méthode d'orgeix
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Johanna,
"Depuis j'ai cessé ce travail, en ayant peur de l'impact sur le physique de mon cheval..." Vous avez certainement raison si votre cheval ne veut pas ralentir et le contraindre à s'asseoir est certainement en opposition avec sa constitution physique ou son niveau d'apprentissage.
Compte tenu que vous êtes jeune cavalière retenez ceci de ce que j'ai écrit:
"C'est cette gymnastique qui va lui apprendre à utiliser ses postérieurs et (surtout pour vous) développer votre perception de leur mouvement."
S'il ne peut ralentir, faîtes des variations en accélérant son allure et en revenant à son allure. Le ralentissement étant de revenir à son allure.
A l'allure du pas vers l'arrêt d'abord.
Passer du trot à l'arrêt. Le ralentissement étant le passage à l'arrêt.
Puis au galop vers l'arrêt. Le meilleur étant de partir au galop, d'effectuer quelques foulées et de s'arrêter. Sans le harasser. Donnez lui des détentes vers l'avant.
Ensuite, plus tard demandez une simulation de l'arrêt en lui demandant de repartir sans s'immobiliser.
Etant jeune cavalière, ne cherchez pas à renvoyer le poids de votre cheval sur son arrière main en dehors des variations de ses allures. Développez auparavant votre perception du mouvement des postérieurs.
Faites lui toujours sentir que vous êtes là pour l'aider. Bye.
Cher philippe, je vous remercie pour tous ces conseils avisés. Cependant, je ne pense pas que l'aptitude à repporter le poids de mon cheval sur l'arrière main dépende de mon âge...
Encore merci à tous
quand Philippe parlait d'une "jeune cavalière", je ne pense pas qu'il pensait à votre âge civil; mais plutôt à votre expérience de cavalière; et sachez que dans ce domaine, on reste toujours, sinon éternellement "jeune cavalier(re)"; on a effectivement toujours à apprendre, des chevaux comme de tous les équitants et de leurs expériences.
Amicalement, yves KATZ
Message édité par: KATZ, à: 2007/07/18 15:05
J'ai peut-être en effet mal interprété le sens de "jeune cavalière", et si tel est le cas je m'en excuse.
Je partage votre point de vue yves mais je tiens à ajouter que c'est en essayant que l'on progresse.
Bien à vous.
Chère Johanna,
Beaucoup de personnes parlent de la "méthode d'Orgeix" sans la connaitre, ou plutôt en n'en connaissant qu'une petite partie.
Cette "méthode" ne s'applique pas uniquement aux cavaliers et aux chevaux confirmés. Bien au contraire.
Dans le dernier livre, "Dresser c'est simple", que mon mari a écrit, et qui sortira prochainement, il explique justement la philosophie de sa méthode et comment il "éduquait" un cheval.
Maintenant, si vous le désirez, n'hésitez pas à me contacter si vous des questions techniques à me poser. Je me ferais un plaisir de vous répondre.
orgeix [at] infonie [dot] fr
Cordialement
Nathalie d'Orgeix
Bieda écrit:
Cette attitude n'est-elle pas nocive pour le dos du cheval qui se trouve ainsi mis à rude épreuve ?
Chère Johanna,
si vous connaissez la méthode Jean d'orgeix vous savez que votre cheval doit se mouvoir en liberté surveillée, c'est-à-dire dans votre cas en soutenant la base de son encolure sans tension sur les rênes, ce qui est fondamental. C'est la condition pour que vous soyez sûre que cette attitude est "dans ses moyens" car si elle ne l'est pas, il cherchera à en sortir, à baisser un peu son encolure par exemple. Cela associé à des repos fréquents.
Je pense que si vous restez à l'écoute de votre cheval, de la légèreté et de ses signes d'inconfort, tant que vous trouvez bonne la qualité de ses sauts, vous travaillez dans le bon sens.
Si vous connaissez Jean d'Orgeix, vous savez qu'un saut effectué dans le bon équilibre est beaucoup plus facile physiquement. Il n'y a aucune raison qu'il soit "soumis à rude épreuve", bien au contraire.
Certains bons conseilleurs dans votre entourage n'ont sans doute rien d'autre à vous proposer que de continuer à pratiquer une équitation qui ne convient pas à votre cheval apparement en vous promettant le pire si vous essayé autre chose... à vous de choisir, et de juger au résultat.
Cordialement, Marie
Madame d'Orgeix,
Après avoir surmonté la petite émotion à la vue du nom de Jean d'Orgeix intervenant sur le forum, je souhaiterais vous interpeller, en "bon père de famille" qui a éduqué ses enfants à cheval. Je ne suis donc pas un enseignant diplômé.
Écrire, c'est toujours prendre le risque de faire du mal à quelqu'un, si on ne prend pas de précaution. Nous avons pu le remarquer sur ce forum de nombreuses fois.
Vous dîtes: "" Beaucoup de personnes parlent de la "méthode d'Orgeix" sans la connaître, ou plutôt en n'en connaissant qu'une petite partie". La première partie de cette phrase m'a choqué compte tenu que vous avez souhaité présenter publiquement le livre à venir de votre mari (que j'achèterai dès sa publication en octobre prochain). Je me permets de vous faire cette remarque en me demandant si je n'ai pas fait d'erreur précédemment. Cependant je ne vous demande pas de répondre à ce sujet.
Concernant la deuxième partie de votre phrase, je comprends ceci: il y a un réel danger à vouloir appliquer une méthode en "sortant" des gestes de leur contexte et surtout hors de l'état d'esprit que l'auteur a voulu leur transmettre. Oui.
