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poids du corps

62 réponses [Dernière contribution]
seera
Déconnecté
Inscrit: 26/09/2006

Bonjour
toujours dans mes recherches sur la position du cavalier et son impact sur le dos du cheval. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer (ou me donner une source) comment choisir le coté du cheval sur lequel le cavalier va mettre son poids dans la volte.
Je vous remercie d'avance et je ne manquerai pas de mesurer l'impact des presssions exercées ainsi sur le dos du cheval entre les différentes options.

Stéphanie Des Ruisseaux
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2008

Bonjour,

Selon mon humble opinion, le cavalier devrait rester assis bien au centre. Le poids à l'intérieur inciterait le cheval à «tomber» dans son cercle, à l'extérieur briserait également son équilibre. De plus, lorsque je pratique les voltes, je prends soin de tourner mon bassin dans le sens des épaules du cheval afin qu'il ne les «bloque» pas.

Amicalement.

- Stéphanie -

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour

pour ma part, je suggérerais de tester/mesurer l'impact du pivot du haut du buste en regard du "centre" de la volte, notamment avec un accompagnement de l'allure en Balancier Global...

Cordialement
Pétéris

Klavins Peter

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonjour,

La réponse est là:

Jean Claude Racinet, "Vers une équitation totale" pages 43 et 44.

Même auteur, "L'équitation de légèreté", pages 81 à 89.

et encore: "Trente-cinq proposition insolentes..." page 115.

La réponse à la question posée est claire, et la démonstration (premier ouvrage cité) est éclatante et renversante de bons sens et de simplicité.

En bref: Poids du corps à l'intérieur.
Hanche intérieure avancée.

Testé, approuvé.

Amicalement.

CARDE christian
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Sans me désolidariser de JC Racinet pour lequel j'ai une très grande estime je me permettrais d'ajouter que, comme la main, la jambe, la voix et toutes les aides le poids du corps est une aide dont il faut user avec " justesse mesure et à propos" en fonction des réactions du cheval et du résultat que l'on veut obtenir.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Merci Monsieur Carde pour ce rappel au tact.

monasson
Déconnecté
Inscrit: 03/06/2008

Je n'ai pas une grande expérience mais en mettant légèrement le poids du corps vers l'avant et du côté intérieur,le cheval rétraissi les cercles, donc pour faire des voltes cela doit fonctionner.

jane
Déconnecté
Inscrit: 07/06/2008

bonjour,

certains chevaux suivent le poids, d'autres résistent, et un même cheval, à mesure que progresse son dressage, peur modifier ses réactions.

d'une manière générale, toute action de buste comporte deux effets contraires ; ainsi, par exemple, redresser le buste pour ralentir le cheval fonctionne très bien mais ce redressement est susceptible d'engendrer en deuxième effet une autre réaction du cheval, l'accélération, si le cavalier ne veille à ramener très doucement son buste au "neutre".

En gros, si j'appuie trop fortement sur l'un des deux plateaux d'une balance à fléau, l'équilibre revient après plusieurs oscillations.

Ce qui fait dire que "moins on en fait, mieux cela vaut."

ce qui ne signifie pas qu'il ne faut rien faire. Rien faire ne relève pas de la légèreté.

Probablement.

Jane Aériks

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Plier les côtes du côté où on veut tourner, rentrer son flanc, avancer sa fesse intérieure sont autant d'aides du corps qui permettent de mettre le cheval sur le cercle.
Confirmé par les paroles de Monsieur Barrey au dernier colloque de l'ENE, le fait de mimer avec son corps le tournant à pied, puis le reproduire à cheval permet au cheval de se mettre dans l'attitude et dans l'équilibre qui l'autorisera à rentrer sur le cercle. Bien évidemment, la main intérieure aidera au pli, contrôlé si besoin est par la rêne extérieure; et la jambe intérieure, en invitant le cheval à engager son postérieur intérieur, indiquera au cheval la mise sur le cercle 'selon le judicieux principe qui veut que toujours la position précède l'action.).
Ps: Seera, il est plus agréable d'intervenir pour cette question sur ce site, les interventions y étant, autant que faire se peut, plus courtoises!
Amicalement, yves KATZ

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

jane écrit:

Ce qui fait dire que "moins on en fait, mieux cela vaut."

ce qui ne signifie pas qu'il ne faut rien faire. Rien faire ne relève pas de la légèreté.

