DE L'EFFORT
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Je pense que c'est important de connaitre les processus d'apprentissage, de les maitriser notamment celui de la stimulation positive : le fait de rendre par exemple après quand on a obtenu ce que l'on désirait de son cheval. Et finalement pour en revenir à la rêne impulsive qui n'est pas si loin du sujet sur la bouche, le cheval ne doit t il pas au préalable avoir était éduqué à la récompense. J'ai envie de dire avoir été rendu intelligent par la stimulation positif. Parce que le stimulation positif ne rend-t-elle pas le cheval questionneur, acteur avec nous et avide de bien faire? La stimulation négatif, la faute sanctionnée ne rend-t-elle pas le cheval craintif, passif, agissant par peur et fuyant parfois dans la rétivité?
Il semble difficile impossible de donner une réponse monolithique.
Chez les chevaux comme chez les humains, il existe plusieurs tempéraments, certains seront enclins au travail, d'autre au jeu et d'autres encore réfractaires. Il appartiendra donc au cavalier de bien connaître sa monture et savoir comment lui demander l'effort.
D'une façon générale, l'homme produit l'effort par raison, le cheval par peur ou conditionnement et arrête par douleur. Cette douleur peut être endogènes (muscles, articulations) ou exogènes (embouchure/main, éperons, etc.)
Effectivement, il serait indispensable de bien connaître le tempérament de son cheval et de le faire entrer dans une démarche proprioceptive, "de stimulation positive". Mais prudence, chaque tempérament à son propre code d'entrée.
L'étude des tempéraments homéopathiques est très éclairante sur le sujet.
— Il y a les surdoués qui ne veulent pas sentir la sueur
— les besogneux qui travaillent sur place n'importe quoi, mais il faut que ça bouge
— les autoritaires qui n'aiment pas la contradiction
— les forts, qui font s'ils veulent bien
— etc .....
Amicalement, bruno
Cher Bruno,
Quels sont les processus à mettre en oeuvre pour faciliter le travail avec ces différents types de chevaux ?
Est-ce que tel physique va avec tel mental nous pourrions alors illustrer ce post ?
Tout en nuance bien sur !
Je vois Bayard que vous avez eu l'occasion d'éprouver des tempéraments avec des résultats.
Claire, désolé, mais la réponse à votre question peut être l'objet d'un livre. Un Forum n'est pas le lieu idéal pour traiter autant d'information qui par ailleurs demandent le temps de la réflexion.
En gros il y a quatre pôles
— 1 le physique du cheval
— 2 le psychisme du cheval
— 3 le physique du cavalier
— 4 le psychisme du cavalier
Le cavalier doit le plus vite possible se mettre au service de son cheval, (régler la main et l'assiette)
Ensuite, il est possible de s'intéresser au cheval dans de bonnes conditions. Malheureusement et trop souvent, le cavalier inexpérimenté tente l'inaccessible : "dresser son cheval".
Je me souviens de leçons, avec des chevaux "maîtres d'école", assez savants pour former les jeunes cavaliers le ressenti était déconcertant.
Ainsi, les demandes de travail tendaient vers la justesse. (beaucoup d'occasions de conflit disparaissaient).
A mon avis il y a deux façon d'aborder la chose :
Celle qui semble la plus facile (mais l'est telle?) serait d'imposer sa volonté au jeune cheval, le passer au moule ... pour moi le résultat est sans intêret et l'on retrouve des chevaux qui souffre à l'effort sentiment que j'ai eu en regardant la vidéo sur le cheval en défense au jeux olympiques.
La seconde consiste à comprendre son cheval à chercher ses qualité, à le comprendre dans son physique dans son psychisme et de s'adapter à lui dans les demandes et ne jamais lui faire peur ou aller à l'encontre de sa nature pour gagner sa confiance. quand la confiance sera acquis, quand le couple sera formé et que l'un aura déteint sur l'autre alors seulement alors seulement pourra débuter un travail très progressif pour évoluer vers la légèreté. Finalement la légèreté ne serait-elle pas la résultante du gout à l'effort du cheval obtenu par une éducation raisonnée et respectueuse du cheval et de son individualité?
