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temps de suspension

19 réponses [Dernière contribution]
BLESCHET Josette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Mary écrit:

Pour ma part mon souci est que mon cheval se désynchronise, finit par retomber dans le pas. Je lui fait faire à la fin de chaque séance quelques foulées de diagonalisation (deux-trois, pas plus, en essayant d'arrêter avant qu'il se désynchronise), sur le chemin du retour, ce qui provoque naturellement le mouvement sans que j'aie à lui demander.

Dans ce que je comprends de votre description, pour moi, le problème vient aussi de la gestion de l’utilisation de la ligne du dessus.

Dolmata,
Le plus de rebond, c’est qu’après cette possibilité de disposer le l’étirement de la ligne du dessus à moduler selon besoin, si, on peut aligner comme on a déjà débattu, on conserve toute l’énergie donnée par le cheval. Alors, on a le choix de la diriger et la moduler dans le sens qu’on veut.

J’ai retrouvé le sujet de l’époque :
http://www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=37&f...
:) "Mais, si un jour, vous explorez la piste que je vous décris, sachez que ce premier alignement vous donne la tension naturelle (celle qui est recherchée par ceux qui veulent de l'énergie (rebond) dans les allures et qu'ils ne la trouvent que lorsque le cheval est motivé par un élément extérieur perturbateur)."

Quelques précisions sur ma démarche :
J’ai choisi de mettre des photos parce que ça apporte quand même au sens des mots ou d’un mot, même si les autres paramètres sont critiquables facilement.
C’est dans ce sens que j’ai choisi la photo de ‘l’étirement’ car elle me semblaient donner la meilleure sensation pour essayer de faire comprendre la notion que je décris, même si ce n’est pas une image ‘politiquement correcte’ pour la position.
J’ai mis un comparatif entre un état de travail X de ce cheval et un état X+ 3 fois plus tard, pour montrer comment une construction différente peut changer la physionomie d’un cheval qui est gentil, malin et en bonne santé. Merci à son cavalier habituel !

C’est ce jeu de construction qui m’intéresse : pouvoir agir sur les différentes parties du cheval, combiner avec l’énergie et moduler le tout (étant entendu que je place en n°1 la communication avec le mental du cheval !).

Je redis bien que je ne cherche à convaincre personne, j’apporte simplement au pot commun.

Message édité par: BLESCHET, à: 2007/05/16 13:19

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

Josette
j'ai revu notre discussion sur le sujet
nous gardons nos approches qui ne sont pas antagonistes mais peut être tout simplement parrallèles, je pense toujours que le dressage c'est un puzzle et que l'on n'a jamais toutes les pièces on les trouve au fur et à mesure et au fur à mesure les images se dessinent
proposez moi quelques exercices qui pourraient améliorer ou tendre dans votre direction
par ailleurs je me pose la question si l'on augmente le temps de suspension, quels sont les membres qui doivent générer le plus d'efforts, ceux au sol ou ceux en l'air
pour ma part je pense que c'est l'appui et je penche pour la possibilité d'affermir leur appui avant de vouloir rebondir mais ce n'est peut être pas juste d'un point de vue biomécanique

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

Josette
j'ai revu notre discussion sur le sujet
nous gardons nos approches qui ne sont pas antagonistes mais peut être tout simplement parrallèles, je pense toujours que le dressage c'est un puzzle et que l'on n'a jamais toutes les pièces on les trouve au fur et à mesure et au fur à mesure les images se dessinent
proposez moi quelques exercices qui pourraient améliorer ou tendre dans votre direction
par ailleurs je me pose la question si l'on augmente le temps de suspension, quels sont les membres qui doivent générer le plus d'efforts, ceux au sol ou ceux en l'air
pour ma part je pense que c'est l'appui et je penche pour la possibilité d'affermir leur appui avant de vouloir rebondir mais ce n'est peut être pas juste d'un point de vue biomécanique

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

Josette
j'ai revu notre discussion sur le sujet
nous gardons nos approches qui ne sont pas antagonistes mais peut être tout simplement parrallèles, je pense toujours que le dressage c'est un puzzle et que l'on n'a jamais toutes les pièces on les trouve au fur et à mesure et au fur à mesure les images se dessinent
proposez moi quelques exercices qui pourraient améliorer ou tendre dans votre direction
par ailleurs je me pose la question si l'on augmente le temps de suspension, quels sont les membres qui doivent générer le plus d'efforts, ceux au sol ou ceux en l'air
pour ma part je pense que c'est l'appui et je penche pour la possibilité d'affermir leur appui avant de vouloir rebondir mais ce n'est peut être pas juste d'un point de vue biomécanique

BLESCHET Josette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Jacques,
J’ai l’impression que je vous ai mis en colère, ce n’était pas voulu !
Je pense qu’il y a plusieurs malentendus.

