problème en longe
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Bonjour,
Il pourrait être utile effectivement de vous faire aider par quelqu´un qui marche à côté jusqu´à ce que le cheval comprenne les bases du travail.
Pour la progression, je vous conseille le petit livre de Freddy Merçay sur le travail à la longe.
Je pense qu´il est important aussi que vous délimitiez un espace de travail pour que le cheval fasse bien la différence entre pré et travail. Ce n´est pas trop compliqué à réaliser avec quelques piquets en fibre de verre et du fil de clôture électrique. En plus, ça matérialisera mieux la piste !
(par Nicole Chanal)
Bonjour StephE,
le secouage de la longe, la vibration, est préconisée par Michel Henriquet dans son livre " Le débourrage du cheval " collection Connaissance du cheval, ISBN 2-904971-20-3.
du début à la fin de la vie du travail d´un cheval, il faut toujours travailler de la même manière pour que tout soit clair.
cordialement
(par Serge)
Philippe, est ce que vous pouvez décrire précisément comment faire comme avec les jeunes chevaux ?
Petite précision, je longe en licol, car il n´accepte ni le mors ni le caveçon (où il avait eu une réaction violente pour le simple fait de le porter). En licol il ne tire pas.
Je ne peux travailler que dans le pré. Il n´est pas à moi et d´autres chevaux sont dans ce pré, donc je ne peux absolument pas installer quoi que ce soit (à part des cônes amovibles).
En fait en essayant qu´il me suive à mes côtés, il reste derrière moi à me coller (il doit sûrement rechercher la friandise).
Je ne suis pas trop d´accord pour lui apprendre à débuter des petits cercles juste avec une cravache de dressage, je ne vois pas comment je le dissuaderais de ne pas me coller juste avec cet instrument.
Je précise aussi que ce cheval n´est pas "fin" comme un pursang, les indications fines telles que l´effleurer avec la chambrière il les comprend et les applique quand il est de bonne humeur donc concentré sur moi.
(par Caroline)
C´est une méthode que j´ai dérivée de l´équitation western. Je cherche un cheval en licol qui toune autour de moi en main avec la longe d´écurie de 1.5 2 m.
Il faut qu´il marche en main, son épaule au niveau de la miénne avec le stick derrière pour le mettre en avant au besoin, qui s´arrète quand je m´arrète, pour le fun je cherche qu´il recule si je recule mais c´est pus pour le plaisir que la nécessité ...
Ensuite je pars en décrivant moi même un grand cercle, le cheval a 1 m de moi. Je reste à son épaule gauche et décrit un cercle à gauche, à son épaule droite, pour un cercle à droite. La longe est détendue, le cheval se maintien lui-m^me sue sa trajectoire.Depuis peu je me mets aussi à sa gauche pour un cercle à droite... ce qui le force à s´effacer devant moi, et est une aide enuite pour essayer des petites épaules en dedans à pied.
Quand il est stable sur son cercle, je laisse 50 cm de longe de plus, et lui interdit de revenir sur moi avec quelques touchettes de stick sur l´épaule ou à la sangle selon qu´il chasse des hanches ou des épaules. et ainsi de suite, le plus difficile est de rester à 1m50 2 m , quand ensuite il a compris qu´il doit rester sur son cercle et moi sur le mien, les 4 m de longe supplémentaires vont tout seuls
(par philippe)
Hello,
autres pistes, peut-être :
Avec un tel cheval, je pense qu´il est très utile de reprendre l´éducation en longe sur la ligne droite, puis dans le passage des coins, avec respect des traces et étude des arrêts (5, 6 secondes, pas plus).
Il me semble,lorsque le cheval est respectueux de son longeur (placé trois-quarts en arrière afin de générer le mouvement en avant)pendant cette phase, on peut venir (revenir) sur le cercle.
Mais, parce qu´il est naturellement plus ou mois infléchi (voir un autre sujet, clin d´oeil amical) le cheval rétrécit ses courbes d´un côté et les évase de l´autre.
En sus de tous les conseils distillés par les intervenants (chambrière, voix) je suggère d´avancer d´un pas ferme vers l´avant-main du cheval qui rétrécit son cercle au-dela de l´acceptable.
Enfin, la main étant mécaniquement très puissante lorsque le longeur a les pieds au sol (ce qui est fréquent...), n´est-il pas potentiellement dommageable pour la bouche du cheval de longer sur le mors, en cas de désordre ? Je précise qu´avec un cheval de voltige, c´est autre chose, car n´est pas cheval de voltige n´importe quel mental...
