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De la Belle Posture/about the Beautiful Posture

15 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Ayant, page précédente sur le Forum, proposé à lire ou relire quelques propos de Monsieur de La Guérinière sur le concept de la "Belle Posture" dans L´Ecole de Cavalerie, je suis un peu surpris de l´absence de commentaires/critiques relatifs à ce sujet, qui me semble majeur en perspective de la Légèreté...

Pour ma part, je pense que l´on peut avoir plusieurs positions,(:-)), en ce qui concerne les propos relatés :
- faut-il les considérer comme "indicutables" et les appliquer à la lettre ?
- faut-il les considérer comme "obsolètes", les rejeter et ranger L´Ecole de Cavalerie sur l´étagère ?
- ou peut-on s´en inspirer en les relativisant dans le contexte des pratiques équestres modernes et des connaissances physiologiques et pédagogiques actuelles, tant pour ce qui est de l´enseignement de l´équitation que de la préparation physique des chevaux dans la Légèreté.

Dans cette troisième perspective, lorsque Monsieur de La Guérinière nous préconise que le Cavalier ne sera jamais penché, "car si la tête et les épaules étaient en avant, le derrière sortirait du fond de la selle, ce qui ferait aller un Cheval sur les épaules..."), il est bien évident qu´il ne considère pas, contexte historique l´impliquant, les avantages à trotter enlevé, ou à galoper en équilibre sur les étriers pour le saut d´obstacle notamment, ni ceux relatifs à l´apprentissage/enseignement/exploitation des options de fonctionnement du dos autres qu´en balancier global. (dans le cas de figure où l´on identifie la "Belle Posture" avec le "fonctionnement en balancier global"...)

Cependant, compte tenu de son appréciation personnelle, certainement motivée, concernant le bien ou mal aller des chevaux selon la "posture" du Cavalier, ne pourrait-on considérer que dans le cadre de la formation/préparation physique des chevaux, surtout en perspective du saut d´obstacle ou du Dressage, il pourrait se concevoir, dans le premier temps de la préparation physique du cheval monté, de s´abstenir de trotter enlevé et de galoper en équilibre sur les étriers, en privilégiant, dans ce premier temps, la gymnastique du cheval au trot assis et au galop assis en balancier global, réservant le trot enlevé, le galop en équilibre sur les étriers, le galop enlevé et enfin le trot assis avec accompagnement autre qu´en balancier global, à des stades ultérieurs, le cheval s´étant affermi dans sa locomotion et soutien de son dos ?

(naturellement, sur le plan technique, cette option de progression gymnique du cheval présuppose la maîtrise, "naturelle" ou "acquise" par le Cavalier, du fonctionnement en balancier global.., ou de la "Belle Posture"...)

Cordialement
PK

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Hello

Having, previous page on the Forum, suggested reading or re-reading some comments of Sir de La Guérinière on the concept of the "Beautiful Posture" in the School of Cavalry, I am a little surprised with the absence of comments/criticisms relative to this subject which seems to me major in perspective of the Lightness...

For my part, I think that we can have several positions,(:-)),
as regards the told comments :
- is it necessary to consider them as "indisputable", and to apply them literally ?
- is it necessary to consider them as "obsolete", to throw back them and to arrange The School of Cavalry on the bookcase ?
- or we can be inspired by it putting in perspective them in the context of the modern equestrian practices and in the current physiological and educational knowledge, both as for the education of the equitation and the physical preparation of horses in the Lightness.

In this third perspective, when Sir de La Guérinière recommends us that the Rider will never be tilted, "because if the head and the shoulders were forward, buttocks would go out of the bottom of the saddle, what would make a Horse go on shoulders...", it is very evident that he does not consider, historical context implying it, the advantages of rising trot, or to gallop balanced on stirrups for the jumping notably, nor those relative to the learning/education/exploitation of the options of functioning others than in global swing. (in the scenario or we identify the "Beautiful Posture" with the "functioning in global swing")

However, considering his personal appreciation, certainly motivated, concerning the good or badly to go of horses according to the "posture" of the Rider, could we not consider within the framework of the forming/physical preparation of horses, notably to perspective of the Jumping or of Dressage, that it could be conceivable, in the first time of the physical preparation of the mounted horse, to refrain from rising trotting and from galloping balanced on stirrups, by privileging, in this first time, the gym of the horse to the sitting trot and to the sitting gallop in global swing, reserving the rising trot, the gallop in balance on stirrups, the rising gallop and finally the sitting trot with accompanying other than in global swing, in later stages, the horse having become stronger in his locomotion and in the support of his back ?

