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Soucis - Worries

28 réponses [Dernière contribution]
CALVIN Stéphanie
Déconnecté
Inscrit: 25/02/2006

JP, ta "technique" me pose un problème. J'autorise le cheval à faire quelque chose que je n'ai pas demandé, je l'autorise à rompre unilatéralement le contrat, je le mets dans des exercices et je l'autorise une seconde fois à rompre le deuxième contrat... Je ne trouve pas que ce soit cohérent au niveau de l'éducation ?

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StephE
www.equideos.net
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Mick Hunter
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2006

Further than the little problem that
try to have your horse worked by a professionnal, even if u do a very good job with this horse.
To be happy a horse need to be worked by a professionnal in plus of what u are doing.
It is because you love ur horse. A profesionnal who loves horses. Then your own research with this horse will become more easy, and
you and your horse will have more pleasure.

Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/12/04 10:20

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

C'est bien une citation de Nuno Oliveira, pas exacte mais de mémoire. Dans quel livre, je ne sais plus, il faudrait que je recherche. A moins que ce soit de la transmission orale... En direct, je vous rassure... Il ne parlait pas du trottinement, mais du cheval qui avait tendance à partir au galop de manière intempestive... Mais, sa citation était généralisée.

Effectivement, le but n'est pas de conforter le trottinement, mais de le mettre dans une attitude qui le confortera à faire e que veut le cavalier, se mettre au pas. Et par l'épaule en dedans, je n'obtiens pas le piaffer ! Il n'est bien sûr pas question de contraindre le cheval dans l'exercice ! Un peu de tact... Un pli d'EED ; le cheval va naturellement avoir tendance à avancer son bout du nez sur la rêne int ; on en profite pour inciter le cheval à en faire encore un peu plus, par le tact, pas par la contrainte !

"Vous devez lui laisser découvrir son balancier..." Stéphanie, de ce côté, tu as raison.

Par contre, je ne vois pas en quoi c'est incohérent au niveau de l'équitation ? L'équitation n'a-t-elle pas pour but de guider le cheval vers l'objectif qu'on lui a fixé ? Guider le cheval... C'est un travail, une démarche, qui part de l'apprenant cheval. Et le cavalier/enseignant/pédagogue (on est tout cela pour le cheval), doit, partant de ce que sait faire et fait son cheval, le guider vers ce que lui, le cavalier, espère qu'il fera un jour ! Nous devons avant tout le mettre dans l'attitude, l'équilibre et la locomotion qui lui permettra de faire.

Je ne l'autorise pas à trottiner. Je le mets dans une attitude qui, sans contrainte, l'amènera à faire ce que moi je souhaite : qu’il marche au pas. Aucune rupture de contrat !

 

dolmata
Déconnecté
Inscrit: 11/05/2006

jean philippe je partage votre façon de voir l'enseignement que l'on apporte au cheval, là où je ne vous suis plus c'est dans le fait que ce soit sans contrainte . la contrainte existe mais, et c'est peut être la notre point commun, on détourne le problème de telle manière à ne pas présenter les conditions qui permettent au cheval de faire ce que l'on ne souhaite pas.
on n'obtient pas directement le piaffer par EED mais on rassemble , dans le cas présent cela n'est peut être pas une voie profitable

Stéphanie, les chevaux sous la selle n'ont plus d'allures naturelles ils peuvent donc ne pas savoir marcher au pas avec un cavalier sur le dos

enfin si l'on veut modifier l'allure du cheval il faut modifier et même rompre son équilibre, de telle manière à ce qu'il n'est pas les moyens de pouvoir s'y mettre, après c'est au cavalier de choisir le moyen le plus efficace

xavier
Déconnecté
Inscrit: 21/09/2006

Antoine,

comme le précise Pierre, tout est fonction de la réponse du cheval.

J'ai rencontré ce problème ;

si vous disposez d'un manège, vous aurez moins de déboires entre 4 murs que dehors , dans les premiers temps.

Je pratique de la sorte : je mets des lignes de cônes espacés de quelques mètres, et je vais rênes longues zigzagant entre ces cônes ; Je supprime toutes les lignes droites.
Avec un cheval, m'enfoncer dans la selle donna de bons résultats ; avec un autre, c'est au contraire en allégeant l'assiette, presque en suspension, qu'il se posa dans son pas.

Si le trottinement persiste, je préconise de résister à la tentation de mettre à l'arrêt ou de reprendre les rênes, je dirais même que mettre au trot à partir de ce trottinement, puis, après quelques tours rênes floches, revenir au pas par l'assiette, quel que soit le temps que cela prend, est une bonne piste.

Longez méthodiquement un trottinard, mais longez-le particulièrement au trot.

Puis et surtout, je vous suggère, dehors, de travailler dans les déclivités si vous trouvez le terrain qui va bien, car les chevaux trottinent beaucoup moins aisément dans les déclivités, descendantes comme montantes.

Abandonnez votre carrière si vous le pouvez, et trouvez un sol très très mou, proche de la fange, vous verrez comme la nature produit de bons effets !

si mon témoignage peut vous aider un peu....
Xavier

xavier Kenaz

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

Comment ça, sans contrainte !!! Alors, pourquoi le cheval, de son propre chef, déciderait-il de repasser au pas ? Pour mes beaux yeux bleus ??? Enfin, marron presque bleu !

Je ne le contrains pas à faire ce que je veux. Je le laisse faire en le mettant dans une attitude qui le contraindra à revenir là où je veux qu'il soit ! Il y a bien contrainte !

