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Reflexions animales

34 réponses [Dernière contribution]
OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

oui nous avons encore beaucoup à découvrir !
quelle joie !

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

En ce qui concerne la notion de "conscience", on peut lire le dernier livre de Marthe Kiley-Worthington et Maria Franchini: "Sommes nous cruels avec les chevaux?":

"Compte tenu des découvertes en matière de comportement animal et en neuro physiologie, au cours des deux dernières décennies, on distingue 3 niveaux de conscience:
1/ quand on a tous ses sens en éveil
2/Quand on est capable d'apprendre, de mémoriser, d'avoir des intentions, des désirs, d'agir rationnellement, de formuler des concepts simples et des pensées simples (même sans l'usage verbal) et de reconnaître des symboles.
3/Quand on est conscient de soi et de l'autre."
...
Jusqu'à preuve du contraire, nous avons de bonnes raisons de croire que les équidés ont une activité mentale assez semblable à la nôtre d'un certain point de vue."

Ha, cette notion de point de vue!

Prenons cette histoire de pomme, qu'évoque Bruno: s'il y a pomme, il y a serpent.
Le serpent est ressenti comme étant le "trompeur", le "tentateur", le "mal". D'ailleurs, dans les sondages, c'est un des animaux les plus détestés.
Or dans la tradition totémique du chamanisme, c'est le symbole de l' intégrité tandis qu'Hermés en fait un symbole de guérison (caducée).
Alors ce serpent, "gentil" ou "méchant"?

Et selon quel mode de pensée faut-il fonctionner dans le cas de la jument évoquée par Anne O' Nyme, celle que sa propriétaire appelle de ce nom écoeurant de "S*l*pe"!
Les défenses de la jument: "vice" ou "souffrance"?

Beaucoup trop d'a-prioris négatifs et de procés de mauvaises intentions de la part des humains envers les animaux qu'ils ont rendu dépendants d'eux...
.

Message édité par: PODER, à: 2008/05/16 14:15

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Prenons cette histoire de pomme, qu"évoque Bruno: s'il y a pomme, il y a serpent!

Oh la la !!
Où allons nous ? ?

La pomme : fruit de l'arbre de la connaissance.
Le serpent (esprit) fait une proposition : mangez de ce fruit (défendu) et vous serez comme Dieu ! C'est-à-dire : vous aurez la connaissance. Vous aurez le discernement et donc le pouvoir. Derrière cette proposition (maline) il y avait une révolte (l'incarnation) : l'assujettissement de Satan (esprit) devant Dieu incarné dans une nature humaine (grossière). Une nature presqu'animale mais pas tout à fait.
Car l'homme savait (en conscience) qu'il lui manquait cette connaissance. Les animaux, même les chevaux ignorent tout de leur perfectionnement et de leur avenir.

L'homme (biologique) est très proche de l'animal mais l'homme n'est pas que cela. Reste à évaluer l'impact de la conscience et du psychisme sur le fonctionnement biologique.
A partir de cette conscience, oui, l'homme a des devoirs envers la création dont les chevaux aussi font partie. Cette responsabilité humaine varie selon la conscience de chacun. (on se rapproche du bien commun si cher à Aristote et St Thomas d'Aquin). Lourde charge pour les membres AI (?) mais vous semblez bien remplir la mission.
[Marthe Kiley-Worthington dans "le comportement des chevaux" ne m'avait pas impressionné.]

Cordialement

 

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bruno,

Je vous suis trés bien!
La symbolique du serpent a le même fondement dans les différents systèmes de pensée: la transmutation vers la connaissance.

Je reconnais que j'ai "utilisé" cet exemple dans le but réducteur mais un brin provocateur de dénoncer certains a prioris vis à vis des chevaux!
Me pardonnerez-vous? (clin d'oeil)

Un coin de ciel bleu, aprés des trombes d'eau depuis 48 heures: je m'en vais voir si mes chevaux font de la natation!
.

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

je ne dirais qu'un mot: "super"! des fois le forum me "barbe".. mais là!! quand chacun commence un peu a "se sortir les tripes"je trouve ça passionnant! et celà en dit long sur la sensibilité exacerbée qu'on les femmes et hommes de chevaux ; ça me réconforte aussi de voir toutes ces questions que je ne suis pas la seule a me poser, j'apprecie énormément ce débat qui en dit long sur le "fond" des gens, vraiment!une "foi"; un "graal",il nous faut vraiment du mystique pour approcher ces êtres hyper sensibles que sont les chevaux.. ça en dit long! amicalement FS

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Réintégration de ma réponse :

Pardonnez-moi mais le sujet est passionnant.

