup mon cheval se déséquilibre, perd en rectitude et en engagement,il ne fait plus bloc, n'est plus compact. En controlant mon bout du devant avec mon assiette et mes mains je peux en effet obtenir une extension d'encolure tout en gardant un fort engagement derrière et en gardant l'élévation de mon garrot, un équilibre presque parfait et un engagement me paraissant identique si mon encolure reste à sa place.
Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'abandonner son cheval devant lui fait perdre son équilibre dans les allongements. Je dirais alors d'avancer la main en laissant le cheval suivre cette main pour qu'il ouvre un peu son bout de devant tout en restant sur le mors.
C'est justement ça la recherche de la légèreté un cheval qui reste dans l'attitude demandée même quand on détend les rènes
Il doit se soutenir seul sans être "porté " par son cavalier
Il faut lui apprendre à rester dans l'allure et l'attitude demandée sans la pression permanente des jambes ou de l'assiette ni le soutien de la tête par les rènes tendues sur le mors
Je suis en train de lire Beudant "extèrieur et haute école" je vous le conseille
Irmine
quelqu'un peu t il proposer deux ou trois exercices afin de muscler le dos ?
Bonjour à tous
Le cheval est naturellement souple et fort, apte à porter un cavalier si cela est fait progressivement et dans le calme, l'essentiel des problèmes rencontré par les cavaliers sont d'ordre psychique et le malheur c'est que l'on s'acharne à vouloir les résoudre en s'adressant à son physique, on cherche à traiter les effet pas les causes.
pierrex
(Yves pardon, ça je retire.)