Bonjour Galli,

Un an, c'est court, votre traumatisme est encore proche et votre corps s'en souvient. Il faut absolument commencer par analyser dans quelle situation votre accident a eu lieu afin de comprendre comment il aurait pu être évité. La peur est une protection et il faut commencer par "intellectualiser" afin de sécuriser vos séances.

Bon courage!

Bonjour,
Au mois d'avril dernier, j'ai eu un accident, bien moins grave que le votre, mais j'ai eu aussi des appréhensions.
En allant chercher mon cheval au paddock, un autre cheval m'a envoyé un coup de cul, et j'ai pris son postérieur droit dans le dos. Au final, ça aurait pu être pire, j'ai juste eu l'omoplate cassée en diverses endroit, mes côtes ont tenus le coup bien qu'elles me fassent encore mal aujourd'hui, et j'ai eu un énorme hématome interne à la poitrine, dû à la chute après le coup.
A quelques centimètres près, il touchait la colonne, j'ai été heureuse...
J'ai remis les pieds dans une pâture il y a à peine 2 semaines parce que je ne pouvais pas faire autrement. J'évite toujours d'y aller... Au début, rien que d'entrer dans le club, j'avais des crises d'angoisse, dès qu'un cheval bougeait, mon coeur s'emballait et j'avais des montées d'adrénaline.
Comme je ne pouvais pas monter, j'ai bossé mon cheval en liberté, le temps où mon bras a été en écharpe : ca a été très difficile, mon cheval est pourtant très respectueux, mais dès qu'il revenait vers moi, ou qu'il se défoulait un peu sur la piste, j'en avais des sueurs froides.
J'ai pu remonter un mois après l'accident, et j'ai passé un quart d'heure au pas dans la carrière à me demander si j'allais descendre car je n'osais prendre le trot. Finalement, la confiance que j'ai dans mon cheval a pris le dessus, et j'ai surmonté ma peur.
Voilà, j'ai eu un accident qui n'a rien à voir avec le votre, et pourtant j'ai eu quand même du mal à m'y remettre. J'ai toujours une appréhension quand les chevaux sont à l'attache, appréhension inexistante avant.
Je pense comme Yasmine qu'il faut que vous compreniez votre accident et ce qui vous inquiète et vous fait peur, pour pouvoir l'analyser et passer outre au bout d'un certain temps.

Bien amicalment,

Sophie

Bonjour,

j'ai vendu mon cheval aprés l'accident

Pour moi, un cavalier digne de ce nom n'abandonne ni ne trahit son cheval. Pardon de ma franchise mais je ne crois pas que vous ayez l'étoffe.

Message édité par: Marcantoni, à: 2007/11/13 09:29

Bonjour galli

C'est tout a fait normal d'avoir peur.
Il faut juste prendre le temps de se redonner confiance. Peut être faire du pas pendant quelques temps, et être à l'écoute de nos sensations.

Dernièrement j'ai vécu une petite peur du galop sans étrier. Je n'étais pas tombé pourtant, mais je n'avais pas confiance en moi. Je me crispais, les genoux serrés, une sacré peur de tomber. Je n'ai pas relevé le déclic qui a fait que c'est revenu dans l'ordre. Je me suis fait un peu violence moi-même en me disant que je n'étais pas moins bonne cavalière que les autres. Je me suis forcée à faire une ou deux foulées sans étrier pour me montrer que j'en étais capable et a force (ça m'a pris 2 mois environ) j'ai réussi a retrouver ma confiance.

J'imagine qu'en tombant de c'est bien plus complexe. Mais je pense que le procédé pour retrouver la confiance en soi est identique.

Ce que dit yasmine est tout aussi important. Pourquoi y-a-t-il eu une chute? Que s'est-il passé? Il est important pour vous d'analyser et de comprendre ce qui vous est arrivé.

Message édité par: babs2a, à: 2007/11/13 09:30

Hervé tout le monde n'a pas été taillé dans le même bois
sinon les forêts seraient tristes

la peur détruit tout
on ne peut faire avec à cheval

je ne sais pas s'il y a beaucoup de cavaliers qui peuvent se vanter de n'avoir jamais peur. Pour ma part je monte mon cheval tous les jours, mon cheval depuis trois ans, et je ne crois pas avoir un jour monté sans une petite crainte, c'est ce qui me permet de garder la tête sur les épaules. Après il faut que cette peur soit gérable. Quand je galope en extérieur et que ma peur se transforme en plaisir, c'est là que c'est le meilleur. Quand on a peur on est aussi plus à l'écoute de ses sensations, alors autant en profiter...

Bonsoir mary.

Je ne suis pas d'avis que la peur permet d'"être plus à l'écoute de ses sensations", bien au contraire, elle glace le sang et du cavalier (et aussi du cheval, si c'est lui qui a peur...). Comment sentir avec les jambes en coton et tremblantes?
Peut-être n'avez vous pas vraiment "peur"?

Bonjour Galli,

La peur est normal, le plus dur est de la vaincre et de se raisonner;
Un ex: tout récent, (je suis éleveur entraîneur de pur-sang depuis 35 ans), lundi dernier je suis allée nourrir les 2 ans comme d'hab, j'ai un mâle qui est chiqueur que j'essaie d'éduquer, eh bien par une inattention de ma part il a réussi à m'attrapper l'oreille, d'un coup de dent il a sectionné le lobe, urgences et tout le bazard, j'ai eu peur et je ne voulais plus l'approcher, mais dès le lendemain, je me suis obligée à retourner dans le pré et à le caresser, ce fut court, mais ainsi, mon apréhension a été évacuée. Continuez le contact avec les chevaux dans votre club et montez de bons "pépéres" qui vous remettrons en confiance.

Bonjour, moi aussi j'ai eu un accident, deux mois après l'achat de mon 4 ans.... bilan trois vertebres fracturées, trois cotes, l'omoplate....Intervention majeure à la clé....JAMAIS l'idée devendre mon cheval ne m'a effleurée....Cette chute était de ma faute...Je suis remontée après 6 mois, chevaux de club puis mon jeune....avec un pincement mais ça va...Question sensations équestres....elles reviennent...Aujourd'hui deux mois après une seconde opération je le remonte mais j'avoue que je ne l'ai pas encore emmené en extérieur....Nous reconstruisons notre relation mais jamais je ne baisserai les bras et j'aime mon cheval plus que tout... Voilà un modeste témoignage..;

J'ai fait une chute de cheval il y a quelques années. Bilan: six côtes cassées. Quinze jours après ma sortie de l'hôpital, j'ai été prise de vertiges et de vomissements. J'étais si mal que j'ai cru ma dernière heure arrivée. J'ai mis 9 mois pour me remettre en selle. Malgré tout cela, jamais je n'ai pensé à me séparer de mon cheval.