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PROBLEME MORAL A RESOUDRE..

19 réponses [Dernière contribution]
MARTIQUET Valérie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Pourquoi ne pas fabriquer vous même une muserole avec une partie "élastique" sous la machoire ? Pour l'instant...

BOUDON Guillaume
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour Syviane

Pour répondre à votre question:quels inconvénients aux rênes flottantes?:

Je crois que les gravures anciennes nous montrent des instants de travail rassemblé de chevaux mis, et donc qu’il n’y a pas lieu d’en déduire que la photo du résultat final nous donne ‘’la recette’’.
Je crois qu’en équitation, ‘’le vrai’’ se trouve dans le ‘’juste milieu’’ : Si des rênes en permanence trop tendues font dévier le dressage bien loin de l’esprit du 401, un réglage des rênes, à priori flottant ou lâche, pour aussi ‘’sympa’’ que cela puisse paraître, ne mène pas non plus au but recherché.
Le dressage ne consiste-t-il pas, en grande partie, à éduquer le cheval, (et à lui donner la musculature nécessaire), à régler le degré de flexion ou d’extension de toutes ses articulations, suivant la conduite de la main ?
La main n’a-t-elle pas pour essentielle fonction d’exploiter l’impulsion et d’en régler sa dépense ?
Il est déjà assez difficile de percevoir la façon dont le cheval bouge, rien qu’avec nos mains nos jambes et notre assiette, pour ne pas se priver en plus d’aucune de ces ‘’jauges’’.
Je crois que tant que le cheval n’a pas acquis la musculature suffisante pour placer son arrière main dans la flexion qui permet à ce dernier de prendre en charge l’excédant de poids naturellement réparti sur les épaules, qui déséquilibre le cheval encore surchargé par un cavalier, il n’est pas naturellement dans l’équilibre, également réparti sur ses quatre membres, dans lequel il peut se passer du soutien de la main. Donc, hors de cette attitude du cheval en équilibre, d’un dressage relativement avancé, toute perte de contact avec la bouche sera artificielle, parce que provoquée par le cavalier, (ou fausse si le cheval refuse le contact) mais en tout cas non réalisée spontanément par le cheval mis dans l’équilibre dans lequel il peut, naturellement, instinctivement, se passer de l’appui, même léger, sur la main.
Pour mettre le cheval dans cet équilibre, il faut solliciter une activité accrue de l‘arrière main.
Pour que cette activité produise bien de la flexion (permettant de décharger et d’alléger l’avant main), et non du déséquilibre vers l’avant, (poids ou vitesse, naturels au cheval dont l’instinct est la fuite en avant et non la parade sous un cavalier) il faut bien que la main oriente et transforme, petit à petit, cette ‘’chasse de l’arrière’’en flexion.
Donc la sollicitation d’une activité suffisante de l’arrière main implique de fermer les doigts, et inversement, la suppression ou la diminution arbitraire du contact avec la bouche empêche d’autant d’accroître l’activité de l’arrière main nécessaire à sa flexion, elle-même nécessaire à l’équilibre.

Quelques citations ?:
-Oliveira, Notes…
‘’La main doit être un filtre, et non un bouchon ou un robinet ouvert.’’ , p20
‘’Se passer des aides, ce n’est pas abandonner le cheval, mais c’est GARDER LE CONTACT en agissant le moins possible.’’, P22
‘’Le cavalier qui, au nom de la légèreté, abandonne son cheval, ne travaille pas, il se promène.’’, p23
‘’Le cheval mettra LUI MEME son cavalier dans la descente de mains et de jambes.’’ (Réflexions…p28)
-Règlement International :
Article 401.6 ‘’Il (le cheval) manifeste une SOUMISSION avec un léger et moelleux CONTACT de la BRIDE.’’ (On voit tellement de brides en guirlande sur les rectangles, montrant l’INsoumission du cheval à la bride, soit son refus – ou son manque d’éducation – à la flexion de l’arrière main.)
Article 403.4.3 (pas allongé) ‘’…sans toutefois perdre le contact avec la bouche.’’
Article 415.3 (piaffer) ‘’le cheval garde un contact moelleux sur des rênes tendues.’’
-‘’Ils l’ont dit’’, Nathalie d’Orgeix, p49
Decarpentry : ‘’Dans l’équitation académique, l’appui doit être rendu aussi léger que possible et rapproché au plus près du simple contact, QUI NE DOIT JAMAIS ETRE PERDU.’’ (Equitation Académique, Ed 1972, p45)
René Gogue :’’la timidité de la main est aussi néfaste que son arrogance.’’
-DRESSAGE, Cl CHALLAN BELVAL,
‘’…le contact de la bouche ne doit jamais être abandonné.’’ P80
-Cl CARDE, réunion d’A.I. chez M.Henriquet :
’’…le contact doit être PERMANENT, et léger.’’