Et selon quel mode de pensée faut-il fonctionner dans le cas de la jument évoquée par Anne O' Nyme, celle que sa propriétaire appelle de ce nom écoeurant de "S*l*pe"!
Les défenses de la jument: "vice" ou "souffrance"?

De mon humble avis, nous sommes bien dans un cas de connaissance/conscience.

Le vice est un travers humain entretenu par la volonté, la connaissance, la conscience, la liberté, celle de choisir.
La propriétaire n'est pas scandaleuse par pleine conscience et Anne manque de connaissance pour éclairer la conscience de sa propriétaire.
Dans toute société (humaine et animale) il y a des hiérarchies qui assurent le bon fonctionnement. Il n'appartient pas à Anne de dire ce qu'il faut faire mais d'expliquer le plus clairement possible. Le positionnement d'Anne est générateur de conflits dont la pauvre jument fait les frais. La vraie question est de savoir si Anne en a les moyens de son entreprise ....
Cordialement

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

« J'aurais aimé que Jésus ait un chien… », a écrit Catherine à qui je propose cette lecture :

« Ah, si le Christ avait eu un chien
Fort et gentil comme l’un des miens
Avec un nez tout noir, et bien pointu,
Une queue enroulée, et du poil dru,
Et deux grands yeux ronds bien tendres
Tout mouillés d’amour..

Quand à sa douleur les siens l’ont abandonné,
Lui, aux pieds de son Maître se serait jeté
Et sans savoir pourquoi, avec lui aurait pleuré…
Il aurait attendu, en regrettant
De n’être qu’un pauvre chien impuissant.

Et quand Jésus aurait poussé son dernier cri,
Croyant être appelé, comme il aurait bondi !
Sautant comme un fou pour arriver jusqu’à lui
Et, encore une fois, défendre son ami. » Père Jean Martin

Amicalement. Bye.

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Philippe,

Merci de m'avoir révélé ce poême:
Vous ne pouvez pas savoir à quel point votre cadeau m'est précieux...
.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Catherine a écrit : « Nous avons vu ces deux chevaux venir à la barrière, face au corps de la jument… »

Madame Temple Grandin, connaissez-vous ? Nous en avons déjà parlé.

« Il est intéressant de noter que plus un animal est craintif, plus il est curieux. (…) Il a été démontré que les animaux à gros os sont moins craintifs que les autres. (…) Une antilope au squelette délicat a beaucoup de choses à redouter, c’est pourquoi elle s’intéresse à tout.
La même différence existe chez les chevaux. Les chevaux arabes ont de petits os et le tempérament vif (par rapport à des chevaux de trait). Si vous mélangez ces deux espèces dans un pré et si vous fixez un drapeau sur la clôture, ce sont les chevaux arabes qui s’en approcheront les premiers. Curiosité et peur sont liées. »
« L’interprète des animaux » Édition Odile Jacob.

Même si ce texte n’explique pas l’anecdote rapportée par Catherine, il reste intéressant à connaître. La curiosité serait pourtant le point commun, entre autres points à notre portée et non à notre portée de compréhension. Bye.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

a philippe,

« Il est intéressant de noter que plus un animal est craintif, plus il est curieux. (…) Il a été démontré que les animaux à gros os sont moins craintifs que les autres. (…) Une antilope au squelette délicat a beaucoup de choses à redouter, c’est pourquoi elle s’intéresse à tout.
La même différence existe chez les chevaux. Les chevaux arabes ont de petits os et le tempérament vif (par rapport à des chevaux de trait). Si vous mélangez ces deux espèces dans un pré et si vous fixez un drapeau sur la clôture, ce sont les chevaux arabes qui s’en approcheront les premiers. Curiosité et peur sont liées. »
« L’interprète des animaux » Édition Odile Jacob.

Veuillez noter que la classification homéopathique des tempéraments intègre ces comportements et vous indiquera aussi les faiblesses physiologiques qui annonceront les maladies d'un sujet.

Un sujet aux os fins sera "phosphorus" et au gros os "calcarea carbonica"