méthode d'orgeix
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Bonjour à tous,
Je rencontre en ce moment avec ma jument des difficultés quant à son maintient de l'engagement des postérieurs à l'abord de l'obstacle. En recherche de réponses, je me suis tournée vers la méthode donnée par notre grand cavalier Jean d'Orgeix.
Après quelques séances dans ce sens, j'ai vu une amélioration sans appel sur sa franchise et sa qualité de saut. Mais alors une question se pose à moi : ce travail, qui s'oriente vers le travail en équilibre, décontraction et légèreté (ce qui me plait au plus haut point) part d'un relèvement de l'encolure dans le but du repport de poids vers les hanches.
Cette attitude n'est-elle pas nocive pour le dos du cheval qui se trouve ainsi mis à rude épreuve ?
Merci à tous pour votre aide
Pour répondre à votre question, ma jument lâche son dos dans les deux dernières foulées à l'abord.
Je suis contente que vous me confortiez dans mes sensations et je vais de ce pas continuer à fortifier son arrière main, mais j'ai alors un autre problème : ce travail en accordéon, si on peut parler ainsi, je l'effectue moi même, ainsi que le cavalier pro 2 qui monte régulièrement ma jument, depuis un moment sans avoir l'impression d'avancer. A partir du moment où le dos est en place, elle ne connait qu'une seule allure. Nous ne pouvons ralentir ou encore moins la rassembler en gardant l'engagement des postérieurs. Et ce depuis maintenant presque un an... (visites ostéo régulières, ras) Petite précision : ce problème disparait automatiquement avec la méthode de d'Orgeix...
Merci d'avance pour tous vos conseils.
Chevallement vôtre !
Bonjour à tous.
Pour vous Qu'est-ce que la méthode d'Orgeix ? qu'est-ce que l'autre méthode qui n'est pas nommée ?
Je pratique l'équitation d'après d'Orgeix depuis 1977 et là je ne comprend pas.
La méthode d'Orgeix est un tout (apprentissage, musculation, assouplissement, travail progressif sur l'obstacle etc.)
J'ai l'impression que vous retenez quelques gestes techniques et que vous appelez ça la méthode d'Orgeix. Si tel est le cas alors je pense que vous êtes dans l'erreur comme beaucoup de gens qui parle de cette méthode sans la connaître et qui n'en retienne que les aspects les plus remarquable en oubliant tout le reste, le travail préparatoire qui est la partie la plus importante de la méthode.
pierrex
Johanna écrit:
Petite précision : ce problème disparait automatiquement avec la méthode de d'Orgeix...
Merci d'avance pour tous vos conseils.
Chevallement vôtre !
Chère Johanna
Si vous avez trouvé le moyen de faire disparaître vos problèmes, je comprends pas très bien pourquoi vous sollicitez des conseils pour vous aider à les résoudre ???
Ou alors j'ai rien compris à vos messages précédents ?
Cordialement
"J'ai l'impression que vous retenez quelques gestes techniques et que vous appelez ça la méthode d'Orgeix. Si tel est le cas alors je pense que vous êtes dans l'erreur comme beaucoup de gens qui parle de cette méthode sans la connaître et qui n'en retienne que les aspects les plus remarquable en oubliant tout le reste."
Je commence à connaitre correctement la méthode de Jean d'Orgeix. Cependant, je suis jeune et comme tout jeune en recherche de connaissances, je peux commetre des erreurs. Je ne refuse donc aucunes remarques critique vis à vis de ma façon de faire, bien au contraire.
"Le travail préparatoire qui est la partie la plus importante de la méthode."
En l'occurence, j'aimerais beaucoup que vous me donniez les quelques principes de bases de ce travail préparatoire de façon à voir si je suis sur la bonne voie.
Par ailleur, ma question de départ vis à vis de ce travail au niveau du dos de mon cheval m'est venue après une discussion avec mon enseignant. Après lui avoir parler de cette méthode, dont il connait apparement les bases, il m'a soutenu que je travaillais à l'envers. A partir de là, les questions se sont bousculées dans mon esprit. Je m'explique : afin de régler le problème rencontré à l'abord de l'obstacle avec ma jument, j'ai alors travailler avec un fort repport de poids sur les hanches et donc ainsi un fort engagement, sans pour autant avoir au début de ce travail un rythme très soutenu. Ce que je recherchais surtout était l'équilibre sur l'arrière main et un cheval léger travaillant en totale décontraction. A partir de là, je pouvait alors travailler sur une allure beaucoup plus élevée sans que se pose l'habituel problème du relachement du dos à l'obstacle ou lors de variations d'amplitude sur le plat. J'ai même fait la démonstration de mon travail au bout d'une semaine, ce qui est très peu je trouve, sur une épreuve à 1m20 en me classant 3ième sur 85 partants. Ce fut mon seul classement de la saison...