Et, croyez-moi, cela marche ! Eh ! ;-)

PS : par l'épaule en dedans, on ne provoque pas l'abaissement de la hanche int mais l'engagement du post int, ce qui n'est pas la même chose... Il n'y a donc pas d'abaissement des hanches dans l'EED, cf Dr Pradier...

 

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

Lorsque j'ai acquis mon cheval, qui avait tourné pendant des années en club, il avait le même problème. Pour lui faire passer il m'a suffit de laisser tranquille en le montant rênes longues.

Au pas, le cheval a besoin de la liberté et de la décontraction de son encolure et de sa tête plus qu'au trot, où il peut avoir une attitude plus figée ; donc s'il est gêné ou s'il est en résistance de forces, il se met au trot - c'est mécanique.

Donc la solution la plus logique, hormis problème physique évidemment, c'est de ne plus le gêner !
Montez-le rênes longues au pas, sans opposition de mains et de jambes, sans essayer de le placer, et voyez ce qui se passe. S'il s'améliore, vous aurez la confirmation que le problème vient bien de vos mains.

Cordialement,
Hervé

P.S Evidemment il ne s'agit pas d'un remède miracle quoique parfois cela peut l'être ; il faut un peu de temps pour que le cheval retrouve confiance et se livre de nouveau au pas.

Voici une anecdote :

Angevin, dont j'ai déjà parlé, n'était pas toujours facile à mettre au pas et se montrait parfois un trottineur obstiné. Le cheval se présentait ainsi, un jour que le lieutenant Deshorties le montait dans une promenade où il
marchait au côté de d'Aure.
Le maître, après avoir laissé Deshorties se livrer à des efforts infructueux pour mettre Angevin au pas, lui dit :
« Voyons, ne vous occupez plus de votre cheval et parlez-moi du bal auquel vous avez assisté, l'autre jour, à Angers.»
Deshorties commença son récit et, lorsqu'il l'acheva, Angevin, à l'étonnement de son cavalier, marchait au
pas. « En vous demandant vos impressions sur ce bal, dit alors l'écuyer en chef, je pensais bien que, tout à vos
souvenirs, vos aides deviendraient inactives, que vous vous laisseriez aller librement sur votre cheval et que cela
suffirait pour obtenir un résultat que vos efforts ne faisaient qu'éloigner. »

L'Hotte, Un officier de cavalerie.

Message édité par: Marcantoni, à: 2006/11/20 12:59

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 31/07/2006

Hervé a entièrement raison et l'anecdote est très significative. Malgré tout, il s'agissait là d'une promenade. Au travail, les choses sont un peu différentes. Mais, cela doit rester exactement dans le même état d'esprit : ne pas s'occuper du trottinement, ne pas aller contre ! C'est pour cela que j'ai écrit : laisser faire le cheval, mais l'amener par les exercices, par le gymnase, comme dirait mon ami Xavier, à faire ce que vous, cavalier, vous souhaitez qu'il fasse !

Alors, je vous propose l'épaule en dedans, en fonction du niveau de travail de votre cheval ; d'autres ont proposé autre chose. Tout ce qui marche sera bon à étudier en fonction de la réaction du cheval, mais également des capacités du cavalier. Ne pas affronter le trottinement de face, le contourner, jouer avec... Et là, nous sommes en plein dans l'équitation qui ne consiste pas à faire faire, mais à amener le cheval à faire !

 

Antoine
Déconnecté
Inscrit: 08/11/2006

D'abord merci à tous pour vos nombreuses réponses.
Je compte bien exploiter vos expériences et vos conseils à bon escient de manière à trouver la piste la plus juste pour mon cheval.
Je sais bien que le Maître Nuno Oliveira a écrit que les livres sont fait pour ceux qui savent, mais étant passionné je ne peux m'empêcher. Donc en le relisant, il écrit que l'épaule en dedans doit se réaliser dans une totale décontraction. Alors je ne sais pas si celle ci est une piste dans l'immédiat.
Par contre j'aime beaucoup l'anecdote. Il va falloir que j'aille au bal!

Pour répondre à monsieur Mike Hunter:
Je ne maîtrise pas parfaitement l'anglais, c'est pourquoi j'aurais aimé que votre message me soit traduit. Mais il me semble percevoir le sens de ce que vous voulez me dire. Pardon si je me trompe.
Je ne confie pas mon cheval à un professionnel, ni ne prendrais de leçons particulière, non pas parce que je ne le veut pas, mais parce que je ne le peux pas. C'est un gros budget et ne peux pas me le permettre pour l'instant je l'espère. Et ne concevant pas ma vie sans cheval, je me contente de travailler seul, à mon niveau et en essayant de me rapprocher le plus possible de mes modèles.
Ce forum est pour moi l'opportunité de récolter bien des informations qui me manquent, alors certainement vous solliciterais-je à nouveau.
Merci encore.

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,
il me semble qu'il ne faut jamais perdre de vue qu'une séance de travail peut être un véritable stress pour un cheval même si nos intentions sont les meilleures, rien qu'à cause des exigences que l'on peut avoir envers notre monture. Si celle si est généreuse, elle donnera, donnera, et comme elle donne, nous augmentons nos exigences... Pour un gros soupir à la fin et de l'anxiété dès que le cavalier se met en selle... Pas de plaisir pour le cheval.
Varions le travail et accordons des récréations, donnons des récompenses.
On peut se faire vraiment plaisir à essayer de travailler des choses faciles mais bien réalisées.
Cordialement, Marie.