Compétition ou non ?
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Chère Anaïs;
Je pense sincèrement que le maître mot est le respect des choix et des objectifs de chacun : Compétition, pas compétition, c'est en vous que vous devez trouver la réponse, l'un et l'autre étant respectables et devant être respectés. L'important est de se trouver heureux dans ce que l'on fait, et lorsque l'on a la chance de connaître ses objectifs il faut tout faire pour les réaliser, parce que quelque part c'est aussi une manière de se réaliser.
Laissons chacun voir midi à sa porte.
bonne chance
bien amicalement
Merci pour vos réponses.
Mon cheval à 5 ans, je ne l'ai pas débourré mais quand j'ai commencé à le travailler on pouvait le monter aux trois allures, mais sans contrôle précis de la vitesse et de la direction. Maintenant, il a bien évolué mais j'aimerai passer au niveau supérieur, pour qu'il me fasse évoluer moi dans mon équitation.
C'est certain qu'en temps que future enseignante si je doit entrainer des élèves en compétition si je n'ai moi même pas d'expérience en compétition je ne serais pas crédible vis à vis d'eux mais surtout pas compétente; le jour ou je serait dans la situation de coatch, je ne donnerais peut être pas les bons conseils, je n'aurais peut être pas une présence adaptée à l'évênement face à mes élèves.
Le métier de moniteur est aussi,comme vous l'avez dit, de travailler et faire évoluer des chevaux, des jeunes chevaux allant du débourrage au premières années de compétition, des chevaux de propriétaire compétiteurs ou non, et la cavalerie de club.
Travailler mon cheval est interessant puisque c'est un jeune cheval, j'ai pu le faire évoluer sur différents points, mais je me sent bloquée par mon manque d'expérience et de sensations à cheval.
Lui à les capacités et moi le manque de connaissance.
Pour moi sortir en compétition avec un cheval d'école me permettrait justement d'acquérir des sensations, et de l'expérience dans ma manière de travailler mon cheval, dans mon fonctionnement et la justesse de mes actions.
Comme on dit à jeune cavalier, vieux cheval et à jeune cheval, vieux cavalier...
Je ne dit pas bien sûr que je ne veux pas travailler de jeunes chevaux mais j'ai peur de freiner la bonne évolution d'un cheval par mon manque d'expérience.
Peut être faudrait-il un compromis: apprendre et sentir les bons gestes avec un cheval d'école et sortir en compétition avec pour ensuite travailler un jeune cheval avec l'appui de mon instructeur pour l'enmmenner lui aussi à un niveau de compétition grace à l'expérience acquise avec le cheval "formateur".
C'est un peu compliqué, mais mieux vaut se poser trop de questions que de foncer tête baissée dans un mur.
Merci pour vos réponses.
Mon cheval à 5 ans, je ne l'ai pas débourré mais quand j'ai commencé à le travailler on pouvait le monter aux trois allures, mais sans contrôle précis de la vitesse et de la direction. Maintenant, il a bien évolué mais j'aimerai passer au niveau supérieur, pour qu'il me fasse évoluer moi dans mon équitation.
C'est certain qu'en temps que future enseignante si je doit entrainer des élèves en compétition si je n'ai moi même pas d'expérience en compétition je ne serais pas crédible vis à vis d'eux mais surtout pas compétente; le jour ou je serait dans la situation de coatch, je ne donnerais peut être pas les bons conseils, je n'aurais peut être pas une présence adaptée à l'évênement face à mes élèves.
Le métier de moniteur est aussi,comme vous l'avez dit, de travailler et faire évoluer des chevaux, des jeunes chevaux allant du débourrage au premières années de compétition, des chevaux de propriétaire compétiteurs ou non, et la cavalerie de club.
Travailler mon cheval est interessant puisque c'est un jeune cheval, j'ai pu le faire évoluer sur différents points, mais je me sent bloquée par mon manque d'expérience et de sensations à cheval.
Lui à les capacités et moi le manque de connaissance.
Pour moi sortir en compétition avec un cheval d'école me permettrait justement d'acquérir des sensations, et de l'expérience dans ma manière de travailler mon cheval, dans mon fonctionnement et la justesse de mes actions.
Comme on dit à jeune cavalier, vieux cheval et à jeune cheval, vieux cavalier...
Je ne dit pas bien sûr que je ne veux pas travailler de jeunes chevaux mais j'ai peur de freiner la bonne évolution d'un cheval par mon manque d'expérience.
Peut être faudrait-il un compromis: apprendre et sentir les bons gestes avec un cheval d'école et sortir en compétition avec pour ensuite travailler un jeune cheval avec l'appui de mon instructeur pour l'enmmenner lui aussi à un niveau de compétition grace à l'expérience acquise avec le cheval "formateur".
C'est un peu compliqué, mais mieux vaut se poser trop de questions que de foncer tête baissée dans un mur.
"Pour moi sortir en compétition avec un cheval d'école me permettrait justement d'acquérir des sensations, et de l'expérience dans ma manière de travailler mon cheval, dans mon fonctionnement et la justesse de mes actions."
Sortir en compétition a pour but de vérifier dans des conditions imposées le travail que l'on fait chez soi.
en dressage, on juge(le cavalier comme les juges) de la justesse du travail de son cheval au travers d'enchainements imposés, alors qu'à la maison le travail a plus pour but d'éduquer son cheval et d'apprécier la correction de son travail.
