Divers
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Bonjour à tous
StephE
La méthode d´Orgeix est d´abord et avant tout faite pour ceux qui on choisi de s´y intéresser de s´en inspirer. Je ne pratique pas la compétition et me contente de sauter quelques barre d´1 m 1,20 juste pour le plaisir.
L´essentiel du travail en vue de l´obstacle ce fait sur le plat, me semble-t-il.
Qu´est-ce qu´un parcours d´obstacle sans obstacles, c´est avancer, s´arrêter, accélérer, ralentir, tourner large, tourner serrer, rassembler son cheval, varier d´équilibrage, ... si tout çà est fait dans la décontraction et la légèreté c´est déjà pas si mal et le cheval s´est déjà bien affermi et peu alors aborder un dressage plus spécialisé si le cavalier le souhaite, saut d´obstacle, dressage, complet, trec, ...
Dans notre cas (travail du jeune cheval) se fixer comme 1re objectif d´avoir un cheval parfaitement contrôlable, décontracté, équilibré aux 3 allures et capable de franchir dans le calme quelques petits obstacles me semble tout à fait raisonnable quelque soit la discipline envisagée.
J´ai bien entendu d´autres sources d´inspiration comme par exemple "EPAULE EN DEDANS SECRET DE L´ART EQUESTRE J. de SALINS" curieux mélange peut-être mais bigrement intéressant.
Toute méthode doit être appliqué avec intelligence on doit toujours comprendre et savoir pourquoi on fait telle ou telle autre chose nous ne sommes pas des machine nous avons un cerveau il faut s´en servir. Aucune méthode ne peut répondre à l´ensemble des problèmes relatif à l´éducation du cheval.
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Frédy
Je rappelle ma phrase initiale :
"
Personnellement je vais m´inspirer de la méthode J. d´Orgeix définie dans son livre "L´EQUITATION DE SAUT D´OBSTACLE la méthode". Il faudra, bien évidement, tenir compte du jeune âge du cheval et donc prendre tout son temps. Toute méthode doit être adaptée en fonction du cheval et du cavalier.
"
Je fait état de mon choix sans l´imposer à quiconque, je dis que je m´inspire et non que j´applique strictement, je précise qu´il faut tenir compte du jeune âge du cheval, je dis que toute méthode doit être adaptée en fonction du cheval et du cavalier. Je ne pense donc pas être sectaire.
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J´espère qu´Emilie n´aura pas trop de mal à s´y retrouver.
Cordialement
Billy
(par Billy)
bonsoir Fredy,
" dresser c´est convaincre"
Trés amicalement
(par Serge)
Bonsoir à tous,
Je suis la responsable de cette avalanche d´interventions sur le thème du travail du jeune cheval. Thème qui a d´ailleurs un peu dévié, mais n´en reste pas moins passionnant...
Merci à tous pour ces 33 messages !!!
Conclusion de tout cela : Il ne pourra jamais y avoir de consensus autour d´une méthode(c´est inhérant à la nature humaine !), mais je pense que les membres de cette associations poursuivent tous le même but : travailler dans le respect de l´integrité du cheval.
Grâce à ces propos passionés, on se rend compte que même au sein d´un comité qui défend la même cause, les avis divergent sur certains points.
Je me rends compte que la notion de "méthode" est très délicate.
Personnelement, j´ai confiance en la doctrine de Mr D´Orgeix. Parallèlement, je vais continuer mes lectures à travers les ouvrages que certains me proposent ... et faire confiance au "sentiment" dans les relations avec le cheval.
Merci.
Emilie.
(par Emilie)
Bonjour Emilie,
La première règle, quelque soit la "méthode" que tu suis est de ne JAMAIS faire quelquechose sans en comprendre le pourquoi, le comment et les implications.
Ne jamais faire non plus quelque chose que "tu ne sens pas". Ca mène toujours à la catastrophe et j´ai des centaines d´exemple d´expériences vécues, dans ce (mauvais) sens.
StephE
(par StephE)
Bonsoir Emilie,
il est vrais que le débat sur ta question de départ à dériver et j´en ai été peut-être responsable.
j´ai moi aussi, il y a un certain temps, lu et relu les Classiques et d´autres, mais je me suis vite rendu compte qu´il faut =
se fixer sur la discipline que l´on veut pratiquer
s´avoir si on veut sortir en compétition ou non ( le temps pour dresser n´est pas le même ni les objectifs )
choisir un cheval qui est " adapté " à la discipline ( morphologie, mental, etc..), contrairement à ce qui se dit, que tout cheval peut tout faire. ( tout cheval peu sauter 1 m 20 à 1 m 40 si il est amené correctement à l´obstacle )
pour le dressage et le travail d´un jeune cheval, il y a bien sûr le dressage de base école puis, aprés son développement physique, avec son mental, on travail la discipline que l´on veut faire.
contrairement à ce qui a été dit et écrit, je suis trés attentif au moral des chevaux ( nous rééduquons un jeune cheval de 6 ans qui était au pile, il saut déjà 1 m et des combinaisons sans problèmes )
cordialement
Serge
(par Serge)
Chère Emilie
revenant sur votre message initial en continuation du précédent d´Yves Delord et des citations qu´il y relate judicieusement, je considère pour ma part que pour appliquer rationnellement l´esprit de méthode dans le dressage du jeune cheval, surtout en perspective d´une progression vers la légèreté dans le respect de son intégrité, il y a trois "principes d´évitement" essentiels à appliquer dès le début comme tout au long de la progression :
- éviter de rendre le cheval pesant à la main,
- éviter de le rendre froid à la jambe,
- éviter de le rendre raide et blasé dans sa musculature dorsale.
