reprise aprés accident

Bonjour Galli
Comme beaucoup de cavaliers et vous-même, j'ai connu un accident.
Prenez votre temps, il faudra tout redécouvrir car tout a changé. Il faut re-acquérir votre souplesse, vos sensations, votre position, et progresser...
Sachez que le corps est vivant, "modelable" et perfectible.

Un conseil, si je peux me le permettre : allez doucement sans objectif, il faut du temps pour se corriger (prise de conscience puis corrections progressives). Votre position sera la conséquence de votre souplesse et de votre symétrie retrouvées, et rien d'autre.

Vous êtes forte (dans votre tête) d'une expérience, de connaissances, de savoirs, de ressentis que votre cerveau ne sait plus vous restituer de vos postures.
Remonter est pour vous le meilleur moyen de vous "reconstruire".

Soyez persévérante, mais allez doucement.

Si vous le voulez, je suis à votre disposition.
Cordialement et "A cheval!".

Bonjour Galli
Comme beaucoup de cavaliers et vous-même, j'ai connu un accident.
Prenez votre temps, il faudra tout redécouvrir car tout a changé. Il faut re-acquérir votre souplesse, vos sensations, votre position, et progresser...
Sachez que le corps est vivant, "modelable" et perfectible.

Un conseil, si je peux me le permettre : allez doucement sans objectif, il faut du temps pour se corriger (prise de conscience puis corrections progressives). Votre position sera la conséquence de votre souplesse et de votre symétrie retrouvées, et rien d'autre.

Vous êtes forte (dans votre tête) d'une expérience, de connaissances, de savoirs, de ressentis que votre cerveau ne sait plus vous restituer de vos postures.
Remonter est pour vous le meilleur moyen de vous "reconstruire".

Soyez persévérante, mais allez doucement.

Si vous le voulez, je suis à votre disposition.
Cordialement et "A cheval!".

bonjour,
malheureusement j'ai aussi été vistime d'un accident en 1990 qui m'a laissée 9 mois arrêtée avec 2 opérations; c'était un accident en derby sur une table, je me suis vue mourrir sous ma jument... les secondes paraissent des heures. Cette jument est dans mes prés avec sa pouliche, elle a bientôt 24 ans, et ce n'était la faute de personne, manque d'espérience de la cavalière et de la jument sur ce type d'épreuves. Toutefois, ma grande motivation pendant ma rééducation était de remonter à cheval, dans le club parisien où j'étais, la joie de remonter était mélée à la peur de retomber gravement, mes réflexes étant moins rapides et ma jambe gauche ne répondant plus. Puis j'ai eu la grande chance de travailler avec des personnes très pédagogues qui ont tenu compte de mes difficultés sans pour autant me laisser végéter dans mon petit niveau équestre : je tiens tout particulièrement à remercier jean-franck girard (du cadre noir qui s'occupe à présent des cavaliers handisport) et jean-michel bertrand, membre d'allège qui organise des stages au Luxembourg. Il faut avoir un enseignant en qui avoir confiance, apprendre à se refaire confiance et laisser le temps au temps... surtout! être patient avec soi-même...
Ma jument actuelle étant très vive et impressionable, j'appréhendais d'aller en forêt avec elle , or cet été, mon fiancé nous a ccompagnées, tout s'est bien passé et auretour quel bonheur d'avoir surmonter sa peur!!
Il faut faire en sorte que cette peur raisonnée ou non devienne une simple appréhension à gérer, mais encore une fois, le temps et la confiance sont nos meilleurs alliés.
Courage!

A Sandrine, je vois pratiquement tous les jours la femme de Jean Franck GIRARD, je me ferai un plaisir de transmettre le message. Moi aussi, j'ai eu la chance de rencontrer une personne qui a eu beaucoup de patience, qui m'a laissé le temps sans me bousculer de reprendre confiance en moi et aussi et surtout, en mon cheval. Je lui en serai éternellement reconnaissante.

le temps et l'envie vous guideront;et vous guériront.. quand a vous être separée de votre cheval... je crois que c'est comme dans un couple... si la confiance n'y est plus, mieux vaut se séparer.. peut importe la raison d'ailleurs.. je ne crois pas a la notion de faute; du cheval ou du cavalier d'ailleurs.. il y a eu une mauvaise "conjoncture",je ne crois pas qu'il faille parler d'abandon,si le cheval est bien avec une autre personne.. c'est bien pour chacun des protagonistes non?bon courage a vous! joyeuses fêtes! françoise

Je crois que vous l'aurez compris ... L'appréhension est tout à fait normale ! Mais il faut savoir persévérer. Vos sensations et votre tact reviendront petit à petit, même si parfois, il faut beaucoup de temps pour guérir certaines blessures, qui sont des traumatismes parfois bien plus profonds qu'on ne l'imagine.

Cela fait un peu plus d'un an maintenant, j'ai fais deux énormes chutes à l'obstacle qui m'ont complètement planté. Je ne voulais plus voir une seule barre. La ponette que je montais était dangereuse, et je n'avais pas le niveau, ni les conseils requis pour la calmer (pas de bouche et moniteur ne jurant que par des mors durs). J'ai été atrocement choquée, nottament la fois, où me retrouvant en sandwich entre deux chevaux, j'ai coupé afin de me placer ailleurs et ... Paf ! Elle s'est renversée. Je me suis relevée et j'ai cru qu'elle était morte, à rester là, couchée sur le sable. Plus de peur que de mal, mais j'ai compris que j'étais dans l'erreur, dès lors, j'ai perdu toute confiance en moi. Je suis sortie de cours sans même essayer de remonter.
Quelques mois plus tard, j'ai fais une chute similaire sur une ligne de fonctionnement : poney différent, mais au même endroit. Je me suis encore retrouvée par terre avec le poney. J'ai explosé en sanglots. Personne n'a compris.

Il m'a fallut du temps avant de reprendre confiance. Je ne crois pas en avoir fini avec mes anciens démons. J'ai repris goût à l'obstacle après avoir achetée ma jument, mais je ne prends aucun risque, ne saute jamais gros.
J'ai changé de club, de moniteur. Je suis repartie à zéro pour essayer de continuer à avancer. Ca n'est pas facile. C'est loin de l'être. Mais avec de la persévérance, moi aussi bien que vous, sommes capables d'avancer et de retrouver l'envie. Temps et patience sont les maîtres mots. Ne brûlez pas les étapes ! Si vous vous sentez en confiance avec votre monitrice, c'est déjà un avantage certain.

Pour ce qui est d'avoir vendu votre cheval, je ne vois pas où est la polémique honnètement : je crois que je préfèrerai revendre ma jument si un jour, l'envie partait définitivement, ou si un problème majeur se posait.