Mes propos ne s’adressaient pas aux débutants et c’est ce qui m’a fait réagir aux vôtres concernant Dolmata car il me semblait que vous le considériez comme tel.
Or, le connaissant par des échanges précédents que j’ai appréciés, pour moi, justement, il n’y avait pas de problème de fond (il sait très bien ce qu’il recherche), mais juste une indication de forme dans la sensation.
Dans ce contexte, j’admets que j’ai écrit trop vite cette phrase : 'C’est quand même par l’utilisation des aides que l'on met en place un langage.' Et je le regrette.

Oui, je développe aujourd’hui le propos sur cette ligne du dessus, mais pas pour décrire un assouplissement de base, mais pour une utilisation de cette notion sur une attitude rassemblée, combinée avec un équilibrage latéral qui a déjà été débattu dans le sujet rectitude.

Je n’utilise peut-être pas les bons mots.

Et, quand vous dites ça :
« mais vous devrez passer par une phase compréhension du cheval pour qu'il puisse réaliser cet exercice, afin de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. »Et que je viens d’écrire ça : « (étant entendu que je place en n°1 la communication avec le mental du cheval !)».
Il me semble qu’on dit la même chose.

Je n’ai rien à vendre non plus, je suis seule chez moi à réfléchir avec mon cheval.
Les images précédentes sont celles d’un essai sur un cheval que je souhaitais acheter.
Et moi aussi, je pense avancer sur une étude logique de l’équitation.

J’espère avoir dissipé les malentendus.

Message édité par: BLESCHET, à: 2007/05/16 21:19

BLESCHET Josette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Dolmata,

je ne suis pas concernant "l'étirement" de la ligne du dessus
faut il envisager des allures longues avec des foulées tendues??

Non, ce n’est pas dans cet esprit là.
C’est dans le sens où, dans toutes les indications de la main, il y ait cette part de déploiement de la ligne du dessus d’un bout à l’autre du cheval quelque soit l’attitude, étendue ou rassemblée .

j'ai remarqué que mon équidé préféré
devait pour améliorer son temps de suspension se mettre en balance latéralement, malheureusement il perd énormément en avançant

Il faut transformer cette énergie que le cheval utilise pour déplacer son poids latéralement, en composante verticale.
C’est là qu’il faut utiliser la notion de déploiement de la ligne du dessus pour pouvoir accéder à la petite zone qui est devant le garrot. C’est par là qu’on gagne la place pour, physiquement, donner la possibilité de faire.
C’est là que l’énergie doit passer en remontant tout le cheval.

Je remets une photo pour essayer de faire partager la sensation par un visuel.

Pour un cheval qui n’a pas beaucoup de capacité à baisser les hanches, c’est aussi la seule solution (monter un maximum cette zone) pour lui donner le maximum de facilité (et la seule possibilité) pour se rassembler.
Un cheval qui a une aisance sur l’abaissement des hanches a plus de solutions (dont celle du balancement en question :) ). Il faut donc transformer sa façon de se propulser d’un diagonal sur l’autre d’une façon latérale, en lui ouvrant la porte vers le haut pour qu’il se propulse vers le haut en modulant vers l’avant.

Après, pour conserver le rebond en avançant, c’est une question de combinaison entre la façon de laisser passer vers l’avant et la rectitude.

proposez moi quelques exercices qui pourraient améliorer ou tendre dans votre direction

Je peux vous donner une piste en disant que peut-être, le mieux est d’expérimenter à l’arrêt les différences d’équilibrages. Puis en choisissant une combinaison, s’attacher à la conserver dans le mouvement.

Néanmoins, pour cette question, je dirais qu’il n’y a pas d’exercices spécifiques, c’est plus une question de sensations, de gérer les réponses aux indications qu’on module dans le sens qu’on souhaite. C’est juste un dialogue entre le cavalier et son cheval pour lui dire genre : essaye comme ça !
Il y a plusieurs paramètres en même temps et sur lesquels on ne peut pas faire l’impasse. Pour cette histoire de balancement, pour moi, c’est le paramètre de la disponibilité de l’étirement de la ligne du dessus qu’il faut affiner, pour pouvoir après, le combiner au mouvement et à la rectitude.

Et pour Pierrex, bien sûr, d’accord !

