LE CHEVAL EST IL VRAIMENT HEUREUX ?
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Fred excuses moi je te site :
"De plus, je me plaît à me rappeler ce que disait un de mes profs de lycée :
"Plus les mots sont compliqués, les raisonnements alambiqués, plus on a de choses à cacher et moins à partager"
"Sans liberté de critiquer, point d'éloge flatteur"
Je n'avais pas conscience
du caractère compliqué des mots que j'essaye d'utiliser de facon précise afin de ne leur pas conférer plusieurs sens.
Du caractère alambiqué d'une opinion qui vise a prendre ses responsabilités sans mélanger les objectifs de l'éducation de nos chevaux, avec leurs origines déja bien éloignées, et leur préoccupations loins d'être si métaphysiques que celle de cacher nos petites lachetés quotidiennes envers eux.
Je tacherai de m'en garder à l'avenir et de verser dans les lieux commun afin d'entretenir notre ignorance et de ne pas secouer la fourmilière.
Merci de m'en avertir :-)
Fred
Demain serait meilleur avec l'aide de tous
Il est évident que s'il n'y avait pas eu l'équitation , dans son sens large, les chevaux n'existeraient peut-être plus de nos jours. Bien que à voir les capacités de survie des chevaux abandonnés en Sud Afrique je crois.....
Il est certain que le regain pour les activités équestres a permis que le nombre de chevaux, en France et dans tous les pays industrialisés, soit en augmentation depuis les années 50.
Mais cela n'a pas rendu les chevaux plus heureux!!
Heureux ils le sont au pré avec leurs congénères et peut être quand ils nous voient arriver, nous la grosse carotte que nous représentons pour eux.Il sont heureux de nous voir car nous leur apportons gite et couverts, mais savent nous faire savoir quand nous nous comportons mal avec eux ( mais il faut être très, très dur pour qu'ils s'en souviennent!)
Etre monté n'est pas naturel pour eux, pas plus que cela est facile pour l'humain. Si cela était le cas, l'équitation serait plus facile.
Monter à cheval est un plaisir, une joie humaine purement égoïste.
Mais l'égoïsme humain peut inclure un respect certain pour l'autre; et c'est une des choses qu'il faut défendre.
Amicalement, yves KATZ
VENIN Frédéric écrit:
Je tacherai de m'en garder à l'avenir et de verser dans les lieux commun afin d'entretenir notre ignorance et de ne pas secouer la fourmilière.
Comment faut-il le prendre Frédéric ?
Tout ce que vous développez Frédéric relève du conditionnement et qu'est-ce que le conditionnement sinon une expression de la soumission ?
Alors.. je ne suis pas complètement d'accord quand on dit qu'il faut laisser le cheval en paix dans un pré pour qu'il soit heureux.
Je m'en suis rendue compte avec mon hongre que j'ai dû mettre au parc 24/24 parce que naviculaire et plus possible de le monter en carrière. Je ne peux désormais faire que des ballades avec lui. Même s'il vit avec d'autres congénères, si je le laisse en paix pendant quelques jours (c'est un cheval pas très sociable, solitaire et s'il a pas envie que je l'attrape, je peux courir toute la journée.), j'ai le sentiment qu'il s'ennuie car il vient me voir, il se laisse attraper, il est vif, plein d'allant. Et je ne crois pas faire d'anthropomorphisme, il suffit de regarder son comportement et dans son oeil (on voit tellement de choses dans l'oeil d'un cheval).
Je pense que les chevaux ont besoin qu'on s'occupe d'eux, mais par contre que le travail ne soit pas trop lourd et surtout pas trop rébarbatif.
excuses moi Frédéric je ne voulais pas te vexer. ce que tu écris est intéressant mais moi j ai du mal a aller au bout de tes interventions. Je crois juste que plus de simplicité, des phrases courtes et des mots plus communs serviraient tes propos. En tout cas, pour moi, qui n'ai pas l'aisance de la langue française de beaucoup cela m'aiderait.
Yves j'adhère à ton propos et j'admire ta pédagogie. c'est vrai que c'est en voulant utiliser l'autre (le cheval) qu'on fini par s'y intéresser... et l'aimer... et se sentir redevable et responsable envers lui.
Renard vous le dîtes implicitement dans vos propos, il s'agit bel et bien de conditionnement, nous avons créé cette situation de dépendance.
Votre cheval s'ennuie seul parce-que le cheval est instinctivement grégaire.
Oui l'Homme en général.. car le cheval est de nos temps un animal domestiqué! Le fait est qu'il apprécie de sortir de son pré régulièrement (pas tous les jours certes)! Donc nous devons aussi faire avec, je pense.
PS mon cheval n'est pourtant pas seul au parc
Post edited by: chapal, at: 2008/09/24 08:42
Bonsoir,
PréScriptum : pardon pour la longueur et l'indigestibilité de ma réponse, d'avance merci.
