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Equilibre

57 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je suis plus ou moins convaincu, en fait j´ai eu l´occasion de voir J d´Orgeix en selle il y a ... quand j´étais gamin.Il animait un stage dans la région lyonnaise et j´ai attentivement espionné.
J´en ai en particulier retenu le principe de la barrière, en particulier au galop, qui m´a plus d´une fois tiré d´affaire ...

En fait mes inquiétudes viennent du fait que ce n´est pas mes habitudes de travail, et j´aimerai beaucoup ne pas tomber dans la première chauusse-trappe venue...

J´ai relu attentivement tous vos messages, et ai passé ma soirée avec F. de Kerbrecht et son Dressage Méthodique.
J´en ai tiré la conclusion que j´avais probobablement trop d´en avant par rapport au calme du cheval...et ai passé sur les 40´ de ma séance d´aujourd´hui au moins 20-25 à l´arrêt! Clairement il faut plusieurs min. au cheval pour accepter l´imobilité et revenir au calme. Je pense que voici donc mon travail des prochains jours tout tracé!

(par philippe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonsoir,

je n´ai pas ma réponse à ma question .

le reculé !

cordialement

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

La question mériterait un sujet rien qu´à elle : çà fait 20 ans que j´entend les cavaliers se déchirer entre ceux qui demandent le reculer uniquement par la main et l´assiette, et ceux qui le demandent par les jambes....
Moi, perso, je le demand par les jambessur des doigts fermés...
Mais je sais que M. Henriquet préconise l´inverse....

(par philippe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

la demande se fait effectivement par mise en avant du cheval sur une main qui s´est rigidifiée. c´est, pour moi, la seule manière de ne pas tirer.

mais en équitation, il y a autant de religion que de curé. ceci explique cela.
c´est pour cette raison qu´il y a des débats à n´en plus finir depuis des siècles.

mais il faut choisir.

cordialement

Serge


(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Cela fait quelques temps que je suis inscrit, je lis les commentaires souvent tres cultivés et à propos, en les utilisant comme pistes de reflexion pour l´Equitation quotidienne. Et peut etre qu´humblement aujourd´hui je pourrais apporter le fruit de l´une d´elle au sujet du cheval de M. Philippe.

Me mettant a votre place, je me poserai quelques question apres quelque postulat :
Par ordre de priorité
1 decontraction
2 impulsion
3 travail (souplesse, locomotion, musculation etc...)

A ce postulat, je verifierai les deux premiers points, avant de commencer le 3 eme.
Votre cheval est il TOTALEMENT decontracté, abandonné a vous psychiquement et physiquement?
Etes vous capable de marcher, trotter et galoper renes totaement longues et/ou en extension d´encolure? Et apres quelqu´allongement au galop, le pouvez vous reprendre gentillement et recommencer votre travail dans les memes conditions de calme?
Si oui, alors je pense que le "probleme" est de l´ordre mecanique equilibrant, et mes trop limitées connaissances Equestres n´y pourront rien.
Si non, je pense, et j´espere pour vous et moi, qu´il s´agit simplement d´un cheval qui fuit, plus ou moins en fonction de sa forme, de son humeur, du stress et du vent, mais qui pense plus a la fuite qu´au travail.
En effet, le fait que le "moteur" pousse trop fort par rapport au controle que vous puissiez en avoir m´est (avec ma trop petite experience) difficilement explicable...En liberté, ce cheval accelere t´il de plus en plus jusqu´a tomber ou rencontrer un mur ou une cloture? Si oui, ce dont je doute, je vous souhaite beaucoup de courage, Si non, ce que je crois, le probleme est donc lié a son utilisation, passée ou présente, donc au cavalier, et ledit "probleme" est donc d´ordre psychique.
A ce cheval, qui donc, ne s´equilibrerait pas, ne s´incurverait pas, tournerai comme une "peniche", ne reporterait pas de poids sur l´epaule exterieure en tournant, j´expliquerait les choses simples de la vie, les plus simples possibles pour qu´il se veuille bien collaborer avec vous, qu´il attende son heure de sortie avec impatience...
J´espere avoir tort, et ainsi apprendre un peu plus d´une solution que je n´aurais entrevue, cela etant, si j´ai raison, et si vous essayez de corriger les petits travers de votre cheval en usant d´un technique et d´exercices complexes qu´il ne peut que subir, et non comprendre, votre "probleme" va se compliquer de facon exponnentielle, ce cheval fermant peu a peu ses portes de negociations pour refuser, a terme, de trouver une solution a vos demandes.
tres cordialement, Fred.