BAYARD écrit:
Finalement la légèreté ne serait-elle pas la résultante du gout à l'effort du cheval obtenu par une éducation raisonnée et respectueuse du cheval et de son individualité?
vous pensez quoi de cette idée?
je suis d'accord avec vous bayard, les moules.. c'est vraiment pas bon, et puis" c'est pas du st Laurent,ça ne tombe pas parfaitement"par contre dans la suite de votre explication , vous completez ce que je voulais dire par le sentiment, l'aide suprême, peut etre? amicalement, FS le cheval fait des choses parce qu'il apprecie notre compagnie, nos recompenses, notre reconnaissance ,et tout le retour positif qu'il a dans ce cas, a sa façon il nous aime aussi je crois,dans ce type de relation, et c'est valorisant pour les deux partenaires non?
Je ne sais pas répondre, est ce valorisant pour le cheval. Je ne pense pas que la valorisation soit une notion animale.Je pense qu'il faut plus se rapprocher d'une relation symbiotique comme avec toute les espèces domestiquées. J'ai plus l impression que le cheval est un animal sensible qui a besoin de donner sa confiance de se sentir en sécurité et que la est le secret de la coopération homme cheval mais il s'agit la de ressenti. J'aimerai bien avoir vos avis la dessus?
je ne sais pas, mais quand je me noie dans les yeux tous "degoulinants d'amour" de mes zozos, quand je vois tout ce qu'ils me racontent, comment ils savent accrocher le regard pour que l'on se tourne vers eux, je crois que le cheval est capable de sentir nos emotions, et que l'on deteint sur lui, je crois qu'il ressent l'allegresse comme quelque chose d'heureux, de chaleureux plutot, regardez leurs yeux quand ils reussissent quelque chose .. ils le savent.. enfin bon ; peut etre que moi aussi je deteins!! mais je crois en "un espace de communication" pas forcement très etendu d'ailleurs, ou nous echangeons des sentiments que je qualifierais de "primordiaux"" (je prefere a primitifs) avec notre cheval, et c'est danc ce petit espace que l'on peut aussi loger la légereté; l'art; la connivence leur pierre d'angle...le plaisir.. fs
ça me fait le même effet avec mon poisson rouge .... dingue non ?
amicaleuuument,
Albeeert !
vous êtes ridicule Albert et si vous ne savez pas prendre le temps de regarder et d'aimer votre cheval comme le fait Françoise je ne vois comment vous pouvez le respecter et le pauvre ne doit pas avoir grand chose à vous donner de sa bonne grâce. Il ne vous reste plus qu'à prendre et imposer votre volonté à votre monture. Je crois que Françoise mérite le respect car elle recherche autre chose qui est du terme de la communication et du don mutuel qui permet au cheval d'aimer l'effort.
Bruno je suis absolument de votre avis même si je n'ai pas votre qualité d'expression et que je n'arrive pas à dire les choses avec autant de clarté.
Je crois que l'on met l'accent sur un point important ici : connaitre la psychologie de son cheval. Je crois que l'éducation des jeunes chevaux passe par la. Observer, entendre et comprendre. Je me souviens d un cheval que j ai travaillé, gentil magnifique il avait pourtant un fort caractère. nous avons progressé très vite dans son débourrage parce que ce cheval aimait les défis. Je me souviens aussi d'une jument très sensible et délicate, je l'ai prêtée une fois à des gens de confiance, un mois après j'ai repris une jument presque rétive parce qu'elle avait été agressée dans le travail et qu'elle ne supportait pas qu'on lui manque de respect. après avoir rediscuté avec elle poliment tout est rentré dans l'ordre en quelques scéances.
voila, Bruno, ces exemples pour dire combien vous avez raison .