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Une gravure qui me plait

15 réponses [Dernière contribution]
BOUDON Guillaume
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous,

Une lecture qui me plait, illustrée d’une gravure qui me ravit, à vous proposer dans
‘’L’INSTRUCTION DU CAVALIER’’ du Lt-colonel Rémy REPELLIN 1953, préfacé par le Gl DECARPENTRY, :

P151 :«Vous vous souviendrez que la conservation de l’appui, se vérifie par l’extension d’encolure. » Il ne faut pas oublier, en effet, que le conservation de l’appui est PRIMORDIALE, la légèreté n’a plus aucun sens si le cheval ne tend plus ses rênes, et l’on ne saurait qualifier de ‘’léger’’, un appui qui n’existe plus. Si vous passez outre, vous aurez mis votre cheval dans le vide, en dedans de la main, et il vous faudra recommencer ENTIEREMENT son dressage. »
Suit, la gravure représentant le cheval USA, du Cl de Montjou, dont l’auteur dit :
P 153 : « USA se montait au manège avec un fils, mais dans une reprise de carrière à Verrerie, il s’appuyait franchement sur la main.(…) En effet, le cheval ‘’juste’’ est celui qui dispose de son équilibre à la volonté de son cavalier, il se rassemble au manège et se détend à l’extérieur. Quel que soit votre goût pour l’équitation de manège, échappez vous de temps en temps à l’air libre, et allez sauter quelques bons obstacles »

La conclusion de l’ouvrage est également très intéressante :
«J’ai mis sous le patronage du Capitaine de St-PHALLE ma leçon préparatoire sur la primauté de l’appui. Lui non plus n’a pas toujours été bien compris. Il nous fut donné à Saumur de constater que les chevaux de carrière dressés par les Sous-Lieutenants dont il était l’Ecuyer, présentaient toutes des marques de la fausse légèreté, lorsqu’ils n’étaient pas franchement rétifs. De sa leçon initiale sur l’équilibre, la plupart de ses élèves n’avaient rien retenu. Ils avaient, au contraire, été hypnotisés par la légèreté incomparable des chevaux de ce grand artiste et les procédés de dressages par lesquels il les obtenait. »

Message édité par: BOUDON, à: 2007/06/15 09:03

Message édité par: BOUDON, à: 2007/06/15 09:04

Message édité par: BOUDON, à: 2007/06/15 10:30

Mick Hunter
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2006

A. L'Hotte explained that in each generation there is only few Ecuyers.
The logical explantation that came to me,
is that ecuyers don't come from our univers. It is like
a gate. The dressage gate. To prevent us from the big badaboum. There is also a water one
but you won't like. Is it green ?

dolmata
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Inscrit: 11/05/2006

Jacques
pouvez vous être plus clair
parce que pour enclencher la discussion ce n'est pas évident
quelle est votre théorie, votre approche
quels sont les reproches que vous formulez ?
cela ne veut pas dire que je suis d'accord ou en totale opposition mais on ne peut pas discuter dans ces conditions
cordialement
Dolmata

Mick Hunter
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2006

need to follow
il faut suivre

after the first .. a second one exists
Nuno Oliveira use them all but he wanted to protect from the parasit
we don't have to torture ourself about mistake we didn't made
she is perfect,
youth recognize on her

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

oui mais c'est un nouveau sujet
alors pour amorcer la discussion il serait souhaitable
de clarifier au départ

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Il ne faut pas oublier, en effet, que le conservation de l’appui est PRIMORDIALE, la légèreté n’a plus aucun sens si le cheval ne tend plus ses rênes, et l’on ne saurait qualifier de ‘’léger’’, un appui qui n’existe plus

Évidemment, c'est absurde, et il suffit de regarder les chevaux en équitation western pour en être convaincu.

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

par exemple,
ce cheval serait en "fausse légèreté" ....

Je ne sais plus qui a dit le seul appui du cheval est celui de ses pieds sur le sol. Je crois que c'est une formulation définitive.

Message édité par: Marcantoni, à: 2007/06/15 12:38

BOUDON Guillaume
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Mécaniquement, il est impossible au cavalier étant en selle de fournir un quelconque appui a son cheval, essayez donc de couper la branche sur laquelle vous êtes assis même si vous la tenez très fort ... C'est la même chose pour tirer, pousser, retenir, ...

Toutes tensions de rênes supposent une opposition de forces donc contractions musculaires pour le cheval et pour le cavalier, pour la recherche de la décontraction ça commence plutôt mal

Un chien bien éduqué est capable de bien belle chose, son maître se fait comprendre par le geste ou la parole nul besoin d'une ficelle tendue ni de talons qui enserrent ses côtes ou quelque chose du genre un langage bien enseigné bien compris c'est tout

J'ai bien peur que l'équitation des talons dans le poil et rênes tendues ait encore de beaux jours devant-elle malgré des résultats bien modestes.

Pierrex

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour à chacun,

J'ai lu ce livre l'été dernier chez un ami et celui-ci (le livre!) m'a paru en partie "démodé" si je relis les notes que j'ai prises.

Concernant l'appui, l'auteur n'hésite pas à le nommer parfois "traction" (page 28). Il me semble me rappeler que le livre propose comme expérience pour connaître ce que représente la sensation de l'appui en montant un cheval de course. "En course, un cheval se conduit à pleines mains, à pleins bras, au manège avec un fil". Les nuances dans les sensations de cette phrase font sentir que l'auteur sait de quoi il parle, mais j'ai eu un doute.
Sur la page 29, l'auteur qualifie le cheval "juste" de cheval "dans l'impulsion", "qu'il s'appuie sur la main" ou "qu'il est appuyé". La signification du mot "appui' ne cessera de faire couler de l'encre et de tromper beaucoup d'entre nous…

Par contre et c'est pour cela que je peux en parler, j'ai été absolument très intéressé par son étude exemplaire sur l'équilibre du cheval monté (pages 22 à 31). Son étude débute sur deux dessins à partir de photos de chevaux marchant au pas espagnol. L'un montrant un cheval fortement équilibré sur ses hanches et l'autre dessin montrant le capitaine de Saint-Phalle guidant sa jument vers un équilibre gracieux reposant "davantage sur l'épaule que sur la hanche".
"De la part de deux écuyers de cette classe, un tel contraste ne peut être que la conséquence de deux idées maîtresses diamétralement opposées dans la conduite du dressage" nous dit Rémy Repellin bien poli. (est-ce que cela serait la raison de quelques prises de bec lues sur le forum...?)
Amicalement. Bye.

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

Pour Jacques
cela me paraît clair si j'applique une métaphore on peut considérer que pour obtenir l'éducation de la bouche il faut que le cheval considère la main comme un brasier infernal et que de ce fait il n'est aucune vélléité d'y toucher et donc de s'y appuyer de quelques manières que ce soit
je prends le brasier car le dressage même sans ficelles tendues est de toute façon une soumission donc pas d'angélisme

de toutes les façons je préfère "l'idée de brasier" plutôt que la réalité de la tension

est ce que cela correspond à ce que vous dites car je ne voudrais pas que l'on s'égare