Pour ce qui est du troisième de ces "principes directeurs", il me paraît tout simplement INGERABLE rationnellement SANS la connaissance pratique et la prise en considération effective des conséquences PREVISIBLES générées par l´emploi de telle ou telle option de fonctionnement exploitable par le cavalier pour accompagner les allures de sa monture.
Dans cette optique, je pense qu´il n´est point besoin d´être un écuyer exceptionnellement doué pour se trouver aisément à ne pas rencontrer grand nombre de difficultés, (difficultés que les "grands auteurs équestres", c.f. le général Decarpentry, "ne les ayant pas rencontrées,ils ne les mentionnent guère, et indiquent bien moins encore les moyens de les surmonter."), mais qu´il y a grand avantage, si l´on envisage d´adhérer effectivement au "primum non nocere" évoqué page précédente, à s´intéresser sur un plan pratique à l´option de fonctionnement en balancier global du cavalier en interaction avec l´autre concept moderne constitué par la différenciation de la musculature cybernétique dorsale du cheval.
Cordialement
PK
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Dear Emilie
returning on your initial message in continuation of the previous of Yves Delord and the quotations which he tells there judiciously, I consider for my part that to apply rationally the spirit of method in the training of the young horse, especially in perspective of a progress towards the Lightness in the respect for his integrity, there is three "principles of avoidance" essential to be applied from the beginning as throughout the progress :
- avoid making the horse weighing in the hand,
- avoid making him cold to the leg,
- avoid making him stiff and dulled in his dorsal muscule structure.
As for the third of these "guiding principles", it seems to me simply UNMANAGEABLE rationally WITHOUT the practical knowledge and the taking into consideration of the PREDICTABLE consequences generated by the employment of such or such option of functioning exploitable by the rider to accompany the gaits of his horse.
In this optics, I think that it is not need to be a exceptionally gifted rider to be in situation of easily not meeting a great number of difficulties, (difficulties that the "great equestrian authors", c.f. general Decarpentry, "Since they didn´t face them, they hardly mention them, and indicate even less the means to overcome them."), but that there is great advantage, if we intend to adhere effectively in "primum non nocere" evoked previous page, to be interested on a practical plan in the option of functioning in global swing in interaction with the other modern concept established by the differentiation of the dorsal cybernetic muscle structure of the horse.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonjour, à tous,
J’ai lu attentivement les messages des uns et des autres sur la question de méthode de travail et chacun dans ce qu´il avance à sa part de vérité.
Ce qui est certain c’est qu’en bout de course, nous n’aurons rien inventé. C’est bien pour cela qu’au passé, souvent nous faisons référence.
Nous devons cependant prendre garde sous prétexte qu’il faut récupérer un peu de tout, d’arriver à la méthode du « touche-à-tout, nous risquons là de faire ni plus ni moins, que du bricolage, puisque n’ayant pas maîtrisé aucune .Nous pouvons toutefois passer notre vie à expérimenter des méthodes, mais notre jeune cheval entre temps n’aura pas fait grand chose.
En matière d’obstacle, le travail proposé par Jean d’Orgeix donne des résultats indiscutables, bien évidemment il n’est pas sans la personnalité du cavalier et du cheval, ce dernier nous le savons tous est autre que de la mécanique.
En outre Jean d’Orgeix le dit bien volontiers, il n’a rien inventé, il propose une méthode de travail basée, sur l’enseignement des maîtres et l’exemple des grands cavaliers.
Dans la véritable équitation, celle de la légèreté, Il y a un travail de base que nous retrouverons toujours.
Les bonnes méthodes de travail, celles qui respectent l´intégrité du cheval, ne s´opposent pas mais gardons nous d´en faire des cocktails, il vaut mieux métriser une que de survoler 10.
Cordialement,
Alain
(par Alain)
bonjour à tous,
excellente conclusion!
il faut se fixer une discipline, y rester et perfectionner celle-ci.
je trouve aussi que beaucoup d´intervenants lissent des livres, comparent les " méthodes" et font beaucoup de tests ce qui perturbe les chevaux et le couple n´avance pas.
cordialement
(par Serge)
Vous êtes encore dans l´adolescence de votre équitation...
(par David)
Cher Serge,
Vous n´avez toujours pas compris. Dans l´exemple que vous citez, vous n´allez pas monter un cheval " chaud " comme un cheval " froid ". Le cheval ne vous dresse pas, c´est à vous de vous faire comprendre afin d´établir une complicité mutuelle à moins que vous désirez en faire une machine que vous tenterez tant bien que mal à dominer. N´avez-vous jamais songé qu´un cheval pense,respire et souffre. Non, ce n´est pas une machine mais bien un être vivant avec lequel il faut parfois user de diplomatie. Mais à vous lire, il semble que vous soyez insensible à à ce que ressent votre ou vos montures. Je me répète: si le canevas dont vous est le même à la base pour tous, il faut savoir et vouloir se remettre en question pour résoudre un problème particulier à un cheval ou un autre pour lui donner les moyens de satisfaire votre glorification sans pour cela nuire à sa santé.
Sans amertume aucune.Frédy
(par frédy mercay)