soumission/acceptation
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Explication fort interessante,
Cependant il m´est difficile de comprendre pourquoi cela serait vrai sur certains chevaux et pas d´autres ...
Cordialement,
Philippe
(par Philippe)
Sans vouloir préjuger des réponses tjs intéressantes de Peteris il me logique de dire que ce ne sont pas exactement les mêmes muscles qui travaillent dans les deux situations (quid de la musculature cybernétique, ou musculature profonde). De même que cette musculature ne fonctionne pas forcement alors dans le même sens ou avec la même intensité : par exemple la nécessité pour le cheval de se préparer à gérer les différences de pressions volontaire ou non de l´humain sur son dos.
Enfin, il me semble qu´il est intéressant d´expliciter « échauffement ». Je suis d’accord avec votre définition. Mais elle ne correspond pas toujours avec celle des cavaliers qui confondent parfois « échauffement » et « détente ».
La détente : c´est-à-dire la phase de préparation à un travail donnée, se compose de plusieurs phases qui se succèdes, se combines et s’implémentes.
L’échauffement à proprement parler en est un aspect incontournable mais n’est pas le seul.
De même que la musculature fais parti du cheval mais ne résume pas ce dernier.
(par julien gouz)
Bonjour,
revenons au plus simple:
détendre = décontracter
échauffament = travail des muscles et articulations, élévation de la tempèrature ( d´où le nom ), pour éviter les clacages et problèmes articulaires
il y a bien détente et echauffament, ce n´est pas la même chose
cordialement
(par Serge)
Bonjour,
Pour moi, l´échauffement est physique, comme vous l´avez expliqué : élévation de la température, accomodation du rythme cardiaque, etc...
La détente, pour moi, ne se limite pas à une décontraction (dans la décontraction, on revient souvent à une composante physique), mais comprend une phase psychologique de préparation au travail qui va être fait, c´est-à-dire, la concentration que le cavalier va demander à son cheval.
C´est également une phase où le cavalier se prépare à travailler, et se concentre à la hauteur de ce qu´il va demander à son cheval.
StephE
(par StephE)
Bonjour StephE,
je suis d´accord avec vous, c´était sous entendu bien sûr.
cordialement
(par Serge)
Cher Philippe
Vous avez raison de souligner que si l´échauffement musculaire est intervenu lors de la détente à la longe, il n´est pas une nécessité en soi de le recommencer une seconde fois, et que tel que j´ai rédigé mon précédent message, le fait de re-mentionner l´échauffement musculaire, (dans l´idée non pas de le recommencer mais de le poursuivre...), a minimisé l´importance que je voulais souligner de l´intérêt de "L´ADAPTATION" musculaire et sensitive du cheval au poids du cavalier par le biais de sa musculature cybernétique dorsale lors de la phase de détente monté.
En fait, si l´échauffement musculaire global peut se réaliser directement monté sans faire de détente à la longe, l´adaptation au poids du cavalier ne peut se faire juste par la détente à la longe.
C´est dans le cadre de cette "adaptation au poids du cavalier" que, selon le mode de fonctionnement employé par le cavalier lors de la détente, il peut se présenter, avec le même cheval, même s´il a été "échauffé" préalablement à la longe, des "différences comportementales" très conséquentes, comme par exemple l´obtention d´un soutien du dos avec engagement des postérieurs ou au contraire, creusement et raidissement du dos avec mise sur les épaules, ce qui est loin d´être sans incidences sur la phase de "travail" qui suivra la détente...
En fait, il n´est pas rare de voir des cavaliers "crisper" leur monture en début de séance plutôt que de la détendre, tout en pensant "bien faire", et cela souvent plus au trot qu´au galop, pour les motifs que j´ai évoqués...
Ce qui nous ramène à votre question initiale où vous semblez pour votre part considérer pour acquis que le trot est une allure plus contraignante que le galop pour le cheval, indépendamment de l´incidence induite par le fonctionnement du cavalier, opinion que je ne partage pas avec vous.