Probablement

Jane Aériks

Bonsoir Jane,
votre raisonnement tiendrait à dire : faire, oui, mais juste et à propos...Ce qui sous entend que s'il on en fait trop, et de façon stytématique, ex sur le cercle mettre la hanche, la jambe, la main, le buste, etc , on pourrait alors faire plus de mal que de bien ?
Sur un cercle je me rend compte que je me contente d'observer 3 points
1) regarder dans ma direction
2) maintenir le cheval dans le couloir de mes aides
3) aller avec lui
mais j'ai sûrement tort, je fais ça "au fehling"...
Jane, pardonnez ma curiosité, mais j'aimerai savoir comment vous, vous abordez un cercle ?
En vous remerciant par avance.
Amicalement,
Nathalie.

jane
Déconnecté
Inscrit: 07/06/2008

bonjour, Nathalie,

Je peux aborder le cercle comme l'indique Monsieur Katz.

Mais Monsieur Carde indique également, avec ses mots, que le cheval commande, et qu'il faut "user avec juste mesure et à propos" des aides.

En d'autres termes, il plaide pour l'économie des aides dans leur juste emploi.

Par conséquent, j'aborderai le cercle lorsque j'ai une connaissance suffisante du cheval sur la ligne droite et sur les courbes douces, et je l'aborderai dans l'allure de mécanisation la plus simple pour le cheval, c'est à dire le pas.

Notez que le pas est, paradoxalement, l'allure la plus facile à détraquer par le cavalier malhabile, mais le pas demeure l'allure de la compréhension pour le cheval, et il donne au cavalier le temps de la réflexion, au moins un petit peu...

Ensuite, je me bornerai à rechercher quelle est la part des aides qui suffit à obtenir ce que je cherche ; je ne combinerai les aides que dans la mesure où cette combinaison s'avère nécessaire, dans le temps (ne pas se presser.)

Un autre point est que sur les courbes douces, j'ai appris, dans la mesure du possible, au jeune cheval à "tourner" non pas par la rêne intérieure qui "prend" et "dirige", même très aimablement, mais par un soupçon de rêne extérieure qui "rend" et "autorise" ; le jeune cheval comprend en général très bien ce signal, ce "feu vert" assez plaisant pour lui, qui a pour avantage immense de ne jamais prendre sur l'impulsion ; de ce fait, le cheval engage la courbe sans rupture de rythme,or cette rupture de rythme est classique dans l'étude des courbes, puis des cercles.

D'une manière générale, et j'ai m'impression de dire une banalité,mais une banalité si souvent oubliée, j'essaye de faire juste ce qu'il convient de faire pour donner un signal audible au jeune cheval.

Puis, il convient de s'adapter aux caractéristiques du cheval considéré ; selon qu'il tombe, évase,pioche, les remèdes sont fort différents, et par premier remède, j'entends les exercices préparatoires au cercle plutôt que les exercices dans le cercle lui-même.

Egalement, les exercices hors la selle sont d'excellentes anti-chambres au cercle lui-même ; l'erreur, et ce que je dis n'engage que moi, me semble être que le cercle ne devrait pas être considéré comme un exercice préparatoire mais déjà comme un exercice avancé.

La longe nous renseigne évidemment beaucoup sur le cheval.

Enfin, je ne vous parle pas des chevaux à rééduquer, car ceux-là sont chaque fois une remise en question, sinon un recommencement, de tout ce que l'on croyait savoir.

Bonne journée,

Jane Aériks