Il est vrai qu'il est nécessaire pour ce faire d'avoir ressenti les sensations du travail juste sur un cheval d'école(!!)afin d'avoir ensuite le bon ressenti; il faut aussi être correctement accompagné dans son travail.
A l'obstacle, la compétition permet de vérifier la franchise, l'équilibre, la puissance et l'obéissance d son cheval.Mais les sensations du travail juste, c'est avant tout à la maison qu'il faut les ressentir.
Ce qui m'a amenè dans mon précédent message à parler de d'abord travailler avant que de sortir en compétition.
Mais , comme le dit SAA, vous devez juger seule, en fonction de vos attentes, besoins, possibilités, du choix que vous prendrez; en vous faisant éventuellement conseiller par votre enseignant qui est celui qui vous connait le mieux.
Amicalement, yves
Miss Anaïs, souhaiter devenir monitrice d'équitation n'est-ce pas déjà un objectif en soi?
Vous ne pouvez pas écrire ceci:
"... l'absence d'objectif précis."
Après avoir écrit cela:
"Hors, ce que je recherchais moi, c'était le plaisir d'avoir des sensations nouvelles sur mon cheval, travailler dans mon manège et espérer chaque jour une nouvelle évolution, un cheval un peu plus léger, une meilleure incurvation, une meilleure transition..."
Cet objectif initial, déjà élevé, existe bien, non?
Il constituera votre image finale, si vous souhaitez l'atteindre ensemble (vous et le cheval). Cette image finale est encore à définir certainement compte tenu de votre petite expérience de l'équitation.
Même si vous risquez de manquer de temps, mêlez-y l'expérience acquise avec les chevaux de club que vous monterez; votre devoir est de leur donner un niveau acceptable au service de vos élèves. Les 35 heures n'existent pas pour vous (dommage!)… Bien sûr montrer de l'ambition dans un club où la hiérarchie est déjà en place ne sera pas chose aisée, mais il s'agit là d'une ambition équestre… Comme a dit Yves, que je salue, cela sera plus facile avec un emploi de monitrice.
Concernant votre cheval, si vous avez les moyens de le conserver, ne brûlez pas les étapes. Donnez lui un travail de base solide, durant cette année, en fortifiant son arrière-main avant tout, par des variations calmes, et nettes cependant, d'allures. Sans exagérer et en respectant sa joie de vivre: il sera à la fois votre élève et votre maître… N'errez pas sur la carrière, donnez lui toujours l'impression de vous rendre quelque part: c'est le premier moyen d'avoir un cheval droit (avant de chercher à l'incurver). Vous pourrez à la longue comparer votre comportement avec lui hors concours par rapport à votre évolution avec un cheval de concours. Faîtes-vous progressivement votre propre opinion.
Habituez-vous à noter vos sensations équestres chaque soir. Les mots ne prendront peut-être pas tout de suite le sens exact des sensations: çà viendra plus tard…
Concernant la compétition, ne vous présentez que lorsque vous aurez atteint un niveau supérieur aux épreuves choisies. Ce n'est pas un petit conseil…
Autre conseil: lisez les auteurs anciens et relisez les, pour pouvoir transmettre cette culture ensuite. Restez simple, dans le bon sens du terme. Bon courage!
Anais,
Votre démarche et vos questions doivent être étudiées sous un angle différent de celui des précédents messages; tout cela parce que vous vous destinez au métier d'enseignant( sinon pourquoi préparer un BPJEPS?).
Y répondre dépend de l'orientation que vous donnerez à votre vie professionnelle: ou vous rentrez tout de suite dans la vie professionnelle et plus que vos résultats en concours, ce seront vos capacités à cheval, votre compétence pour éduquer ou rééduquer un cheval, votre approche du travail des élèves et vos connaissances d'"homme de cheval" qui assureront votre crédibilité auprès de vos élèves.
Si vous avez le temps, si vous vous destinez à encadrer les adultes ou de gérer des jeunes en compétition, vous avez intérêt à aller travailler après votre diplôme avec quelqu'un qui vous "coachera" pour sortit en compétition.
Il faut bien savoir que si vous voulez faire votre travail d'enseignant correctement,dans la plupart des cas( cad dans une structure où vous serez seule enseignante) vous n'aurez que peu de temps à accorder à votre équitation personnelle, sauf lors de stages que vous avez intérêt à programmer (durant vos congés, vu l'organisation de l'équitation en France), sauf lorsque vous vous intéresserez à vos chevaux d'école pour les améliorer et les "remettre" après vos élèves; et que les jours de compétition, c'est avec vos élèves que vous serez sur le terrain.
Sauf à intégrer une grande structure où la présence de plusieurs enseignants permet une gestion différente des cours.
La compétition et les résultats qui en découlent autorisent une crédibilité auprès des cavaliers de concours, mais la majorité des cavaliers(seul 5% ou 10% des licenciés sortent en compétition) accordera plus d'importance à votre manière d'éduquer un cheval et de transmettre votre savoir faire.
Personnellement, je pense, que dans le cadre d'une formation BPJEPS, il serait plus important de vous faire travailler un jeune cheval( débourrage et travail de basse école) plutôt que de vous faire sortir en compétition ( ce qui devrait se faire dans un 2e temps; avis tout personnel!)
Amicalement, yves
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/