Ci-dessous, (ci ça passe) 2 photos issues des ‘’Notes…’’ de J.Boisseau, ouvrage paru du vivant d’Oliveira, d’où l’on peut penser qu’elles sont donc parues avec son assentiment. ( elles sont dans les ''Notes…'' W.Carlson, G.Verbonic. et les ''Réflexions…'' Corsario, monté avec un ruban dans la bouche…néanmoins au contact)

Cordialement.

Caroline L
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Inscrit: 21/09/2006

Est ce qu'il n'y a pas une regle qui dis que l'ont dois pouvoir glisser facilement 1 doigt entre le cuir et le cheval lorsque las muserolle est ferme?

Isnt there a rule that you should be able to insert easily a finger between the leather and the horse when the noseband is closed?

 

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Cher Guillaume

Tout en étant tout à fait en accord avec les citations de votre précédent message, je suis bien moins d'accord avec certaines de vos explications :

BOUDON Guillaume écrit:

Je crois que tant que le cheval n’a pas acquis la musculature suffisante pour placer son arrière main dans la flexion qui permet à ce dernier de prendre en charge l’excédant de poids naturellement réparti sur les épaules,

Si je pense que tant que le cheval n'a pas développé la musculature suffisante pour placer et maintenir en équilibre dynamique son arrière-main dans la flexion permettant de prendre en charge efficacement un transfert de poids sur les hanches, il ne peut s'installer dans un équilibre dynamique en Rassembler nécessaire à l'exécution correcte d'airs comme le Piaffer ou le Passage,

lorsque vous écrivez à la suite

(tant que ... excédant de poids naturellement réparti sur les épaules) qui déséquilibre le cheval encore surchargé par un cavalier, il n’est pas naturellement dans l’équilibre, également réparti sur ses quatre membres, dans lequel il peut se passer du soutien de la main.

vous parlez d'une part de "déséquilibre" s'il n'y a pas égale répartition sur les quatres membres, entraînant que l'on ne puisse se passer du soutien de la main,
et d'autre part, vous n'introduisez pas de distinction "explicite" entre "soutien", "appui" et "contact"...

Donc, hors de cette attitude du cheval en équilibre, d’un dressage relativement avancé, toute perte de contact avec la bouche sera artificielle, parce que provoquée par le cavalier, (ou fausse si le cheval refuse le contact) mais en tout cas non réalisée spontanément par le cheval mis dans l’équilibre dans lequel il peut, naturellement, instinctivement, se passer de l’appui, même léger, sur la main.

Pour ma part, je considère que si les "conditions favorables" sont réunies, un jeune cheval peut, en "premier temps" se passer de l'appui, du soutien de la main en équilibre dynamique "sur les épaules", sans nécessairement "perte de contact" et "déséquilibre dynamique"..., et qu'en usant notamment d'un soutien de la main pour "orienter" le relèvement de l'encolure en fonction des progrès de la capacité d'engagement de l'arrière-main, il sera possible en un "second temps", d'accéder à un "équilibre centré" où le cheval pourra également se "passer du soutien de la main", puis dans un "troisième temps", accéder à un "équilibre Rassemblé" où il pourra aussi se "passer de l'appui sur la main", surtout si dès le départ du travail en "équilibre horizontal", le cavalier s'est "soucié" de la décontraction de la bouche dans un début de Ramener avec décontraction de la nuque, et qu'il a continué à s'en "soucier" tout au long de la progression des capacités d'engagement et de relèvement de l'encolure conduisant au Rassembler en "self carriage"...

Cordialement, Peteris

PS : S'il me paraît fort utile de "présenter" et de "soutenir" une progression logique comme ci-dessus, je n'en reste pas moins conscient que pour réunir "les conditions favorables" au travail de la "première étape avec équilibre dynamique plutôt sur les épaules", cela peut s'avérer "fort délicat" si le cavalier ne maîtrise pas EN PREALABLE l'emploi d'une option de fonctionnement du dos particulière...

