4° JOURNEE ALLEGE SUD-EST à AUTOUILLET
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Bonjour à tous.
Je vous fait part de ma pratique personnelle ça ne veux pas dire que j´ai raison mais pour moi ça marche.
Les jambes sont en place droites à la sangle sans les reculer.
L´action des jambes doit être progressive donc pas d´à-coups. On durcit les cuisses puis on serre les cuisses puis les mollets viennent au contact puis on serre les mollets, mais là normalement on est déjà loin, l´action cesse dès le résultat souhaité obtenu. Par exemple avec ma jument qui est aussi "chatouilleuse" partant de l´arrêt pour prendre le pas il suffit de durcir les cuisses, pour le départ aux trot les mollets viennent tout juste au contact, pour les départs au galop c´est la jambe intérieur qui agit avec une légère pression du mollet vers l´avant (cette façon de faire à quelque peu évolué, maintenant je demande les départs au galop essentiellement avec la main intérieur).
Pour la jambe isolée étant à pied on peut apprendre au cheval à chasser ses hanches par tapotement de la cravache sur sa cuisse puis le mouvement bien acquis, étant à cheval, on associe le tapotement de cravache à la jambe correspondante. L´action de la jambe se faisant par une légère pression du mollet vers l´arrière. Attention la jambe ne doit pas reculer ça ne sert à rien même si de nos jours on voit beaucoup de jambes très loin derrière pour aller grattouiller je ne sais quoi.
J´utilise très peu mes jambes je leur réserve essentiellement un rôle impulsif ou plutôt propulsif.
Pardonnez mes maladresses, je ne suis vraiment pas doué dans le maniement de la plume.
cordialement pierre
(par pierre)
Quels livres pour apprendre comment utiliser les jambes?
Je pense honnêtement que l´utilisation de la jambe peut varier énormément selon le "système d´aides" que l´on veut mettre en place avec le cheval.
Et je pense que, bien qu´un livre peut apporter des éléments, c´est impossible to l´apprendre ça (et bien d´autre chose) d´un livre, puisque on est très vite dans le ressenti, la perception et beaucoup de choses complexes et subjectives.
Mon conseil serait de :
1. Décider d´un type de système d´aides qui vous plaît/semble utile (p.e. système pour sauter, système pour aller vers la haut école, système pour la ballade etc.)
2. Identifier quel qu´un qui l´utilise ... (p.e; dans mon exemple précédente ça pourrait être Jean d´Orgeix, Colonel Carde, ou Véronique de Saint Vaulry, je sui bien diplomate!)
3. Etudier en profondeur ce qu´ils font, regarder, monter avec, se faire évaluer etc. pendant plusieurs années.
Andy
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What books to learn how to use the legs?
I think tthat the use of the leg depends on the aids syetm that you want to set up with your horse.
And whilst a book can certainly be useful, it is impossible to learn with just a book since we are dealinig with feeling and perceptions and other very subjective matters.
My advice would be:
1. Decide which type of aids system you want to use (i.e. to jump, to do high school, one for leisure riding etc.)
2. Identify someone who uses this (i.e. in my example this could be Jean d´Orgeix, Colonel Carde, or Véronique de Saint Vaulry, what a diplomat!)
3. Study what they do in depth: watch, listen, get their assessment etc over several years.
Andy
(par Andy Weal)
Vous confondez souffrance et effort. La souffrance fut diabolisée par les religieux qui détournèrent son sens. Dés lors, le mot souffrance fait peur et devient synonyme de barbarie. La vie équestre commence quand on emboîte le pas avec le cheval, pas prenant le sens de galop.Votre "happy horse" est une contemplation à rebours, elle est l´inferis équestre. Vous véhiculez des conceptions de baba soupoudrées de chuchotements dont les racines puisent dans le chamanisme et le culte de la nature, "Le New Age". Vous idôlatrez le décor et devenez le protecteur de la non vie équestre.Vous vous contentez de ce que l´on appelle populairement : "la fin des haricots", expression qui signifie la fin d´un tout, la fin d´un monde.Vous vous attaquez aux outils, (symbolique et révélateur)sans faire preuve de compréhension ou d´une volonté de les dépouiller afin d´en percer le sens.
(par David)
c´est fou, je me fais injurier par un bon nombre de participants à cet echange d´idées....
et pas grand monde ne répond agréablement à mes propos pour m´expliquer et me convaincre que je me trompe....
(par fernand garnault)
Cher ami, je n’ai pas l’impression que l’on vous a injurié sur ce forum mais que la réponse à votre intervention trahit, sans doute, une insatisfaction multiple de beaucoup devant l’évolution de la discipline.
Insatisfaction, d’abord, quand le débat sur les méthodes d’entraînement actuelles semble se réduire à des rapports de force entre le cavalier et son cheval, Deep and Low étant la phase émergée d’un iceberg du néant culturel.
Insatisfaction, ensuite, quand on ne trouve pas mieux pour cautionner les dites méthodes que d’inventer « le cheval heureux » état dans lequel sont supposés se trouver les chevaux vainqueurs…ce dont beaucoup doutent, moi le premier.
Insatisfaction et tristesse, probablement, enfin, quand l’équitation actuelle semble ignorer les messages de nos anciens maîtres. Parmi ceux-là, innombrables, mais presque tous oubliés, j’en rappellerai deux, significatifs :
« Lorsque dans un avenir fort lointain l’étude de la psychologie du cheval fera partie de l’éducation des écuyers, le dressage deviendra une opération beaucoup plus simple et beaucoup plus rapide qu’aujourd’hui » Ceci a été écrit il y a ......cent ans par Gustave Le Bon.
« Dans l’équitation artistique le consentement du cheval doit prendre le caractère de joyeux empressement qui le rend, pour ainsi dire, souriant » écrivait le général Decarpentry il y a 50 ans.
Culture et connaissance toujours plus approfondie du cheval sont à la base de la pratique équestre que mérite notre époque dite de progrès. Toute réussite basée sur d’autres considérations risque fort de ne pas être retenue par l’histoire.
Amicalement.
(par Christian Carde)
merci de votre réponse.
surtout bonne année....
mais, à part ça, je ne comprends pas ce que j´ai bien pu dire de condamnable...
bien sur rien ne peut être obtenu d´un cheval auquel on fait mal, sinon des défenses qui excluent que l´on puisse aboutir à des résultats "utiles", harmonieux et eventuellement "artistiques"....
donc il ne faut pas leur "faire mal".
mais d´un autre coté, pour obtenir les prouesses physiques qu´implique la compétition de haut niveau actuelle, il est nécessaire, comme pour les athlétes de toutes disciplines, que les chevaux pratiquent et supportent un entrainement rigoureux, pénible et constant qui les prépare à être les meilleurs dans la confrontation olympique, dans le cadre des réglements qui gérent leur activité sportive.
c´est donc dans l´ordre un probléme de réglementation, d´application de cette réglementation par les juges et enfin de gestion de l´entrainement des chevaux par les entraineurs les dresseurs et les cavaliers.
Mais j´ai honte de rabacher ces lieux communs....
c´est bien vrai que l´important, finalement, en "equitation" et à cheval, c´est l´idée que l´on s´en fait et le plaisir que l´on en tire.
amitiés
(par fernand garnault)
Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 21:09
(par Yasmine Coissieux)