Depuis j'ai cesser ce travail, en ayant peur de l'impact sur le physique de mon cheval...
Désolé pour ce post fort long, mais ma question méritée quelques explications supplémentaires.
Encore merci à vous. Cordialement.
Pour ma part je ne connais pas bien cette méthode mais avant d'avoir décidé de ne plus me consacrer qu'au dressage, j'ai pratiqué en parallèle de l'obstacle tout un travail de reconstruction posturale de mon cheval: travail au pas décomposé et en relèvement de l'encolure avec recherche de décontraction. Sans appliquer cela directement dans la pratique de l'obstacle, ce travail a d'une part modifié de façon notable la qualité du galop, d'autre part permis à mon cheval progressivement de se rapprocher de ses obstacles, ce qu'il ne faisait absolument pas. Je ne parle que d'une maigre expérience de l'obstacle, ce n'est pas ma spécialité.
Je reste cependant persuadée que le travail au pas décomposé, lent et régulier avec un cheval qui se tient de plus en plus et dans une recherche de décontraction est une façon très efficace d'améliorer la qualité du galop et par là-même la qualité des sauts.
Bonjour à tous.
Bien sûr je n'ai pas vu votre travail mais d'après ce que vous dite :
Légèreté, décontraction, report de poids vers l'arrière, dos soutenu, (votre enseignant devrait retourner à l'école :-) ) que demander de plus !
Si vos soucis viennent du fait du relèvement de l'encolure alors sachez qu'un cheval creux encolure haute est très inconfortable et désagréable à monter mais un cheval en impulsion sur des rênes fluides (demi molles) pas de problème. Évidement il faut être progressif, il faut que la musculature se fasse, allures lentes mais énergiques.
Résumer la méthode d'Orgeix en quelques mots c'est mission impossible aussi je vous suggère d'investir dans 2 de ses livres
« L'EQUITATION DE SAUT D'OBSTACLES l'analyse la doctrine la méthode »
et
« Ma doctrine UNE MÉTHODE FRANÇAISE D'INSTRUCTION, ANGLE ET RYTHME »
pierrex
Mary,
Votre témoignage est très intéressant en faisant ressortir à nouveau l'importance du travail au pas. Cet expérience, qui j'espère touchera d'autres cavaliers, pourrait alimenter et relancer le sujet "Marcher au pas" ouvert par le colonel Carde en Avril 2007. Amicalement.
Pierre,
La méthode de Jean d'Orgeix est le fruit d'un cavalier et d'un meneur d'hommes fascinant et rayonnant, à l'époque entraîneur national de saut d'obstacle. Je crois que cette méthode de travail précisait et transmettait avant tout un état d'esprit en vue de la compétition.
Dans ce que j'ai écrit le 4 Juillet seule la méthode d'Orgeix est évoquée.
En ce qui me concerne elle m'a été très utile étant jeune. Alors que je montais seul à cheval il était bien venu de recevoir une idée directrice à suivre. Progressivement, en lisant également les livres classiques, je me suis fait ma propre idée de l'équitation au service du cheval. Bye.
Bonjour à tous.
Personnellement je travail beaucoup au pas je ne suis donc nullement surpris par le récit de MARY, je souscrit.
Philippe,
Si vous avez lu les 2 ouvrages mentionnés plus haut alors je ne comprends pas votre intervention.
Loin de moi l'idée de vous offenser mais je dois dire que vous tenez là le langage typique des gens qui ne connaissent pas d'Orgeix ou qui veulent l'ignorer.
Sans rancune j'espère.
pierrex
Johanna,
Comment ressentez-vous le défaut d'engagement de votre cheval à l'abord d'un obstacle?
Avant d'appliquer la méthode de Jean d'Orgeix, il faut que le cheval soit déjà un sportif éduqué. (Jean d'Orgeix le dit lui-même).
De plus la méthode doit être assimilée progressivement, tant pour le cheval que pour le cavalier.
Votre sensation qu'il y a peut-être une étape préalable à respecter est bonne. Cette préparation est certainement, comme dit l'auteur, de "faire faire des pompes" au cheval par le biais des variations de ses allures. C'est cette gymnastique qui va lui apprendre à utiliser ses postérieurs et développer votre perception de leur mouvement. L'idée directrice pour vous est donc de fortifier les hanches et le rein de votre cheval en premier lieu par ce travail.
D'autre part, soyez vigilante: cette méthode attire beaucoup l'attention du cavalier sur le travail de ses mains. N'oubliez pas que l'accompagnement des mouvements du cheval et de son mouvement vers l'avant doit être privilégié.
A cheval! Bye.