Quant à la vibration sur caveçon, elle a l´avantage majeur de pétrifier le cheval sans attenter à la bouche lorsque tout est perdu. Mais là aussi, il y a, comme pour le demi-arrêt, une échelle de finesse qui rendrait jalouse l´échelle sismologique...
(par warren)
Bonjour,
Sur la plupart des chevaux (inconnus, jeunes, vaillants, etc...), je prend la muserolle en même temps que l´anneau du mors (longe à double mousqueton de chez Décatruc...)
Lorsqu´il y a traction, désordre, etc... on est sur la muserolle, ce qui à mon avis, crains encore moins qu´un caveçon.
Lorsque le cheval vient sur la main, on est sur le mors, et l´on peut agir en toute finesse.
Après, avec un cheval mis, l´on peut mettre la longe en alliance. L´on peut également faire partir la longe du surfaix et la passer dans l´anneau du mors (attention cheval bien mis uniquement) pour le travail de flexion (perso, je ne fais pas, car je ne maîtrise pas).
La vibration ne me pose aucun problème (tout comme monté), mais la théorie officielle (galop 7, je crois) est bien loin de la vibration.
StephE
(par stephE)
En résumé il vaut mieux que je reprenne l´éducation de base en longe en ligne droite et dans les coins.
En premier il ne faut pas qu´il bouge si je bouge. je voudrais lui apprendre à rester à 1m à 1m50 de moi sans revenir vers moi, et qu´il garde l´immobilité jusqu´à 30 secondes.
Après je vais essayer la méthode de Philippe, mais j´ai du mal à imaginer visuellement la chose. Si j´ai bien compris, le cavalier décrit un cercle et le cheval qui le suit (à coté, derrière ?)en décrit un aussi, et petit à petit on s´éloigne de lui... Dans tous les cas le plus dur à lui apprendre c´est qu´il ne me suive pas. Et ça je ne sais pas encore comment je vais faire (mis à part agiter la longe pour qu´il recule s´il a avancé vers moi sans permission, ou alors lui dire un gros NON, mais je ne sais pas si ça va marcher.
(par Caroline)
En fait, le cheval est à côté du dresseur, chacun autonome sur sa trajectoire.
Il faut d´abord lui apprendre l´autonomie et à se plaire sur sa trajectoire en se prenant en charge tout seul, sur la courbe et la ligne droite. D´ou l´intérêt de commencer très près.
Je n´utilise personnellement pas la vibration préférant la longe molle, et obligeant le cheval à prendre ses responsabilités. Si il cherche à "recoller" sur moi , le rejeter d´uhn NON ! ferme et le repousser d´un tapottement du stick. Il faut que le cheval se prenne en main et trace sa propre trajectoire => qu´il réfléchisse et se mette pour de vrai au travail, non pas physiquement mais mentalement.
Il faut de nombreuses séances très courtes au départ car c´est usant nerveusement pour le cheval (et le cavalier dans certains cas ...).
(par philippe)
Je confirme ce que vous a décrit Philippe, avec quelques nuances. La longe n´est effectivement qu´une application à distance du travail sur une longe d´1 à 2 mètres. La clé n´en est pas le contact du stick, mais le langage gestuel, souligné d´un simple claquement de langue : corde qui tournoie, stick qu´on agite, ou dont on frappe le sol (dans tous les cas, quand une indication purement visuelle ne donne pas effet, il faut l´amplifier pour qu´elle comporte une composante sonore). Ce n´est qu´ensuite, s´il n´y a pas de réaction, qu´on en vient à toucher (les ondulations sur le licol sont une aide tactile).
Vous trouverez des détails sur les nuances de ce travail dans mon livre "Communiquer avec son cheval" (ed. Vigot) ou dans les "Savoirs d´équitation éthologique" (ed. Le Cherche-Midi). Le résultat n´est pas seulement un travail en longe facilité, mais une meilleure relation, avec plus d´attention et d´intérêt
(par vsv)
Bonjour,
Il existe deux façons de longer : celle sur le mors de filet et celle sur le caveçon. Les deux façons me paraissent opportunes si l´on sait les utiliser.
Tout ceux qui longent sur des cavecons ne pas des bouchers (cavecons mal réglés, ferraille rouillée...), et parfois, ceux qui longent sur le mors savent le faire correctement (les longeurs de voltiges en sont souvent un bon exemple...). Ce n´est, à mon avis pas l´outil qui importe, mais la manière dont on l´utilise.
Quelque soit la façon dont on longe, je considère que le "secouage" de longe n´est pas une action précise qui est en adéquation avec une recherche de légèreté.
Cela dit, ce n´est que mon opinion, initié effectivement, par une monitrice qui a longé en CVI.
StephE
(par STephE)