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problème assiette

31 réponses [Dernière contribution]
puydebois
Déconnecté
Inscrit: 29/10/2007

bonjour,

c'est remoi, àl'heure actuelle je fais tous les soirs chez moi des exercices d'assouplissement des adducteurs et du bassin. Ce sont des exercices tout bête. Mais j'ai l'impression que çà y fait bien parce que la dernière que je montais une jument pas évidente (il faut en fait faire de l'éthologie en même temps qu'on la monte lol)et bien elle était toute légère et je me sentais drolement bien . Je ne la génais pas du tout pour partir au galop. D'ailleurs elle m'a fait trois quatre pas de galop presque sur place c''était trop bien comme sensation (c'était la première fois pour la jument qu'elle faisait çà)

JE vais continuer à faire des exercices d'assouplissements

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Une évidence me saute aux yeux en vous relisant : vous attendiez une aide extérieure à vous-même, probablement parce que vous êtes habituée à recevoir un enseignement venu de l’extérieur. A partir du moment où vous prenez en charge votre évolution, vous avez ressenti les bienfaits de votre démarche très vite. Les nouvelles sensations dont vous parlez vont en créer certainement d’autres… dont la plus importante sera de découvrir que votre assiette peut devenir progressivement une aide pour le cheval. Votre exemple devrait encourager beaucoup de cavaliers à se prendre en charge.

Si je peux me permettre après ce que je viens d’écrire, je vais vous donner un conseil (!) : au galop un bon moyen pour suivre souplement les mouvements du cheval consiste à laisser pendre un bras, les rênes dans une main. La décontraction du corps obtenue ainsi permet une écoute passive « de ce qui se passe dessous ». Cette « inactivité » est une façon d’obtenir « un silence » propice à l’écoute attentive du cheval. Ne vous en privez pas !
Amicalement. Bye.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

D'accord avec Monsieur Farnault.
Je me permets d'ajouter ceci: Quand on parle d'assiette on focalise trop souvent sur la souplesse du rein, certe indispensable, mais insuffisante.
Le blocage des épaules est un des problèmes les plus sournois car on ne cesse de nous dire qu'elle ne doivent pas bouger! Garde à vous! Les épaules doivent bouger, au pas, au trot assis, ainsi qu'au galop. Mais ces mouvements, plutôt, ces ébauches de mouvement demeurent dans l'intime du cavalier et ne seront pas perceptibles par le spectateur. Voici un non dit de l'équitation.
Pardonnez-moi d'être un peu long, mais un cavalier est un piéton adapté avec plus ou moins de bonheur, mais restera toujours, à la base, un piéton. Expérience: Marchons d'un pas vif, les épaules bloquées au carré et les petits doigts fixés à la couture du pantalon... Outre le ridicule de l'allure, on trébuchera sur le premier mégot de cigarette. Heureusement, la nature nous fait balancer les bras, ce qui suppose la décontraction des épaules. La marche à pied est donc une allure marchée diagonale comme la course à pied est une allure sautée diagonale.
Sautons sur un cheval et trottons assis lentement en nous aidant des yeux: Quand l'épaule droite du cheval part en avant, notre cuisse droite part en avant, avec le sentiment que notre fesse droite est soulevée. Explication, s'il est besoin: A l'extension de l'antérieur droit correspond le désengagement du postérieur droit, laquelle détente provoque une élévation "relative" du coté droit du cheval. Au temps de trot suivant, il se passe la même chose à gauche. Conclusion: Le cavalier qui se lie au cheval au trot produit, dans l'esprit les mêmes mouvements que le coureur à pied, lequel ne saurait se passer se passer du juste contrepoids des bras. Conclusion finale: impossible de trotter assis sans participation (discrète) des épaules, ce qui suppose leur parfaite décontraction.
Ainsi qu'il a été dit: c'est parce que tout bouge chez le bon cavalier, qu'il parait immobile.
Maintenant, descendons de quelques étages, je me permettrais cette citation d'un instructeur de ma jeunesse: Laissez pendouillez vos cuisses comme des jambons dans la cheminée.

En gros: La souplesse du rein est indispensable, mais elle n'est rien sans la décontraction des épaules et des hanches.

Le tout est dans la prise de conscience. Et le drame, c'est que cela ne peut se sentir que sur un cheval juste et décontracté. Mais ceci est une autre histoire...

CARDE christian
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Qui a dit qu'il ne fallait pas bouger les épaules? Il faut les bouger le moins possible, certes, mais il faut aussi et surtout jouer avec leur décontracion. Elles doivent parfois se montrer fermes comme un mur, mais la pluspart du temps être décontractées puisqu'elle sont un des relais essentiels de la bonne main.( relais entre hanches et doigts)
Quant au cheval "juste et décontracté" sur lequel sentir
des choses...il ne le sera que si le cavalier l'est lui-même.
Pardonnez ce raccourci audacieux sur un sujet d'importance, il n'a d'autre but que d'alimenter la réflexion.

Brioschi
Déconnecté
Inscrit: 02/10/2007

Bonjour

Cette discussion me rappel un probléme que j'ai actuellement avec mon grand et inconfortable cheval.

