L'équitation est un sport

chers amis
Personellement je ne vois pas comment on peux comparer l'activité d'un cheval en liberté et celle d'un cheval de sport!
C'est comme comparer un humain sédentaire avec un sportif (à chaque rentrée, je vois souffrir les copains qui débutent au cours de gym!)
Mes chevaux vivent été comme hiver à 2 sur 5000m2 et passent 18h à 20h à brouter c'est à dire en avançant pratiquement pas, 4h à différents moments à se reposer allongés ou "en vache" et sauf excitation exceptionnelle, 15mn (surtout quand je joue avec eux et toujours quand le soir tombe) à galoper, passager et faire des pirouettes et autres sauts. Ils ont donc effectivement naturellement l'énergie, la souplesse et la musculation pour s'échapper si leur instinct ou le chef de groupe leur impose.
Mais quand on pratique l'équitation quellequesoit la discipline, on leur demande beaucoup plus en endurance, en souplesse et en influx nerveux surtout que leur dos est alors largement plus sollicité.
Il est donc de notre devoir puisque nous lui imposons une discipline sportive (même en promenade) de nous comporter en entraineur et de le préparer au mieux aux épreuves pratiquées. Et donc, il est nécessaire de nous astreindre nous même à un entrainement physique afin de ne pas se comporter en mauvais passager.

Une amie m'a dit un jour ceci: "la vie du cheval c'est regarder le temps passer , sauf quand il est en mouvement , car alors il le précède , et c'est là qu'il faut être à la hauteur "

A Pierre, je trouve déplacé d’effectuer l’analyse du témoignage simple (normal) et spontané d’Antoinette Roper. Il mérite attention et respect de la part de chacun. Bye.

J’ignore totalement les rouages d’une équitation qui exploiterait l’instinct de fuite du cheval. Je ne sais pas même si cela existe.
Sinon merci, cela me permet de m’exprimer autrement.

J’ai souhaité dire qu’un animal au contact de la nature est à priori sain : apte à se déplacer comme à fuir selon ce qui est prévu par la nature. Devant cette constatation, le projet humain de « veiller » sur un cheval doit tenir compte, au-delà des gestes d’une discipline, d’une technique, de maintenir le cheval sain physiquement et psychologiquement. C’est mon « délire », je m’y tiens.
Dans l’image du cheval qui détale je perçois une certaine réactivité qu’il faut préserver en lui sans avoir besoin de d’y être confronté.

Concernant l’impulsion d’un cheval que je monte, elle découle en principe de mon envie de participer à ses mouvements après lui en avoir donner l’indication. Si cette phrase est entourée d’un peu de mystère, il suffit d’essayer pour sentir. Bye.

Bonjour Juliette, Vous me présenterez à votre amie? Amicalement.

J’ignore totalement les rouages d’une équitation qui exploiterait l’instinct de fuite du cheval.

Puis-je vous demander comment vous enseignez à votre cheval à se porter en avant sur l'action des jambes ?

Bonsoir Philippe ,

Je vous présenterai à mon amie avec grand plaisir , mais ...vous la connaissez déjà !

Amicalement .

Bonjour à tous.

-Antoinette-
Si je vous ai blessé j'en suis désolé telle n'était pas mon intention.

-Philippe-
Si Antoinette souhaite me faire des reproches je pense qu'elle est assez grande pour le faire elle-même. Je trouve votre message singulièrement inélégant à son égare.
De quelle analyse parlez-vous ? j'ai seulement évoqué le terme amateur qui me semblait être employé de façon péjorative, qu'y a-t-il de déplacé là dedans ? Je précise M. que je comprends d'autant mieux Antoinette que j'ai vécu quelque chose de semblable mais à un age un peu plus avancé encore.

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Pour ce qui est de l'utilisation de l'instinct de fuite, j'ai assisté à quelques séances de débourrage où la chose ne faisait aucun doute.

-Yves-
Je m'abstiens si non je vais encore me faire massacrer ce dont je me moque éperdument mais cela n'a aucun intérêt.

pierrex

Je ne suis pas blessée. Je me suis certainement mal exprimée. Je n'opposais pas mon âge et mon statut d'amateur, je situais mes propos: cavalière qui n'est plus de la première jeunesse et qui est amateur, donc n'a pas à priori la même condition physique que le professionnel.
C'est d'ailleurs un élèment qu'oublient de prendre en compte certains enseignants. Mon ancienne monitrice avait adapté ses reprises (concernant les mêmes cavaliers) constatant que le vendredi soir ils étaient moins en forme et moins attentifs que le mardi.
Je fais aussi très attention à l'état physique de mon cheval, surveillant sa nourriture, adaptant le travail sa forme mais aussi à l'état des sols (très important. Ma jument de 16 ans est en très belle forme et pétille de gaité, elle adore travailler et apprendre. A ce sujet je vous renvoie sur le Colloque de l'Ene datant de 8 ou 10 ans qui traite des priorités du cheval pour être heureux du point de vue scientifique. C'est très intéressant. En gros, il lui faut une vie sociale (congénères), une nourriture satisfaisante mais aussi des stimulis intellectuels.
C'est ce que j'essaie d'offrir à mes chevaux qui sont au pré la journée en contact avec d'autres chevaux. Cela a totalement modifié le mental de ma jument qui a vécu 5 ans au boxe.