Encore un sujet très interessant, car il fait plusieurs preuves :
1° Que tous ne manquons pas d'humour, preuve d'esprit, nous ne nous en pouvons que féliciter :)
2° Qu'il s'agit néanmoins dans le concept d'éducation à l'art équestre que tous pratiquons au vu des sujets postés sur les forums, d'un aspect important que notre relation à l'autre.
3° Que pourtant, il ne s'agit que d'une question dont la fond et la réponse ne permettent à personne de progresser (ni cheval ni cavalier) tant objectivement les éléments manquent à pouvoir déterminer l'état " d'heureusité" de nos compagnons, mais aussi le fait que ces "animaux" puissent éprouver ce concept. Mais aussi à pouvoir le mesurer avec honneteté et certitude sans se laisser à l'antropomorphisme que la facilité suscite.
Pardonnez mon pavé dans cette mare de bonne humeur que je partage pourtant, mais encore une fois nos raisonnements sur ce genre de propos conditionnent notre recherche quotidienne de l'Equitation, et si nous nous laissons glisser ici de l'objectivité et du recul nécessaire à une telle activité au sentimentalisme subjectif en mettant en relation des états de faits certes vrais mais qui n'ont rien à voir les uns avec les autres pour en tirer des conclusions, et ainsi nous forger une opinion que nous défendrons et transmettrons, permettez moi, mes amis, de m'inscrire en faux, mais aussi de m'expliquer.
1° ce concept de sacro-sainte "liberté" si chère à l'être humain, est sociologiquement expliqué par les asservissements successifs des différents peuples, et leur extermination ou leur oppression qui en résulte. Comment appliquer de tels principes à des chevaux?
2° Nourrissez chaque jour au même endroit des animaux sauvages, de vrais, au bout de quelques temps ils seront au garde à vous pour obtenir ce qu'ils cherchent à longueur de temps, soyez agréables et protecteurs avec eux, ils quiteront la forêt pour votre salon...
3° Quand bien même ce concept de liberté serait défendable du point de vue de nos compagnons, depuis combien de générations ne l'ont ils pas connue? Nous les avons élevés, choisis, et améliorés comme aucun être vivant n'a pu le faire en si peu de temps, nous devons en assumer les responsabilités!
4° Votre cheval passe les nuits dehors, dans un "grand pré", livré à lui même, aux chiens, aux bruits, aux tigres et aux dragons (expliquez lui qu'ils n'existent pas, si vous réussissez, je m'incline) comment être sûr de son sommeil réparateur? Comment abroder avec lui des exercices demandant une énergie considérable, une concentration exceptionnelle, s'il n'est pas en pleine possession de ses moyens physiques et psychiques?
5° Mettez un box propre, avec de l'eau et du bon foin à volonté à votre cheval, ouvrez la porte, et il y a fort à parier qu'il y passera plus de temps que dehors où il fait plaisir à nos égo de croire qu'il goûte à une chére liberté tant désirée, et qui nous permet surtout de fuir notre responsabilité envers cette chimère que nous avons crée, qui nous fascine, qui dépasse notre imagination en terme de capacité physiques, et que nous sommes bien trop mauvais pour la façonner à l'image de notre rêve...Et qui nous le rappelle chaque jour, parcequ'aujourd'hui elle marche pas droit, elle veut pas se rassembler, sa mâchoire semble moins décontractée et l'angle tête encolure ne s'inscrit pas dans le système métrique artificiel rectangulaire tel que définit par untel qui aura essayé de mettre de simples mots sur un talent extraordinaire qu'il aura, de toute façon emporté avec lui...Alors que en liberté, au moins, elle est HEUREUSE, non?
6° Les animaux, quels qu'ils soient n'ont pas 50 buts dans la vie. Maintenir leur intégrité physique (ne pas mourir) et se reproduire. Pour la reproduction, je n'ai pas d'avis. Pour le reste, manger/boire et la sécurité d'un boxe, dépenser CHAQUE jour l'énergie fournie par la nourriture afin d'être dans un état de repos musculaire les 23 autres heures et ainsi ne pas développer de psychoses, dans une ambiance calme ou les efforts seront importants et mesurés, est une façon de subvenir aux besoins physiques et psychiques d'une manière responsable de nos compagnons.
Alors il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, ces chevaux dont nous exigeons tant, et bien plus si nous n'étions pas aussi gauches, moi du moins, ne sont plus faits pour vivre dehors.
Pour y passer quelques instants tout au plus avec un copain BIEN choisi, en effet, une blessure est très vite faite, et quelque soit l'athlète, passer d'1h30 de travail intense à rien du tout n'est pas bénéfique pour le moral, surtout quand l'athlète en question n'a pas les moyens de comprendre sa punition.
Ou alors et encore une fois tout est question de capacité à être objectif, de l'y laisser en permanence, mais d'en accepter TOUTES les conséquences, physiques et psychiques.
très amicalement, en epsérant un jour pouvoir mettre un visage derri-re tous ces pseudos, mais aussi des chevaux sous leurs selles, et echanger autour d'un bac a sable, en vrai.
Fred
Demain sera meilleur avec l'aide de tous