acceptation
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Bonjour,
je suis d'accord avec PierreX. Pensez d'abord à éduquer votre cheval à répondre de la bonne façon à la main. Petit à petit vous gagnerez sa confiance.
Lorsque la main le demande il doit d'abord décontracter sa bouche et ensuite reporter du poids sur ses hanches ce qui le fait ralentir ou même reculer. Cela avec le poids des rênes, non tendues. Un cheval est très sensible, il doit répondre au poids d'une plume dans sa bouche et au souffle de la botte !!! C'est la légèreté. C'est le plus grand plaisir de l'équitation.
La flexion de la nuque vient avec la décontraction grandissante et le travail de rassemblé. C'est une conséquence, pas une cause. Si vous la forcez vous perdez la légèreté.
Cordialement, Marie
puydebois wrote:
Bonjour
voilà mon problème, je posséde depuis 1 mois maintenant un cheval de 6 ans, (selle français pas très grand) mais qui a beaucoup de sang (30% d'arabe). Je le montes depuis peu et il se trouve qu'il refuse le contact avec le mors. Il est très semsible de la bouche et dès que je veux essayer de tendre mes rennes pour établir le contact, il tire d'un seul coup et assez fort vers le bas. Comment faire pour qu'il cesse? Et qu'il accepte enfin le contact?(pour le moment je le travaille sur des cercles au trot)
Merci d'avance pour vos conseils
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Puydebois,
Avez-vous résolu votre problème ?
Si non, comme je l’ai fait dans l’ancien forum je vous conseille de lire dans « 30 ans de notes et de correspondances avec Maître Nuno Oliveira » par Michel Henriquet, la note de la page 115.
Au cas ou vous n’ayez pas ce livre voici une partie de la note que j’avais déjà postée dans l’ancien forum avec la permission de Michel Henriquet.
problème d'équilibre/balance problem / p.115 - 2002/10/28 00:00
Voici la page 115 du livre "30 ans de notes et correspondances avec Maître Nuno Oliveira" de M.Henriquet. (Vous trouverez le descriptif de l'ouvrage dans la rubrique "Bibliothèque" du site)
"Le Maître monte un cheval de propriétaire qui n'est pas encore rassemblé, tombe sur les épaules et pèse lourdement à la main.
Il commence en poussant le cheval en avant au pas sans mains, puis le reprend progressivement sans jambes. Dès que le cheval commence à se retenir, la jambe intervient à nouveau, la main se faisant neutre, mais basse.
Le but poursuivi est apparemment d'obtenir la cession de la nuque et de la mâchoire inférieure, c'est à dire la préparation à la mise en main.
Même travail au trot énergique, d'abord enlevé puis assis, mais toujours les mains basses. Ensuite, arrêts du pas et du trot sur le filet avec recherche de la mise en main, c'est à dire cession de la nuque et de la mâchoire sans inversion d'encolure. Le Maître procède en place à ce qu'il appelle des petites attaques qui sont plutôt des vibrations de la jambe jusqu'au toucher frôlant de l'éperon. Dès qu'il obtient la cession, il reporte en avant dans la descente de main. Il applique là un des exercices bauchéristes parmi les plus intéressants pour les chevaux contractés.
Ensuite, au trot, il remonte sa main extérieure sur des rênes qu'il dit "molles". L'encolure est plus soutenue et la cadence du trot aussi. Aussitôt qu'elle se perd, il revient aux transitions précédents."
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For riders whose horse tends to lean heavily on the bit to avoid a light contact here is how Nuno Oliveira approached this problem balance problem / p.115 - 2002/10/28 00:00
Here is p.115 of M.Henriquet's book: "30 years of notes and letters with Maître Nuno Oliveira"
(you'll find a description of this book in our site's "Library" section.)
"The Master rides a horse in training who is not yet on the bit, falls on his shoulders and weighs heavily on the hands.
He starts by driving the horse forward at the walk with no hand, then he progressively brings him back without legs. As soon as the horse holds back, the legs are applied again, the hands remining passive, but low.
The apparent purpose is to obtain a small relaxation at the poll and of the lower jaw, i.e. the preparation for a light connection on the bit.
Same work at a working trot, first posting, then sitting, but always with low hands. Then halts from the walk and from the trot on the snaffle looking for that light connection, i.e. the relaxation at the poll and of the lower jaw without inverting the neck. The Master proceeds on the spot with what he calls small attacks that are more like vibrations of the legs going as far as the effleurage of the spurs.
As soon as he obtains a small relaxation, he moves the horse forward opening the hands.
He applies there one of Baucher's exercises among the most interesting for contracted horses.
Then, at the trot, he raises his outside hand on the reins that he calls "soft". The neck is better supported and the cadence of the trot as well. As soon as the cadence lessens, he returns to the softening transitions."