Madame d'Orgeix,
J'ai retenu et isolé de la méthode de votre mari, que j'admire sincèrement, deux enseignements primordiaux:
- L'opposition inconsciente des mains ressentie par le cheval, même sur des rênes longues. A laquelle je rajoute: et donc également l'opposition involontaire du corps du cavalier aux mouvements du cheval.
- L'opposition consciente et correctrice des mains (l'anecdote de la jeune fille en pleurs sur son cheval enclin à tirer est très forte) qui peut devenir éducatrice. A laquelle je rajoute avec certitude: et donc également l'opposition consciente du corps du cavalier qui sait, par ailleurs, la valeur éducatrice de son accompagnement aux mouvements du cheval.
Ma conviction est donc qu'il faut comprendre et apprendre, avant toute intervention des mains, ce que représentent les mouvements du cheval et leur accompagnement par le corps du cavalier. Ce cavalier saura suivre, ralentir et faire accélérer son cheval avec son corps. Ces notions acquises, l'emploi des jambes et des mains viendra en complément, et sans excès au service de la légèreté à cheval. (malheureusement l'enseignement en club pour le passage des Galops court-circuite ces bases). La méthode de Jean d'Orgeix arrive ensuite comme une spécialisation. Tout comme l'enseignement du général Decarpentry (et autres maîtres), pour ceux qui veulent aborder la discipline du Dressage.
C'est avec raison que je propose à Johanna d'acquérir les notions des mouvements du rein et des postérieurs de son cheval avant d'aborder les sauts en reculant le centre de gravité de son cheval. C'est aussi parce que je pense, et je l'espère malgré tout, connaître l'esprit (que je vénère) de la méthode de Jean d'Orgeix.
Sincèrement.
FARNAULT Philippe écrit:
Madame d'Orgeix,
J'ai retenu et isolé de la méthode de votre mari, que j'admire sincèrement, deux enseignements primordiaux:
- L'opposition inconsciente des mains ressentie par le cheval, même sur des rênes longues. A laquelle je rajoute: et donc également l'opposition involontaire du corps du cavalier aux mouvements du cheval.
- L'opposition consciente et correctrice des mains (l'anecdote de la jeune fille en pleurs sur son cheval enclin à tirer est très forte) qui peut devenir éducatrice. A laquelle je rajoute avec certitude: et donc également l'opposition consciente du corps du cavalier qui sait, par ailleurs, la valeur éducatrice de son accompagnement aux mouvements du cheval.
Ma conviction est donc qu'il faut comprendre et apprendre, avant toute intervention des mains, ce que représentent les mouvements du cheval et leur accompagnement par le corps du cavalier. Ce cavalier saura suivre, ralentir et faire accélérer son cheval avec son corps. Ces notions acquises, l'emploi des jambes et des mains viendra en complément, et sans excès au service de la légèreté à cheval. (malheureusement l'enseignement en club pour le passage des Galops court-circuite ces bases). La méthode de Jean d'Orgeix arrive ensuite comme une spécialisation. Tout comme l'enseignement du général Decarpentry (et autres maîtres), pour ceux qui veulent aborder la discipline du Dressage.
C'est avec raison que je propose à Johanna d'acquérir les notions des mouvements du rein et des postérieurs de son cheval avant d'aborder les sauts en reculant le centre de gravité de son cheval. C'est aussi parce que je pense, et je l'espère malgré tout, connaître l'esprit (que je vénère) de la méthode de Jean d'Orgeix.
Sincèrement.
Monsieur Farnault,
plus je vous li et plus je me demande si nous parlons de la même chose : c'est à dire l'enseignement de Jean d'Orgeix - que je connais par ses nombreux ouvrages et quelques rencontres.
Vous présentez la méthode d'Orgeix comme la "cerise sur le gateau" pour les cavaliers ayant atteint un bon niveau. Et bien moi, je vous soutient le contraire.
Lorsque j'ai découvert ce Maître, j'ai compris que j'avais perdu 20 ans à me taper le cul à tourner en rond dans un manège... pour pas grand chose, ni pour moi ni pour mes montures.
L'enseignement de M. d'Orgeix s'adresse à tous les cavaliers, et le plus tôt est le mieux dans leur évolution, même les débutants. En faisant acquérir la fixité des aides, puis en apprenant à éduquer les chevaux à répondre parfaitement à des règles simples : respect absolu de la main et des jambes, réponses généreuses, récompenses et pauses fréquentes...
Par contre au dela de ces règles simples, je crois qu'il faut vraiment s'immerger dans son état d'esprit pour pratiquer l'équitation telle qu'il la concevait, avec beaucoup de liberté dans les gestes, de fluidité, de patience, et cela est un plus gros travail sur soi.
(Il est sans doute plus facile d'éduquer un cheval qu'un cavalier !)
Merci à Nathalie d'Orgeix de reprendre le flambeau de son enseignement.
Pierre,
Vous êtes dur en affaire… Mais: "Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer." [William Shakespeare].
L'incompréhension vient sûrement d'un mauvais sens donné à mes phrases en les écrivant. Je pense avoir tous les livres écrits par Jean d'Orgeix, cavalier, chasseur africain, aventurier… Je ne sais pas s'il a écrit sur l'aviation acrobatique.
Par contre là où vous avez raison est que je me suis servi de sa méthode à une période de ma vie pour rebondir en acquérant par la suite une expérience personnelle. Son influence a été grande et reste présente dans certain de mes raisonnements, bien que je me sente indépendant cependant. Ce que vous avez dû sentir. On n'en parle plus.
Amicalement.