(naturally, on a technical plan, this option of progress gymnastics presupposes the mastery, "natural" or "acquired" by the Rider, of the functioning in global swing..., or of the "Beautyful Posture"...)

Cordially
PK




(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Concernant les options de fonctionnement, comme tu sais, Peteris, je n´en suis pas à commenter quiconque, mais encore à m´en aller, à cru dans la campagne, méditant sur tes messages précédents!
On sait qu´il est d´usage de ne s´asseoir qu´une fois un certain niveau d´assiette du cavalier et de dressage du cheval atteints. J´en ai vu en effet beaucoup aux allures irrémédiablement gâchées par le trot/galop assis, et qui allaient bien mieux dès qu´on leur accordait un temps de trot enlevé ou de galop en équilibre...
Bien sûr, le cavalier ne fonctionnait sûrement pas en balancier global (combien sont-ils à le faire?), mais lorsque c´est le cas, n´existe-t-il pas des moments où le liant se perd, à la faveur d´une accélération par exemple? N´est-il pas moins néfaste de pouvoir encaisser sans heurt les secousses, grâce à l´amortissement des jambes, si facile à mettre en oeuvre?

(par vsv)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

Pour ma part, je ne pense pas qu´il faille mettre l´oeuvre de monsieur de La Guérinière au placard. Tout au contraire, il faut l´appliquer à la lettre à la lumière de nos connaissances physiologiques actuelles (du cheval et de l´homme).
La modernité de Monsieur de La Guérinière, quant à sa connaissance des chevaux est réelle. A-t-on vraiment innové dans notre connaissance des comportements des chevaux et quant à la démarche à adopter quand on souhaite aboutir à une équitation de légèreté ?

Pour en revenir au balancier global, pourriez-vous Pétéris, nous indiquer une façon concrète de procéder pour maîtriser (essayer en tout cas)ce fonctionnement/cette posture. Suffit-il de se grandir au maximum en gardant une légère inclinaison du buste en arrière ... ? Quels exercices, quelle gymnastique pour tendre vers le balancier global ?

Avec mes remerciements.
Cordialement.

Sandrine.


(par Sandrine)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour et merci

INTERESSANTES et VASTES questions que tu soulèves, Véronique, vu le nombre de cas de figure envisageables déjà rien que pour ce qui est de la préservation du liant en balancier global et des conséquences liées à sa perte, notamment en fonction de variables comme la taille des chevaux, celle des cavaliers ou de l´allure considérée (pas, trot, ou galop).

D´une manière générale, au pas, ce qui provoque le plus fréquemment la perte du liant en balancier global, c´est surtout un défaut de vigilance de la part du cavalier et la "tendance malencontreuse" à regarder l´encolure de sa monture en baissant la tête, ce qui génère dans ce cas, non pas des "secousses" qui pourraient être amorties par les jambes, mais une perte de l´impact de l´"effet de buste" (pour allonger, ralentir, tourner) dans le liant correspondant aux 2 autres options de fonctionnement.

Au galop assis, abstraction faite du galop de course, ce ne sont pas non plus tant les accélérations/décélérations qui sont de nature à provoquer la perte du liant en balancier global, mais souvent, encore, le manque de vigilance du cavalier à éviter de se pencher en avant en tournant, ce qui entraîne la "perte" du galop assis et le passage "automatique" au galop enlevé ou au galop en équilibre sur les étriers.
Une autre circonstance où le liant en balancier global peut vite se perdre, c´est le moment des transitions galop assis/trot assis, une "majoration de précaution" du soutien du dos et de la nuque juste avant la transition me paraissant "utile à ne pas oublier" pour éviter cette perte.

Pour ce qui est de la préservation du liant en balancier global au trot assis, notamment dans les accélérations pour les allongements, ce n´est plus tant une affaire de vigilance que de résistance physique du dos du cavalier.
Mais dans ce cas, différemment qu´au galop assis, le cavalier averti a la ressource de trotter assis dans le liant des fonctionnement en balancier lombaire ou dorso-lombaire, moyennant une majoration des contraintes inertielles associées, s´il n´envisage pas de passer au trot enlevé. (par exemple en compétition de Dressage...)

Pour en venir maintenant à ta dernière question,(je reviendrai ultérieurement sur le thème intéressant du nombre de cavaliers fonctionnant en balancier global), il me paraît fort peu évident d´y répondre sans plus de précisions !
Lorsque tu parles de pouvoir amortir sans heurts les secousses grace aux jambes, je suppose que tu penses au trot enlevé et au galop en équilibre sur les étriers.
Mais lorsque tu demandes : n´est-il pas pas moins néfaste ?
c´est référence à qui ?
au cavalier ou au cheval ?
et à quoi ?
à telle ou telle option de fonctionnement en équilibre assis ?
dans quelle perspective ?
pour former un jeune cheval ?
à la dernière phase de préparation physique d´un cheval de Grand Prix?
pour préparer un cheval de club à assumer des amateurs ?
pour faire de l´Endurance ?
pour se préparer à présenter des figures au trot assis devant un Jury de Dressage ? ...