(par Fred)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je ne veux pas m´attirer les foudres des doctes intervenants de ce forum, mais hormis une réflexion très poussée sur la biomécanique équine, je n´ai pas trouvé, au fil des pages, de référence à l´Amour. Le seul Sentiment pressenti est le Sentiment des allures ... Je n´ai osé le dire, pour ne point froisser, mais je n´érige pas l´oeuvre de Paul Morand sur l´autel de la perfection équestre. L´Amour porté à Milady par son maître n´est qu´une alchimie de solitude et de frustration. La quête de la perfection dans ce cas précis montre bien une dérive pathologique cadrée et contenue par un classissisme exacerbé et Paul Morand a atteint son but. J´ai vu une première fois ce film avec les yeux d´une enfant, et j´ai cru que Milady s´était suicidée ... Je l´ai revu avec un regard plus adulte et je crois bien que Milady s´est suicidée ... pour échapper à un Amour destructeur ...à l´enfermement, à l´aliénation de son statut de cheval. Milady ne pouvait donner plus, son maître demandait trop. Peut-êre suis-je trop sensible aussi ... Mais dans l´étude des profondeurs insondables de l´âme humaine, Milady est un chef-d´oeuvre.
Je ne nie pas chercher à me rapprocher également de quelque-chose de parfait, j´étudie posément l´art équestre : j´ai lu d´Orgeix à 10 ans, je n´ai pas tout compris à cet âge, mais j´ai compris que je tenais LA piste, les grands classiques m´étant alors étrangers et inaccessibles. Maintenant, je travaille avec des références, probablement les mêmes que les vôtres, mais je regarde toujours mon cheval avec une tendresse indéfectible, je décèle au premier regard échangé et dieu sait si ses yeux sont profonds, si je suis apte à lui demander un effort sans la heurter, car invariablement, tel un miroir, elle me renvoie impitoyablement le reflet de moi-même, être humain perfectible, qui ose exiger une perfection à la mesure de sa détresse ...

Bien à vous ...

(par Patricia)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

pourquoi pas à la mesure de sa joie de vivre ?

(par Auteur anonyme)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

La joie de vivre se suffit à elle-même, elle ignore l´absence de perfection puisqu´à ce moment ultime, tout est justement si parfait ... Ce n´est hélas pas un état constant sur la courbe des sentiments intérieurs. L´exigence par rapport à l´autre cache souvent une quête, mais ce n´est pas forcément l´autre le Saint Graal, l´autre donne ce qu´il peut, puis à un moment, il ne peut plus donner, et comme Milady, il saute de l´aqueduc, emportant dans sa chute la cause de sa folie. Mais le maître de Milady ne savait-il pas que cette fin était inéxorable : "le plus difficile, c´est de marcher droit" ... Cette phrase ne cache-t-elle pas une autre interprétation ? Paul Morand est un génie ...
Mais soyez rassurés, même si ma plume est parfois laconique, j´aime la vie, mais il est vrai qu´une oeuvre comme Milady ne peut laisser de marbre et son évocation remue en chacun d´entre-nous des choses d´ordre souvent intime, comme cette passion brûlante de cet écuyer ruiné, à l´égard d´une jument que le Code civil français ramène à l´état de "bien meuble", niant ainsi le dernier lien qui rattachait cet écuyer à la vie. Nul doute que sans toutes les pressions extérieures, il eût été moins exigeant, ne serait-ce qu´avec lui-même.
Belle histoire en vérité, qui laisse entrevoir à chacun des bribes de "sa vérité".

Bien à vous ...

(par Patricia)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Serge,
L´utilisation des jambes pour reculer en faisant ricocher le cheval en arrière n´est certainement pas la seule façon de "ne pas tirer".
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Hervé,

en équitation, que veux dire " ricocher "

Cordialement

(par Serge)