poids du corps
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Christel Kornblum écrit:
Moi pour l'épaule en dedans, j'obtiens le meilleur résultat quand j'accompagne le mouvement par un mouvement latéral du bassin.
........
Mon poids se déplace donc d'un côté et de l'autre je crois.
MarieAvec mon jeune cheval, en accentuant légèrement la pesée sur la fesse du côté où se trouve son poids à lui (donc en alternance droite gauche), ça a l'air de l'aider à décomposer le mouvement quand il tend à précipiter.
Est-ce que ça rejoint ce que vous resentez?
Oui, je pense que c'est ça, et ça doit aider à cadencer l'allure, donc à l'améliorer. Et betement ça donne la direction à prendre : posé de l'antérieu intérieur = on va vers l'intérieur, posé de l'antérieur extérieur = on va quand même vers l'extérieur. Comme mon cheval sait que mon assiette lui indique la direction à prendre, il sait maintenant aussi que ce mouvement c'est l'épaule en dedans.
ma réponse n'engage que moi-même.
je crains que l'utilisation du poids soit un petit jeu dangereux.
Je préfère neutraliser le poids du corps (vous aussi, sans vouloir l'avouer clairement). Moins on bouge, plus le cheval travaille et mieux c'est.
Je pense aussi que si le cheval a du mal à exécuter l'EED c'est qu'il manque de préparation.
En EED, les cavaliers pensent nécessaire de faire la longueur du grand côté !
De grâce, une transition et 2 où 3 battues sont suffisantes au début, et, associées à une transition de contre-EED au bout d'un mois de cet exercice, beaucoup de difficultés disparaissent. (Voire les cercles de Saint-André bien que je les trouve fastidieux car trop longs pour les jeunes)
Ceci n'est que le résultat de mon expérience personnelle.
Post edited by: BLB, at: 2008/08/07 14:39
Bruno dLB écrit:
je crains que l'utilisation du poids soit un petit jeu dangereux.
Je préfère neutraliser le poids du corps (vous aussi, sans vouloir l'avouer clairement). Moins on bouge, plus le cheval travaille et mieux c'est.
Peut-être avez vous raison,
je pense que le résultat positif que je constate est au minimum du au fait que je ne bloque pas le mouvement latéral, ce qui me semble être un point positif, non ?
J'ai l'impression sans pretention que mon attidude est d'indiquer et de laisser passer le mouvement.
marie wrote:
je pense que le résultat positif que je constate est au minimum du au fait que je ne bloque pas le mouvement latéral, ce qui me semble être un point positif, non ?
J'ai l'impression sans pretention que mon attidude est d'indiquer et de laisser passer le mouvement.
Ainsi vu et exposé, je vous comprends mieux.
Il y a toujours une importante différence entre ce que l'on croit faire et ce que l'on fait en réalité.
Je me suis souvent rendu compte que la consigne "discrétion des aides" apporte les bonnes réponses. Par ce moyen on voit moins de décollement d'assiette au changt de pied par ex. Le cavalier interventionniste semble avoir tort, souvent, il est trop pressé et son le cheval n'est pas bien préparé.
D'ailleurs, même sur ce forum, (à ma connaissance) personne ne s'inquiète des mouvements préparatoires à un exercice alors que c'est toute l'équitation. On ne recherche que l'emploi accru des aides et non les moyens physiques du cheval pour "diminuer" les aides.
C'est ainsi que beaucoup de cavaliers parlant de légèreté ne connaissent pas réellement le poids des rênes car tous ces indicateurs contiennent beaucoup de subjectivité et donc d'erreurs.
c'est mon point de vue et qui n'engage que moi.
je pense que les exercices preparatoires sont le vrai travail, ils visent a mettre le cheval a "decouler" dans l'exercice lui meme, quans aux aides ,je pense qu'elles doivent indiquer, puis laisser faire.. par experience , moins on en fait, mieux ça va..je deviens faineante en vieillissant! amicalement FS ps:et d'ailleurs on ne remerciera jamais assez lzs grands maitres qui par leurs ecrits, nous les expliquent, et nous les decortiquent... sinon je ne sais pas comment on ferait! et c'est vrai beaucoup veulent du "resultat" et vite fait... ça gache les chevaux et c'est dommage!
avec ses histoires de poids du corps, j'en viens a me demandé si ça ne depend pas du cheval monté... j'ai monté un cheval cette semaine ou il etait claire qu'il fallait que je reste passive dans l'epaule en dedans au niveau de mon assiéte.
Dans quel mesure alors le poids du corps d'ou t'il être utilisé, necessaire si le cavalier la appris comme aide a son cheval ?
je suis d'accord sur le faite que ça doit resté de toute façon discret. mais certains parlent de juste tournée les epaules, mais de cette façon nous repartissons notre poids différemments, donc l'appuie sur une fesse ou l'autre egalement ?
désolé beaucoup de question pour moi par rapport a ce poid du corp, vu mon petit niveau.
Cordialement
Laure
le malheur en équitation est de vouloir remplacer le ressenti et la fluidité par une technique universelle.
Chaque cheval est un cas, chaque cas a ses exigences.
oui et l'interaction entre le cheval et le cavalier est celle d'un couple, comme de danseurs , où chaque couple a son fonctionnement propre ;qui mène? qui accompagne ?
je pense que c'est un corps a corps dans lequel moins on en fait mieux l'on peut à la fois être à l'écoute de son cheval et rendre celui ci attentif , dans un réel échange .
en faire le moins possible , c'est surtout pour moi chercher à éliminer tous les mouvements parasites , les retenues inconscientes , qui nous privent de dialoguer a la hauteur de l'infini sensibilité des chevaux ... le poids du corps doit être utilisé en fonction de cette symbiose d'action recherchée , et alors on ne se questionne plus de savoir s'il doit être a l'intérieur , l'extérieur, ou autre, mais a ressentir où il est nécesaire avec tel cheval a tel moment pour obtenir le meilleur équilibre du couple . Enfin, c'est ainsi que je le ressens .
je me demande cependant si il n'y a pas de constante tout de même, le macanisme du mouvement de l'epaule en dedans reste le même pour chaque cheval (physiquement et mecaniquement ), alors la différence physique entre chaque cheval pourrait seul expliqué l'utilisation différente du poids du corps ? Il semble a la lecture de certains livre pourtant ( Karl, Racinet ) que les choses sont presentés comme constante d'un cheval à l'autre , du simple faite qu'on prend le cas générale dans un livre uniquement ( ce qui correspond a la majorité des chevaux) ?
Sur le poids du corps dans l'epaule en dedans , j'ai lu des avis contraires pourtant aucun ne me semblait faux dans la logique ....
Laure
SINIGAGLIA Françoise écrit:
Il me semble en effet qu'il y a mécaniquement un transfert de poids. Pour que ce ne soit pas de l'agitation il faut le faire en accompagnant chaque foulée, dans un pas lent pour moi parceque au trot, je n'y arrive pas vraiment, du coup je reste à ma place mais je sens que ça bloque un peu le balancement du cheval. Au début je me force à me détendre, me laisser aller, relacher la tension du dos autrement dit. Je mets mon poids à l'extérieur pour débuter le mouvement et ensuite j'accompagne.
Attention, accompagner n'est pas exégerer, juste aller avec, laisser le balancement se faire, comme le banacement longitudinal au galop.
Mais je ne suis pas sure d'avoir raison, c'est juste mon expérience !