équitation traditionnelle française....
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je pense que ce sont mes interventions qui ont été jugées critiques ..mais nulle dérision dans mon intention ...c'était juste ce que je ressens en voyant ces images .
Nul jugement sur la valeur d'un travail que je serais par ailleurs probablement incapable d'accomplir , et surement pas avec cette discrétion et élégance .
Je disais seulement ce que je vois avec la possibilité de me tromper et le désir d'avoir d'autres avis .
je suis d'ailleurs très heureuse de l'intervention du colonel Carde , celà répond à mon questionnement et remet les choses à leur place ,en donnant de surcroit une orientation souhaitable du travail présenté ,pour l'améliorer encore , ce qui fait de cette courte vidéo un outil pédagogique .
Merci de l'avoir mise ici .C'est en comparant nos façons de voir un même travail que l'on se fait l'oeil .
Je m’encourage à donner mon sentiment en jetant, espiègle, une pierre dans l’eau calme... Ne suis-je pas hors jeu, ne connaissant pas les sensations sous moi d’un cheval éduqué en haute école ? Bien que mon père m’ait fourni très vite, avant l’obtention du 1er degré, en livres classiques et que j’ai évolué tout le temps dans leur sensibilité tout en pratiquant le CSO.
Et puis, cette toute petite pierre troublante est une façon de vous questionner !
Est-ce que l’équitation ainsi pratiquée régulièrement sur des bases courtes permet au cavalier d’avoir une notion correcte (exacte ?) des mouvements (naturels, amples…) du cheval ?
Est-ce que les cavaliers de dressage ne sont pas tentés de fréquemment raccourcir les allures pour maintenir l’engagement du cheval ? (Je ne parle pas du « rassembler » qui pour moi resterait une notion finale liée à la « légèreté parfaite »).
Je pose cette dernière question en sachant bien qu’il existe là une exagération au niveau de l’emploi des aides. J’apprends de mon côté à l’une de mes filles à maintenir l’engagement du cheval avec son corps. Les mains et les jambes arrivent ensuite en correction (éventuellement, parce que un mouvement bien exécuté ne nécessite pas que l’on en rajoute.). Bye.
Je lis avec intérêt l’échange entre Dolmata, Isa et Yasmine, parce qu’il me semble que le sentiment des mouvements se développe bien à partir de la notion de variation des allures du cheval. Ma phrase n’est pas très puissante, mais elle me donne l’occasion de faire le rapprochement entre le mouvement des hanches et une phrase de Nuno Oliveira qui me paraît être très importante (sinon la plus importante de ses Œuvres complètes). Elle met en avant qu’il n’y a pas d’étape inutile dans l’éducation d’un cheval. Je vous la livre :
« Pour ne pas avoir à recourir à des procédés, c’est en soignant tous les détails des transitions qu’on prépare le rassembler » (page 112). L’équitation ne se trouve t-elle pas simplifiée après la lecture de cette phrase?
Cette pensée est développée à la page 31 (à partir de « La descente de main préconisée… » et juste avant le titre « Douceur »)
La difficulté de se rendre compte de l’évolution du dressage du cheval fait que l’on se rend parfois à la case « rassembler » sans passer par la case « éducation » rationnelle. Et cela ne permet pas d’ «atteindre des passages brillants » Dolmata, ou de parvenir à « … l’expression que doivent prendre les allures ou airs qui sont issus d’un juste rassembler. » Ch. Carde
Mais de quoi je me mêle… ? Bye.
Message édité par: phfarnault, à: 2007/11/04 19:42
Merci Chr. Carde.
Merci Philippe, vous posez la question du cheval "rassemblé ou rassemblable" énoncé par JC Racinet - pour ma part, j'opte pour le cheval rassemblable (ce qui ne semble pas être son cas).
Pouvoir "dérassembler" son cheval est un facteur de réussite sur le plan physique du cheval (travailler les muscles dans les deux sens) et aussi mental (attitude physique influe sur le mental - importance du travail sur des bases longues et en détente pour avoir un cheval calme).
C'est la question du cheval "à deux crans" que j'ai posée il y a déjà longtemps au sujet de Beudant sur l'ancien forum... Il n'y avait pas eu de réponse à l'époque.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/11/05 11:57
Bonjour,
attitude physique influe sur le mental - importance du travail sur des bases longues et en détente pour avoir un cheval calme
Qu'entendez vous par bases longues ?