J'ajouterais, pourquoi pas le dire, qu'il me semble que la plupart des "réticences" à prendre en compte les "avantages apparents" d'une telle progression émanent pour la plus grande part de cavaliers ne sachant présentement user du savoir-faire technique du fonctionnement en balancier global...

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/21 11:18

Klavins Peter

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Suite à mon message précédent, il me paraît également utile de préciser que, distinguant entre le travail en équilibre statique et le travail en équilibre dynamique, la progression du travail en équilibre dynamique peut s'envisager avantageusement en "complémentarité" d'un travail préparatoire en équilibre statique à pied ou monté, à l'arrêt, en étant conscient que l'obtention, par exemple, d'une attitude en Rassembler à l'arrêt ne signifie aucunement, au départ, que le cheval soit en mesure de la soutenir dans les allures s'il n'est pas encore physiquement prêt à le faire, et que lorsqu'il est physiquement prêt à le faire, qu'il le fasse si le cavalier, (malgré lui...), le "contrarie" pour le faire... :-)

Cordialement, Peteris

Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/21 11:39

Klavins Peter

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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Comment serait-il possible de fournir un appui ou soutien au cheval alors que le cavalier repose sur le dit cheval, impossible.
S'il existe une tension dans les rênes c'est qu'il y a une opposition de forces d'autant plus intense que la tension est forte entre les mains du cavalier et la bouche du cheval, alors contraction de la mâchoire de la nuque de l'encolure et finalement de l'ensemble de l'épine dorsale. Adieu décontraction !

Il n'est pas nécessaire qu'un fil soit tendu pour que le courant passe
C. CARDE

Par le biais des citation on fait dire à-peu-près ce que l'on veux à n'importe qui.

Si je trouve un peu de temps j'essayerai de développer.

cordialement pierre

KLAVINS Peter
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Inscrit: 17/03/2006

MEIER Pierre écrit:

Comment serait-il possible de fournir un appui ou soutien au cheval alors que le cavalier repose sur le dit cheval, impossible...

Si, Si, cher Pierre, malgré ce que vous affirmez, en étant assis sur le cheval, il est possible de fournir un appui au cheval pour "soutenir" son encolure "plus relevée", sans nécessairement pour cela aller jusqu'à tout crisper juqu'au dos...

Lorsque vous parlez d'"opposition de forces" relativement à une tension dans les rênes, vous évoquez des "résistances", le "soutien" peut évoquer aussi le "soulagement/aide" relativement à l'effort musculaire inital à fournir pour le relèvement du "poids" de l'encolure.

Tout est question de "dosage" et d'alternance entre "soutien/aide" et "réduction du soutien/prise en charge autonome par le cheval" en fonction des progrès, dans la "décontraction" ... :-)

Cordialement, Peteris

Klavins Peter

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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Peteris :
N'ayant d'autres points d'appuis que sur le cheval, toutes les forces exercées sur le cavalier se retrouvent inévitablement d'une manière ou d'une autre sur le dos du cheval.
S'il y a une tension de rênes de 5 kg, donc 5 kg sur la bouche du cheval (contraction de la mâchoire) + 5 kg dans la main du cavalier donc sur le dos du cheval, ces 2 forces opposées s'annulent et sont donc de ce fait inutiles, c'est une dépense énergétique en toute perte tant pour le cheval que pour le cavalier.
C'est donc bien le cheval qui porte son encolure ; au mieux le cavalier se substitue partiellement à la musculature de soutient de l'encolure, et franchement je n'en vois pas l'intérêt.

cordialement pierre

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour

Cher Pierre

Après nous avoir dit page précédente qu'il serait "impossible" de fournir un appui/soutien au cheval en étant sur son dos, vous concluez votre message précédent par :

... au mieux le cavalier se substitue partiellement à la musculature de soutient de l'encolure, et franchement je n'en vois pas l'intérêt.

...

Pour ma part, je voyais un intérêt certain à proposer dans mon message à Guillaume, (message que vous pouvez relire sans cette "perspective première d'impossibilité"...), un point de vue différent de celui exposé par lui-même, en soulignant qu'il était "possible de se passer" de l'appui/soutien dès un stade "précoce" d'une "progression de dressage", notamment dans un "premier temps" en équilibre dynamique "sur les épaules", puis dans tous les "stades intermédiaires" au cours de la progression vers le Rassembler en "self Carriage"...

Cordialement, Peteris

Klavins Peter