A titre d´exemple "contredisant" votre point de vue et sans même parler du fonctionnement en balancier global, il me paraît bien plus contraignant pour un cheval lors de la détente d´être monté au galop "enlevé" que d´être monté au trot enlevé par un cavalier effleurant juste la selle et s´abstenant d´user de "l´effet de rebond"...
Cordialement
PK
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Dear Philippe
You are right to underline that if the muscular heating intervened during the warm up in the tether, it is not a necessity in itself to begin again it a second time, and that such I drafted my previous message, the fact of re-mentioning the muscular heating, (in the idea not to begin it again but to pursue it...), minimized the importance which I wanted to underline of the interest of the muscular and sensory "ADAPTATION" of the horse to the weight of the rider by means of its dorsal cybernetic muscle structure during the phase of mounted warm up.
In fact, if the global muscular heating can be achieved directly mounted without making a warm up in the tether, the adaptation to the weight of the rider cannot be maked just by the warm up in the tether.
It is within the framework of this "adaptation to the weight of the rider" that, according to the mode of functioning used by the rider during the warm up, it can appear, with the same horse, even if he was "warmed" before in the tether, some very consequent "behavioral differences", as for example the obtaining of the support of the back with engagement of the hindlegs or on the contrary, digging and stiffening of the back with putting on the shoulders, what is far from being without incidences on the "working" phase which will follow the warm up...
In fact, it is not rare to see riders "contracting" their mount in the beginning of session rather than to relax it, while thinking "well doing", and that often more in the trot than in the gallop, for the motives which I evoked...
What returns us to your initial question where you seem for your part considering for acquired that the trot is a gait more constraining than the gallop for the horse, independently of the incidence inferred by the functiong of the rider, opinion which I do not share with you.
As example "contradicting" your point of view and without speaking even about the functioning in global swing, it adorned me more constraining for a horse during the warm up to be mounted at the "rising" gallop than to be mounted at the rising trot by a rider just touching lightly the saddle and refraining from using "the effect of bounce"...
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Cher Serge
Etant moi-même partisan de la simplicité, je vous approuve lorsque vous proposez de revenir au plus simple :
"détendre = décontracter"
Que proposez vous donc vous-même comme technique simple de "décontraction" du cheval dans le cadre de la détente ?
Cordialement
PK
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Dear Serge
Being myself supporter of the simplicity, I approve you when you suggest returning to the simplest :
"relaxation = loosening"
What thus propose you yourself as simple technique of "relaxation" of the horse within the framework of the "warm up" ?
Cordially
PK
NB : for the understanding of these serie of messages in English, it is useful to consider that the terminologies employed or translated have not the same sense from one message to another...
For my part, I have used of the term "warm up" in the sense of chronological phase before the phase of "work" of the horse, and not as simple equivalent of the "heating" of the horse, and so, at the end of Serge´s message, I understand in French that he makes a difference between the relaxation and the heating rather than between the relaxation and the warm up...
(par Peteris Klavins)
J´avais décidé de ne plus intervenir surle site mais quand , de temps en temps de je me branche, il y a de quoi s´arracher les " crins ". En l´occurence, concernant le galop, il est évident que le cheval sera moins à l´aise du côté de son inflexion et que si ce dernier n´est pas corrigé dans les autres allures, il y aura toujours problèmes. Les enseignants devraient savoir et être capable d´expliquer cette base élémentaire de la bioméchanique du cheval. Si cela n´est pass le cas, il faut retourner à l´école et ensuite mettre en pratique les exercices ( comme l´épaule devant la hanche ) pour que la muscuclature deviennne symétrique afin que le côté faible se renforce. Je pense qu´il y a assez de litérature qui traite de ce sujet si les enseignants ne sont pas capables de s´expliquer clairement.
Amicalement. Frédy
(par Fredy Mercay)
Cher Fredy
Il est plaisant de vous lire à nouveau sur le Forum.
Un de vos propos m´interpelle particulièrement.