Je ne crois pas que le calme dépende des allures ou de l'attitude du cheval, mais plutôt de sa relation avec son cavalier, qui sait lui inspirer respect et confiance.
C'est la question du cheval "à deux crans" que j'ai posée il y a déjà longtemps au sujet de Beudant sur l'ancien forum... Il n'y avait pas eu de réponse à l'époque.
Il me semble avoir répondu à l'époque que le cheval faisait très bien la différence entre la descente de main, dans laquelle il conserve son attitude, et les rênes longues qui lui permettent de s'étendre.
Hervé : Et quand le cheval n'est pas disposé à s'étendre, ce qui est assez fréquent en période de stress (concours, entier, séparation congénères... ... ...), que faites vous?
Lorsque je veux apprendre à un cheval à se coucher au sol à ma demande, je le masse jusqu'à ce qu'il baille, ensuite, je gratte le sol pour lui donner l'idée de se rouler.
Lorsque je veux calmer un cheval et trouver l'attitude (physique et mentale) de détente idéale, je filtre sa locomotion afin d'y parvenir. L'allure adoptée et l'état d'esprit du cheval sont indissociables, sinon, votre cheval ne serait pas léger!
Ce que je comprends par bases longues : détente ou allongement - amplitude du geste, les hanches ne s'abaissent pas comme dans le rassembler. Peut-être que je me trompe...
Détente :
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/11/05 19:55
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/11/05 19:56
Allongement (pas vraiment spectaculaire, je le conçois... mais le coeur y est!)
Bonjour,
Et quand le cheval n'est pas disposé à s'étendre, ce qui est assez fréquent en période de stress (concours, entier, séparation congénères... ... ...), que faites vous?
Vous avez oublié la simple peur dans votre énumération, qui peut atteindre en extérieur des proportions démesurées. Ce que je fais ? J'attends qu'il se calme pour lui demander quelque chose. Et c'est là que la relation établie est primordiale.
Lorsque je veux calmer un cheval et trouver l'attitude (physique et mentale) de détente idéale, je filtre sa locomotion afin d'y parvenir.
Excusez-moi mais utiliser la locomotion pour calmer un cheval cela marche peut être dans un manège, mais pas en extérieur.
Je me souviens d'ailleurs d'une étude faite pour vérifier la relation de causalité entre l'extension vers le bas de l'encolure et le calme. Le résultat a été qu'aucune causalité n'a été constatée. Autrement ditr le cheval peut s'étendre vers le bas tout en étant stressé.
L'allure adoptée et l'état d'esprit du cheval sont indissociables, sinon, votre cheval ne serait pas léger!
Je ne comprends pas cela. La seule attitude mentale adaptée au travail est le calme. Lorsqu'il se perd, il faut le retrouver avant de penser à autre chose.
Hervé, il y a des chevaux qui ne se calment jamais si vous ne leur faites pas faire un peu de yoga - vous ne les sellerez jamais car la sangle les insupporte et que même après 1 an de travail de gestion "libre" de leur peur et de désensibilisation progressive, ils ne s'adapteront pas, il faut leur montrer le chemin. Les chevaux hypersensibles disent tout haut ce que les autres pensent tout bas, c'est tout.
Un cheval qui travaille son rassembler n'est pas dans la même attitude mentale que celui qui justement prend des attitudes de détente - ce que j'appelle le niveau zéro qui permet de construire une séance de travail. Ne pas revenir à ce niveau zéro lorsque le cheval est pour une raison X un peu "chaud", c'est travailler avec une énergie fausse et sur un cheval contracté. Ce n'est pas une question de kilomètres, mais de la manière de parcourir les premiers...
Vous me citez une "étude", je préfère me fier à la mienne, résultat de mes dressages et de mes lectures.
Pourquoi pensez-vous que Nicolas Blondeau fléchit l'encolure de ses chevaux avant de les monter? Parce-que lui, il reçoit justement ces chevaux que les autres ont déjà ratés...
Merci de répondre dans le post "détente"...
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/11/06 18:07
Que Yasmine sache bien qu'elle n'était pas visée par "la tentance à la critique et à la dérision" mais, qu'au contraire, je trouve ses interventions pleines de bon sens.Il est appréciable que ce forum exprime les opinions et goûts des uns et des autres en évitant toutes attaques personnelles qui, comme tous les mouvement mal éxécutés par le cheval, sont " non seulement inutiles mais encore nuisibles."