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la main fixe

39 réponses [Dernière contribution]
Jean M. B.
Déconnecté
Inscrit: 19/08/2008

Françoise (et tous),
Oui, Farao, un cheval que j'ai monté un temps (il ne m'appartenait pas). De bons souvenirs...

Amitiés,
Jean M

François
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2008

Bonjour à tous,

La tenue des rênes "Olireiriste" comme vous l'appelez, les mains quasi collées au ventre ne sont qu'un aboutissement, une conséquence, elle demande un cheval parfaitement rassemblé puisque Nuno Oliveira adoptait cette position de main uniquement dans la descente de mains, à ce moment là, le cheval étant en parfait équilibre, le cavalier soutient son rein et c'est donc le ventre qui s'avance vers les mains.

Une petite question pertinente mais amicale si vous me permettez, adoptez vous cette position de mains avec des chevaux n'ayant pas atteint ce degré de rassembler, et par conséquent, comment faîtes vous pour monter en permanence dans la descente de mains ?

Avec toute mon amitié

François

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

François écrit:

Bonjour à tous,

La tenue des rênes "Olireiriste" comme vous l'appelez, les mains quasi collées au ventre ne sont qu'un aboutissement, une conséquence, elle demande un cheval parfaitement rassemblé

Ahhh, je comprends mieux pour quoi cette position ne convient pas à mon cheval ! merci François pour cette précision.

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Nathalie Bégou écrit:

François écrit:

Bonjour à tous,

La tenue des rênes "Olireiriste" comme vous l'appelez, les mains quasi collées au ventre ne sont qu'un aboutissement, une conséquence, elle demande un cheval parfaitement rassemblé

Ahhh, je comprends mieux pour quoi cette position ne convient pas à mon cheval ! merci François pour cette précision.

Bonjour Nathalie,
oui et de plus si vous faites l'essai, les mains au nombril peuvent être agréables un instant mais dès l'instant ou vous souhaitez agir avec vous n'avez le choix que vers l'arrière (ou vers l'avant), c'est à dire que ça gène les mouvements vers le haut.
Or reculer les mains, Baucher le dit, c'est pas bien.
Pareil quand on a les rênes vraiment trop longues, pour agir on recule les mains au lieu de les monter.
J'aime l'idée de Jean d'orgeix qui est d'avoir les mains devant soi, là où vous les mettriez pour être le plus à l'aise pour enfiler un fil dans le chat d'une aiguille par exemple. C'est donc aussi là que vous aurez les actions les plus précise et les plus fines !
Amicalement, marie

Jean M. B.
Déconnecté
Inscrit: 19/08/2008

François:

La tenue des rênes "Olireiriste" comme vous l'appelez, les mains quasi collées au ventre ne sont qu'un aboutissement, une conséquence, elle demande un cheval parfaitement rassemblé puisque Nuno Oliveira adoptait cette position de main uniquement dans la descente de mains, à ce moment là, le cheval étant en parfait équilibre, le cavalier soutient son rein et c'est donc le ventre qui s'avance vers les mains.

François, je suis obligé de m'inscrire en faux; la position de mains de N. Oliveira, plus ou moins hautes et les avant-bras liés moelleusement au corps, était adoptée dès qu'il montait un cheval; ne serait-il bon de ne pas mélanger main fixe, main basse, descente de mains; tout cela est difficile mais si on se met à mettre tout dans le même panier, on n'y verra plus goutte!

La descente de mains, c'est une action de la main, pas une position plus ou moins fixe!

Une petite question pertinente mais amicale si vous me permettez, adoptez vous cette position de mains avec des chevaux n'ayant pas atteint ce degré de rassembler, et par conséquent, comment faîtes vous pour monter en permanence dans la descente de mains ?

Bonne question! Je crois que la fixité de la main, au moins telle que je la conçois, est particulièrement utile aux jeunes chevaux: elle permet de ne pas créer de résistances inutiles. Un cheval bien dressé souffrira moins de mains mal assurées.

Amicalement,
Jean M

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

je rajoute une couche si je puis me permettre! entierement d'accord!! si on veut laisser un oiseau se poser sur notre doigt, on ne doit pas secouer la main comme un parkinsonnien, la bouche des chevaux idem! si on bouge tout le temps, ils n'ont plus de reference, ne savent plus "ou ils habitent" et bilan soit ils ont le caractère de se dire , et zut! je fais comme si j'etais tout seul :ils passent e travers..et partent en desequilibre sur les epaules (le cavalier va tirer, et ça y est la boucle infernale est bouclée) soit ils se disent, au secours! c'est pas sain ce truc! ça va me peter a la gu..., et ils sont plaqués ,enfermés ,et contractés derriere cette gigoteuse ,ils trepignent et se ruinent copieusement les cervicales, le dos, les jarrets.je suis convaincue qu'il faut trouver l'endroit ou on peut les laisser au bout de ses bras relaxés, tout en ayant nous le buste droit (en equilibre) après un poil plus ci ou çà,demandez a votre cheval ou lui aussi est relax, faites votre compromis, et agissez peu, avec les doigts, eventuellent le poignet dans ce petit terrain là!on va dire au pif 20 cm cubes par main vous verrez c'est magique! le poulain a compris très vite, amicalement a tous , FS (ravie mr Magnan de Bornier!! on ne pense pas croiser un jour quelqu'un dont on a admiré les photos des centaines de fois!)