Je ne suis certe pas une grande cavaliére dans tous les sens du terme. J'ai un grand SF, plus que inconfortable au debut de notre rencontre je n'arrivais même pas a trotter correctement en lever sans voler a chaque foulées .C'est un grand cheval costaud avec beaucoup de force dans l'arriére main et des allures trés sacadé et dynamique.

au pas et au galop on va dire que je "tiens"

Au trot les choses se complique , j'arrive a ne pas le gener, et a garder une main qui suit, mais pour y arriver mes epaules sont de vrai chewing gum, je crois qu'elles s'elevent a chaque monté d'anterieur autant que la distance entre les sabots de mon cheval et le sol( ça fait une sacré montée je vous le dit ). J'entend souvant parler de fixité des epaules. Dans mon cas la main oui , mais alors les epaules , c'est loin d'être gracieux ..... De plus je prend tellement de concentration et d'energie a amortir dans mes epaules en plus des reins et du dos, pour garder la main "fixe" que j'ai du mal a utiliser completement la gamme d'action des mains comme sur avec d'autres chevaux. Du coup je travail plus au trot enlevé avec lui et je ne peux pas profiter de l'aide que peux être le poid du corps

Je ne sais pas vraiment dans quel mesures vous pourrez m'aider , et si mon message va voir interesser.

Je travail tout de même a amelioré ma "liaison" avec mon cheval , je travail au trois allure les yeux fermé , je travail aussi ma position comme si je tenais les rennes mais sans rennes pour eviter toute fautes de mains que mon cheval apprecie guerre.

et ma grande question est ce que je doit a tout pris essayer de fixer ces sacrées epaules ? et comment amelioré la tenue de mon haut de corps , souple en restant dynamique.

( je me doute qu'une video serait la bienvenue pour que vous puissiez m'eclairer mais je n'ai malheuresement pas )

Joyeux lundi de paques enneigé par chez moi
Laure

Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

J'ai monté pendant longtemps un grand trotteur très inconfortable lui aussi.
Voilà ce que j'avais remarqué (mais votre cas est peut être différent ...):
- pour mieux suivre ses mouvements au trot, en plus de l'accompagnement "classique" avec le dos, je suivais aussi avec mes hanches en avançant alternativement la gauche et la droite en fonction du mouvement du cheval. Depuis, j'ai découvert le fonctionnement du dos en balancier global mais ce cheval n'étant plus là je n'ai pas pu comparer jusqu'à quel point ça m'aurait aidé.
- le confort du cheval s'est amélioré avec le travail et avec quelques séances d'osthéopathie qui ont eu pour effet de muscler le dos (le travail) et de bien faire sortir le garrot (osthéopathie + travail). Le travail en épaule en dedans m'a donné de bons résultats avec ce cheval.
Et en corollaire de ce dernier point :
- la position de la selle est importante également. On peut gagner en confort en la reculant de quelques centimètres. C'est important de bien dégager le garrot.
- j'avais remarqué aussi que si j'échauffais le cheval à la longe ou en liberté avant de le monter, son dos portait mieux et qu'il était ainsi plus confortable (ou moins inconfortable !)

Nicole LAHM - Webmaster

Brioschi
Déconnecté
Inscrit: 02/10/2007

Bonjour
merci de votre réponse.

Je travail mon bassin en alternation droite gauche pour suivre peut être malgrés moi , la force qu'il met dans la foulée , moblige a suivre se mouvement.

Il est au prés H24 désormais, je le monte generalement directement , et je le travail minimum 30 minute au pas avant de trotter en lever au debut puis assise ( des soucis articulaire avec l'age demande un bon echauffement), pensez vous dans ce cadre qu'une petite sceance de liberté ou de longe va être utile en amont ?

Je vais essayer aussi pour cette histoire de selle,
mais definitivement je crois que le pb viens de moi.

Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

Le travail en liberté (dans un rond de longe) ou à la longe, en plus de l'échauffement musculaire, fait aussi travailler le cheval sur le cercle (les avantages de ce travail mériteraient qu'on ouvre un nouveau sujet sur le forum).
Dans le cas du cheval que je montais, ça lui permettait de monter son garrot sans être gêné par le poids du cavalier.
Mais comme je l'ai dit plus haut, c'est ce qui a marché avec ce cheval et peut être que votre couple a besoin d'une autre solution !

Nicole LAHM - Webmaster

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Le TRAVAIL à la longe fait partie intégrante de la gymnastique que l'on donne au cheval.
Comme tout sportif (car le sportif c'est le cheval), il a besoin d'échauffement musculaire qui permette de travailler sa ligne du dessus (afin de supporter plus facilement le cavalier, de rendre ses actions plus facilement "amortissables,..) essentiellement, et d'assouplir l'ensemble de ses articulations.
personnellement, j'utilise le travail en liberté plus comme une récréation dans un programme de travail et un moyen d'attirer l'attention de son cheval sans être contre lui et sans relation physiquement directe.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

Brioschi
Déconnecté
Inscrit: 02/10/2007

merci de vos reponses , je comprend mieux ce que vous rechercher dans le travail en longe avant le travail. Pour ma part mon cheval aillant des faiblesses au niveau jarret , le travail en dressage est un maintient en conditions plus que du travail. J'ai peur que des sceances de longe repeté ( quotidienne ?) solicite de trop les jarrets.

Si vous avez des idées d'exerices ou des choses au quel il est important que je pense pour amliorer ma "tenue " a cheval.