Message édité par: BLESCHET, à: 2007/05/17 15:23

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

Bonjour
merci encore pour vos réponses
entre temps j'ai revu la "bête" sur ce coup là j'ai repris à partir de notre discussion sur du doux passage en "redescendant" le plus possible j'ai obtenu une allure cadencée et extrêmement légère, non pas que je l'avais jamais eue mais d'une certaine manière je l'ai redécouverte.
par ailleurs j'ai modifié mon action de main, précédemment ma main était extrêmement passive, en gros je me suis aperçu que ma main n'aidait pas suffisamment par manque d'actions, j'ai donc été attentif sur le fait d'attendre les résistances et de les contrer au bon moment bien que la bouche soit décontractée .(ce qui peut parraitre paradoxal mais il y a des points durs qui apparaissent dans la nuque dont je ne dispose pas en permanence apparamment)
j'ai repris le piaffer en essayant de saisir le moment du décrochage
le ébut est une mobilisation de l'ensemble jusqu'au moment ou la cadence apparaît, pour qu'elle apparaissent mes mains montent légèrement le cheval grandit du devant et s'abaisse de l'arrière main. si les mains continuent à s'élever (je parle de 5mm) le cheval continue de monter et cette fois va chercher l'appui très loin les temps de suspension deviennent longs en revanche dès que les postérieurs se figent... il ne touche plus le sol
analysant le processus, j'ai plusieurs fois alterné le basculement pour abaisser et remonter les hanches( cette variations doit dans ce cas permettre de passer du piaffer au passage et vis versa) sans aller trop loin
mais j'ai aussi laissé le cheval arrondir un peu plus son encolure pour "compenser" l'abaissement des hanches ma crainte étant qu'il soit sous lui du devant
cela semble alors une position plus facile pour lui et les mouvements sont amples mais plus stables, je vais poursuivre
l'encolure demeure très haute mais le point le plus haut s'éloigne des oreilles
enfin j'ai testé aussi le passage mais incurvé de la queue à la tête cela semble aussi interresant

pour josette
"Néanmoins, pour cette question, je dirais qu’il n’y a pas d’exercices spécifiques, c’est plus une question de sensations, de gérer les réponses aux indications qu’on module dans le sens qu’on souhaite. C’est juste un dialogue entre le cavalier et son cheval pour lui dire genre : essaye comme ça !"

je suis un peu désapointé bien que les sensations sont incontournables je ne peux pas me baser uniquement dessus car elles me trompent souvent
mais je vois que cela portent ses fruits pour vous

j'assayerais de vous montrer ce que cela donne en image

BLESCHET Josette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Dolmata,
Je suis très contente de votre message !
Et je suis contente aussi que des échanges sur AI fassent avancer des choses.

j'ai testé aussi le passage mais incurvé de la queue à la tête cela semble aussi interresant

Intéressant, oui, parce que cela relève du 'calage' latéral des épaules, (la rectitude) qui permet de conserver toute l'énergie dans le sens qu'on veut (vers le haut et vers l'avant dans ce cas).
Et il est vraisemblable que vous aller trouver qu’une épaule se met moins bien en place que l’autre. :) De toute façon, c’est toujours le cas avec la différence droite/gauche naturelle ! :) Mais, on peut être surpris sur ce qu’on peut gagner sur ce point si on n’a pas cherché à améliorer ce paramètre depuis quelque temps.

je suis un peu désapointé, bien que les sensations sont incontournables je ne peux pas me baser uniquement dessus car elles me trompent souvent

Vous avez déjà vous-même trouvé toutes les données, ce n’est qu’une question d’éclairage et de réglages.
Quand on est dans la recherche d’équilibre de ce niveau, il y a un échange très rapide de perceptions, interprétations et indications qui concernent des paramètres non constants dans le temps et qui s’imbriquent les uns dans les autres.
On ne va pas se lancer dans un descriptif, Steinbrecht l’a fait ! :)

Ce qui compte, c’est d’aller vers sa sensation idéale : analyser le décalage entre celle-ci et la sensation vécue et s’en rapprocher avec ce dialogue avec le mental du cheval (qui passe par les aides qu’on affine au fur et à mesure).
Et finalement, si on raisonne, physiquement, on est toujours dans la configuration où il faut combiner le contrôle de la ligne du dessus, l'alignement latéral(rectitude) et le mouvement (en avant). (c’est ce que je redis à chaque fois mais j’ai du mal à trouver d’autres mots pour résumer ! )

Je suis contente que vous ayez trouvé le ‘blocage’ du passage de l’énergie au niveau de la nuque.
Si vous êtes attentif de la même façon à la rectitude, vous aurez le principe du contrôle du rebond (demander cet effort ou pas) dans toutes les allures et là, les mots n’ont plus d’importance.

Message édité par: BLESCHET, à: 2007/05/18 15:28

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

vous parlez de Steinbrecht
mais je n'ai pas trouvé d'ouvrage
j'ai trouvé celui de plinzner