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

Bonjour à tous

Marie, merci de me répondre vous ne semblez pas vous même, être convaincue par cette position...(?)
D'autre part la question de François semble porter sur la position, pas sur la fixité, non ? Je crois que tout le monde est d'accord pour confirmer l'importance de la fixité de la main (avec liant, comme le précise Jeane).
En revanche je m'interroge aussi concernant cette position. Jean dit qu'Oliveira adoptait cette position avec tous ses chevaux, mais François semble dire que cette position ne convient qu'avec des chevaux rassemblés ("mis")....
Pour mon expérience personnelle je me rends compte que cette position convient moins à mon jeune cheval que les mains placées de part et d'autre du garrot....Ce qui me chagrine est de voir Mr D'Orgeix, pourtant adepte des mains hautes, préconiser des mains basses notamment dans le travail du jeune cheval.....
Bah peut être que tout cela n'est que "littérature" et, comme disait je ne sais plus qui, les mains doivent se positionner là ou le cheval nous le dit....

François
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2008

Bonjour à tous,
Excusez moi Jean, mais je ne fait que rebondir sur ce que je lis dans ce post, La
fixité de la main en est le sujet initial, j’en ai bien conscience, mais, même si je n'ai pas abordé la question de la position des mains le premier je pense que la fixité et la position des mains vont de paire, on ne peut s'interroger sur l'une sans considérer l'autre.

Cette position, comme vous l’entendez, les avant-bras quasi-collés au ventre
prive, en plus des effets néfastes qu’elle peut occasionner si les rênes
sont tendues ( donc hors descente de mains), le cavalier de tout liant avec la
bouche de son cheval.
Prenons la position des mains suivante ( mains devant soi au dessus de la base d'encolure) :
Epaules et bras tombant librement, les coudes liants à demi ployés, les
poignets soutenus et flexibles, les mains dans le prolongement des
avant-bras, les doigts souples.
On constate dans ce cas que le cavalier dispose de plusieurs « ressorts »
lui permettant de rester souple, liant et aimable avec la bouche de son
cheval : Epaules-coudes-poignets-doigts
Prenons maintenant la position les avant-bras au corps et les mains quasi-collées au ventre, coudes
écartés donc :
Le cavalier ne dispose plus que de deux « ressorts » sur quatre puisque les
coudes écartés ne remplissent plus ce rôle, et par conséquent les épaules
étant en amont des coudes ne le remplissent plus non plus, il ne reste donc
plus que les doigts et les poignets dont la marge d’action est restreinte vu
leur position.
Pourquoi se priver de toute cette flexibilité, en équitation, la fixité ne
résulte-t-elle pas de la souplesse et du liant ?

Loin de moi l'idée d'imposer ma vision des choses, j’essaie juste d’éclairer quelques
lanternes, et si quelqu’un
peux me prouver que j’ai tort, j’aurais fait moi-même un pas en avant, c’est
comme ça qu’on progresse, non ?

Amitiés à tous et par Saint-Georges........

BAYARD
Déconnecté
Inscrit: 13/08/2008

absolument de votre avis François, fixité n'est pas contraction. Et à ce sujet j'aimerai vos avis :

doit-on agresser son corps pour prendre la position académique? Cela ne risque-t-il pas de justement provoquer des contractions nuisibles à la fixité?

Jean M. B.
Déconnecté
Inscrit: 19/08/2008

François avance que:

en équitation, la fixité ne résulte-t-elle pas de la souplesse et du liant ?

J'imagine que personne ne contredira cela!

Votre analyse concernant le nombre de ressorts est parfaitement juste, mais pour moi il est justement nécessaire de limiter la capacité des mains à se balader, et la position dont je parle a ce rôle sans pourtant imposer de contractions au cavalier!

Nous en revenons à ce qui fondamentalement nous sépare: vous désirez la fixité de la main relativement à la bouche du cheval, et moi, par rapport à son dos.
Impossible de tomber d'accord dans ces conditions!

Reste à savoir ce qui est bon pour l'équitation; comme je ne prétends pas non plus détenir la vérité, je ne puis que dire que mon éducation équestre comme mon expérience me mènent dans une certaine direction, je comprends parfaitement qu'une autre manière soit elle aussi possible, même si je ne la crois pas aussi efficace.

Pour moi la fixité (moelleuse) de la main est une condition nécessaire pour avoir un cheval avec la tête fixe sans que le cavalier ait besoin de contrôler ou de contraindre cette fixité en permanence. Et vous vous souvenez que j'ai dit que cela n'empêche pas les actions de main qui de temps en temps sont nécessaires. Si on veut instaurer une conversation permanente et polie avec le cheval (entre la main et la mâchoire, voir le beau Dialogue de Baucher qui s'y rapporte), c'est la voie que je sais exister, sans pouvoir affirmer qu'il n'y en a pas d'autre...

À la première question de Bayard, je réponds évidemment non!

Amitiés à toutes et tous,
Jean M