Post edited by: KAPLAN, at: 2007/11/04 01:25
J'ai finalement utilisé (suite à la demande de ma monitrice) le gogue, lors d'un cours au trot seulement. Il restait bien fixe sur la main et il montait bien son dos. Puis je l'ai la dessus. Qu'il se repose et une bonne nuit de sommeil. Et le lendemain j'ai fait le début du cours un peu avec le gogue, puis je le lui ai retiré et depuis il est beaucoup mieux!
Beaucoup plus fixe avec sa tête et il monte son dos!
A mon avis, la recherche de la légèreté doit commencer par apprendre à commmuniquer avec les chevaux sans ficelle.
La jeune cavalière aveugle qui a écrit le message que j'ai posté dans le sujet "La recherche de la légèreté dans le noir" me l'a confirmé. Avec des ficelles elle ne peut pas communiquer clairement avec son cheval,"tout devient confus". Ca a toujours été mon cas.
Aussi, j'ai vu un cheval que je connaisssais bien monté assez correctement avec un Gogue par une personne; et, superbement par une autre personne sans Gogue.
Cordialemnet, MK
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IMO, the quest for lightness must start by learning to communicate with horses without string.
The young blind rider who wrote the message I posted unders the subject "The quest for lightness in the dark" confirmed it to me. With stings she can't communicate clearly with her horse "everything becomes confused". This has been always been so for me.
Also, I saw a horse I knew well ridden somewhat correctly by one person with a Gogue; and; superbly by another person without a Gogue.
Cordially, MK
Bonjour,
Je crois que l’utilisation du gogue comme a fait Puydebois a une valeur pédagogique (indicative). Si le gogue n’a pas été trop serré, le cavalier qui a besoin d’acquérir des sensations à partir d’une tête fixe peut trouver un intérêt dans son utilisation ponctuelle.
Je n’ai pas dit cependant que cela était la seule solution du problème. Bye.
Bonjour à tous.
Par l'enrênement le 'jeu' est faussé, comment apprendre quelque chose de juste ainsi ?
-analyse, réflexion, objectifs à moyen terme, élaboration d'une progression rationnelle mêlant apprentissage et développent physique en vue d'atteindre les objectifs, correction adaptation en fonction de l'évolution-
on peu aussi faire le choix de solutions miracles si l'on n'est pas trop regardant sur les moyens et résultats.
pierrex
c'est effectivement dans un but pédagogique que j'ai utilisé le gogue dans ce cas présent en effet. Pour qu'il comprenne ce que l'on attendait de lui!
Bonjour,
Je suis sceptique sur la valeur pédagogique d'un enrênement, pour lui ou pour vous.
Pourquoi ne pas lui apprendre l'attitude que vous souhaitez directement ?
Bonjour à tous,
Avant tout, il faut faire la différence entre acceptation par soumission et acceptation par coopération partagée. René Gogue dans son livre « le cheval dans le bon sens » semble oublier un peu « le bon sens du cheval ».
A mon avis, avant de travailler un cheval, il faut d’abord s’assurer que le cheval soit prêt à exécuter ce qu’on lui demande en tenant compte de notre habileté à le demander correctement.
Sophie doit continuellement consulter son cheval, elle nous le dit « pour nous le cheval est notre repère ». Comme Dr. Andreas Heinecke l’a si bien compris, nous avons beaucoup à apprendre en découvrant le monde de l’invisible.
Avant d’utiliser les enrênements, sans prendre de risques inutiles, essayez de monter dans le noir ou de fermer les yeux. Vous découvrirez une nouvelle phase de la légèreté.
Cordialement, MK
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Hello all,
We must be aware of the difference between acceptance through submission and acceptance through sharing cooperation. René Gogue in his book “the horse in the right frame” seems to forget a little “the frame of mind of the horse”.
IMO, before working a horse, one must first make sure the horse is ready to perform what is asked of him relatively to one’s ability to ask it correctly.
Sophie must consult her horse continuously; she told us so “for us the horse is our reference”. Dr. Andreas Heinecke understood it so well, we have a lot to learn by discovering the world of the unseen.
Before using reining devices, without taking unnecessary risks, try to ride in the dark or to close your eyes. You’ll discover a new phase of lightness.
Cordially, MK
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C'est à dire que votre licol en corde, à la longe va tourner et risque de gêner le cheval . Un caveçon est plus ajusté ( sans avoir besoin d'être verrouillé ) et donc la moindre vibration se sentira d'où, je vous l'accorde ,la nécessité d'être très vigilant quand aux actions de mains, ce qui d'ailleurs doit toujours me semble-t-il être le cas , mais je ne vois pas comment un licol en corde si flottant peut être si précis qu'un caveçon .