Merci de préciser... :-)
Cordialement
PK

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Hello and thanks

INTERESTING and VAST questions that you lift, Véronique, seen the number of possible scenarios already only as for the conservation of the supple link in global swing and the consequences connected to its loss, notably according to variables as the size of horses, that of the riders or the considered pace (walk, trot or cantering).

Generally speaking, in the walk, what provokes most frequently the loss of the supple link in global swing, it´s especially a defect of attentiveness on behalt of the rider and the "inconvenient tendency" to look at the neckline of its horse while lowering the head, what generates in that case, not "shocks" who could be weakened by legs, but a loss of impact of the "effect of chest" (to lenghten, to slow down, to turn) in the supple link corresponding to 2 other options of functioning.

In the sitting cantering, the abstraction made by the running gallop, it is not either so much the accelerations/decelerations which can provoke the loss of the supple link in global swing, but often, still, the lack of attentiveness of the rider to avoid bending forward by turning, what pulls the "exit" of the sitting cantering and the "automatic" passage in the rising cantering or in the cantering in balance on stirrups.
Another circumstance where the supple link in global swing can fast get lost, it is the moment of the transitions sitting cantering / sitting trot, a "rise of precaution" of the support of the back and the nape of the neck just before the transition appearing to me "useful not to forget" to avoid this loss.

As for the conservation of the supple link in global swing in the sitting trot, notably in the accelerations for the lenghtenings, it is not any more both an affair of attentiveness but of physical resistance of the back of the rider. But in this case, differently that in the sitting cantering, the experienced rider has the resource to trot sitting in the supple link of the functionings in lumbar or dorso-lumbar swing, for a rise of the inertial constaints associated, if he does not intend to pass in the rising trot.(for example in competition of Dressage...)

To come now to your last question there,(I shall return later on the interesting subject of the number of riders working in global swing), it seems to me strong little evident to answer it without more precisions!
When you speak of being able to absorb the jolts without jerking thanks to the legs, I suppose that you think of the rising trot and the cantering in balance on stirrups, but when you ask :
isn´t it better ?
it is reference to whom ?
to the rider or to the horse ?
and in what ?
regarding such or such option of functioning in sitting balance ?
in what perspective ?
to form young horses ?
in the last phase of physical preparation of a horse of Grand Prix ?
to prepare a horse of club to assume amateurs ?
to make Endurance ?
to get ready to present figures to the sitting trot in front of a Jury of Dressage ? ...

please clarify... :-)
cordially
PK




(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Cher Peteris,
Ces developpements sur la belle et bonne posture sont d´une grande richesse : aux demandes de Sandrine, j´en ajouterai 2, à savoir :
- utilisation du regard, quel axe, quelle hauteur, des repères ?

- concernant l´accompagnement du galop assis, pouvez-vous developper les notions de rotations, leur adéquation par rapport à la mécanique du galop, et des changements de pied ?

vous en remerciant par avance,
bien amicalement

(par S.A-A)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Les questions précédentes de Sandrine et Sylvie rejoignent à mon sens le thème soulevé précédemment par Véronique et sur lequel je me proposais de revenir : combien sont-ils à fonctionner en balancier global ?, question à laquelle je rajouterais : et combien pourraient-ils être ?

Pour commencer sur le sujet de comment procéder concrètement pour maîtriser l´option de fonctionnement en balancier global, je pense qu´il est indispensable de distinguer :
- l´"aiguillage" initial des débutants, enfants ou adultes, vers l´emploi de cette option gestuelle d´accompagnement des allures,
- de son apprentissage, "a posteriori" et "en complément", par des cavaliers adultes déjà expérimentés dans l´usage d´un fonctionnement autre qu´en balancier global.

Ces deux cas de figure, sur le plan de l´apprentissage moteur et selon mon expérience personnelle en la matière, sont en effet radicalement différents.

