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Overbending and Rollkur

14 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

La différence réside je pense dans la préparation bauchériste par les flexions. Un cheval bauchérisé ne résiste plus, il a une encolure "molle" (c´est à dire souple et flexible), et sa musculature s´est adaptée à travailler dans les angles les plus extrèmes sans jamais peser ...
alors que dans le travail que l´on peut voire aujourd´hui, le cheval est coincé dés le débourrage et ne sait que peser contre la main pour se retenir.
De plus chez baucher le ramener à l´extrème est un exercice visant à assouplir, muscler le cheval et à s´assurer qu´il suive la main en toute circonstance, alors que dans le Rolkur il s´agit d´un but !

(par philippe)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Nuno Oliveira dans "Propos d´un vieil écuyer aux jeunes écuyers", chapitre "le degré de ramener qui conviend dans le travail":

"...Je n´ose presque pas parler aux cavaliers actuels du ramené outré ou le cheval amène, par l´action de l´effet d´ensemble, la mâchoire inférieure contre le bord inférieur de l´encolure en laissant entendre un craquement caractéristique. Je l´ai pratiqué souvent sur des chevaux qui en avaient besoin. Ce n´est pas un système, c´est un moyen qui dans les mains d´un véritable écuyer peut aider à résoudre certains problèmes.Beudant a parlé de ce ramener outré."

(par Catherine)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Hervé,

Merci d´avoir trouvé ce texte.

Oui, je vois la difficulté, mais comme Philippe, je pense que la difficulté réside dans notre compréhension d´un cheval "à la Baucher" et le terme "main fixe".

Pour le premier il faut comprendre que la force n´est pas impliqué... grand différence, ce qui n´est pas contredit par la "main fixe" parce que ça aussi ne veut pas dire que la main est figé... enfin je trouve les subtilités du contact très dur à mettre en mots - et je pense que je ne suis pas seul!!

J´aime beaucoup les mots du maitre à se sujet, très d´actualité, "un rasoir dans les mains d´un singe"...

Andy

(par Andy Weal)

Anonyme
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La grande difficulté c´est qu´on ne voit plus de chevaux bauchérisés. Tel que je la comprends, la bauchérisation présente le grand inconvénient de ne pas (peu) assoulir le rein et veut "compenser" par l´assouplissement à l´extrème du bout de devant. L´encolure doit être malléable à l´extrème, pouvant aller du nez sur une botte ou l´autre, (sans force, aux 3 allures, et le galop à gauche pli extrème à droite nécessite la plus extrème légèreté), le relevé d´encolure le plus extrème (voire les photos de Beudant)et bien sûr la flexion directe, elle aussi poussée à son extrème !
Mais comme c´est précisé dans le texte de Nuno Oliveira, il s´agit ici d´un moyen d´assouplir et non d´un but en soi. Qui plus est une flexion parmi d´autres....

PS IMPORTANT : il conviendrait aussi de chercher le rapport avec le bauchérisme 1° manière, ou le rassemblé était recherché par l´engagement à outrance des postérieurs, d´ou affaissement de la base d´encolure et menton au poitrail ( que le général Decarpentry a décrit comme l´attitude du chamois sur son pic). Ici le ramené à outrance est un but mais est dû à l´arrière -main et non à la main !

(par philippe)