Vous écrivez qu´au galop, il est évident que le cheval sera moins à l´aise du coté de son inflexion, et que si ce coté n´est pas corrigé DANS LES AUTRES ALLURES, il y aura toujours problèmes.
N´est-ce pas exclure un peu vite que la gymnastique de "symétrisation musculaire" puisse se faire, moyennant certaines conditions, le plus efficacement, le plus rationnellement et le plus rapidement AU GALOP MEME ?
(pour moi, les pré-requis pour cette gymnastique de "symétrisation" au galop, c´est simplement que le cavalier soit en mesure de galoper réellement assis et que sur le cercle, il "demande" à son cheval de "tourner" par un effet de "torsion en pivot" de son propre buste)
Cordialement
PK
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Dear Fredy
It is pleasant to read you again on the Forum...
One of your comments calls me particularly.
You write that in the gallop, it is evident that the horse will less feel at ease on the side of its inflection, and if this side is not rectified IN THE OTHER GAITS, there will be always problems.
Is not it excluding a little bit fast that the gym of "muscular symmetrisation" can be made, for certain conditions, most effectively, most rationally and most quickly IN THE GALLOP ITSELF ?
(for me, the pre-required for this gym of "symmetrisation" in the gallop, it is simply that the rider is capable of galloping really sat and that on the circle, he "asks" his horse "to turn" by an effect of "twisting in pivot" of his own bust)
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Peteris, Nicole,
Merci beaucoup pour vos reponses a mon couriel. Cependant je me permet de preciser que ma question ne cherchais pas a connaitre les differentes methodes de detente ni les pour ou contre de la detente a la longe en liberte on ne sais-je quoi encore... mais visait une comprehension technique (Physique) des differences qu´il pouvait y avoir entre le trot et le galop.
Pratiquant l´equitation depuis peu j´ai cependant constate que nombreux ceux qui erigent en principe l´empirisme acquis au cours des sciecles qui ont permis l´equitation actuelle.
Il s´en suit des discussions sans fin sur les merites de tel ou tel aspect de l´equitation avec comme unique argument :
- on a toujours fait ainsi (exprime par des la gueriniere a dit ou comme le proclame Baucher....)
- X ou Y le preconise (X ou Y etant generalement de grands cavaliers ayant eu des resultats en concours).
Loin de moi de remettre en cause les constatations de ces grands cavaliers, mais une recette qui fonctionne pour tel ou tel geni risque fort de n´etre pas applicable au cavalier lambda.
Comprendre les mecanismes et raisons d´un phenomene que l´on constate est selon moi l´unique moyen de pouvoir ameliorer son equitation et par la meme sa relation avec son cheval.
Peteris,
revenons a votre couriel, dans ce dernier vous dites :
"Je trouve utile de bien préciser, même si c´était sous-entendu pour vous..., l´intérêt de faire suivre la détente à la longe d´une seconde phase de détente, d´adaptation et d´échauffement musculaire du cheval AVEC le poids du cavalier, avant d´aborder effectivement le "travail" du cheval,.."
La physioloie du cheval est fort identique a celle de l´homme
a savoir que le but de l´echauffement est de :
Augmenter la temperature corporelle> la chaleur ayant un certain nombre d´effets benefique aprmis lesquesl on peut citer une plus grande intensite des processus metaboliques intra-cellulaires(aerobie, anaerobie..),une meilleure dissociation de l´oxyhemoglobine a proximite des cellulles musculaires, une meilleure propagation de l´influx nerveux, une moindre viscosite et une meilleure elasticite au niveau musculaire, une meilleure irrigation du tissus cardiaque, une augmentation du debit cardiaque une preparation vasculaire et respiratoire limitant au debut de l´exercice le deficit d´oxygene.
Et une augmentation de la viscosite articulaire reduisant ainsi les rsiques de blessures.
a ce titre, il m´est difficile de comprendre pourquoi un deuxieme echauffement serait necessaire au cheval.
Cordialement,
Philippe
(par Philippe)