Dans le premier cas, je pense que l´indication formelle et le travail dirigé à la longe pour accompagner les mouvements de sa monture "tendu en arrière de la verticale", au pas, au trot assis et au galop assis, sans se tenir ni à des rênes, ni à un collier, ni à la crinière, avant d´effectuer un quelconque "geste de conduite" par action de main ou de jambes, sont simplement souvent suffisants pour une mise en place "libre et aisée" du fonctionnement en balancier global, plus simple pour les enfants que pour les adultes du fait de la "petitesse" de leur colonne vertébrale lombaire qui "contre-indique naturellement", pour eux, l´emploi du fonctionnement en balancier lombaire. (pour les adultes, il est utile en ce cas de s´abstenir de parler de jeu du rein...)

Dans un second temps, l´apprentissage des "gestes de conduite" viendra se surajouter sur le "savoir-faire gestuel d´accompagnement des allures".

Dans un troisième temps, deux phases "délicates" sont à prévoir :
- pour les enfants, c´est le temps de l´adolescence (croissance des "longueurs" des différents étages de la colonne vertébrale) et du passage du poney au cheval.(changement des amplitudes des contraintes de mouvement à assumer dans l´accompagnement des allures)
- pour les adultes, c´est la capacité rapide qui advient, dès lors que l´on dispose d´une "base d´aisance dans l´accompagnement des allures", à "glisser vers l´emploi" d´un fonctionnement autre qu´en balancier global, si l´on n´est pas "informé et motivé" de l´intérêt à conserver celui-ci dans sa "palette personnelle" de savoirs-faire gestuels équestres.

Bien évidemment, concrètement, cela présuppose une information adéquate/formation personnelle préalable de l´encadrement enseignant... (formation continue... ?)

Pour n´être pas trop long, je reviendrai dans mon prochain message, dès qu´il sera rédigé,(et traduit...), sur le second cas de figure évoqué ci-dessus, mais pour répondre tout de suite à Sylvie sur la question du regard, je dirais, comme Monsieur de La Guérinière, entre les oreilles du cheval, en ajoutant, comme s´il était (déjà) ramené avec la nuque en point le plus haut, et non pas comme en "position de Rollkur"... :-)

Cordialement
PK

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Hello

The previous questions of Sandrine and Sylvie join in my opinion the subject lifted previously by Véronique and on which I suggested returning : how much are they to work in global swing ? question to which I would add : and how much could they be ?

To begin on the subject of how to concretely proceed to master the option of functioning in global swing, I think it is indispensable to distinguish :
- the initial "shunting" of the beginners, the children or the adults, towards the employment of this gestural option of accompanying of the paces,
- of its learning, "a posteriori" and "in complement", by grown-up riders already experienced in the usage of a functioning other than in global swing.

These two scenarios, from the point of view of the motor learning and according to my personal experience in this subject, are indeed radically different.

In the first case, I think that the formal indication and the steered work in the tether to accompany the mouvements of its mounts "stretched up at the back of the vertical line", in the walk, in the sitting trot and in the sitting cantering, without being held either in reins, or in necklace, or in mane, before making any "gesture of driving" by action of hand or legs, are simply often sufficient for a "free and easy" implementation of the functioning in global swing, simpler for the childrens than for the adults because of the "smallness" of their lumbar spinal column which "dissuade naturally", for them, the employment of the functioning in lumbar swing. (for the adults, it is useful in this case to refrain of speaking of kidney´s movements...)

In a second time, the learning of the "driving gestures" will come to add on the "gestural know-how of accompanying of the paces".

In the third time, two "delicate" phases are to be foreseen :
- for the children, it is the time of the adolescence (growth of the "lengthes" of the various levels of the spinal column) and of the passage of the pony in the horse. (changing in the amplitude of the movement´s constaints in the acompanying of the paces)
- for the adults, it is the fast capacity that occurs, since we have a "base of ease in the accompanying of the paces", to "slide towards the use" of a functioning other than in global swing, if we "are not informed and motivated" about the interest to keep this one in our "personal palette" of equestrian gestural know-how.

Naturally, concretely, it presupposes a previous adequate information/
personal training of the teaching management...
( continuous formation... ? )

Not to be too long, I shall return in my next message, as soon as it will be drafted, (and translated...), on the second scenario evoked above, but to answer at once Sylvie on the question of the glance, I would say, as Sir de La Guérinière, between the ears of the horse, by adding, as if he was (already) "ramené" with the nape of the neck the highest, and not as in "position of Rollkur"... :-)

Cordially
PK


(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonjour à nouveau

Je poursuivrai maintenant mon message précédent en abordant le second cas de figure évoqué dans celui-ci, à savoir l´apprentissage du fonctionnement en balancier global, "a posteriori" et "en complément", par des cavaliers adultes déjà expérimentés dans l´emploi d´un fonctionnement d´accompagnement des allures autre qu´en balancier global.

Dans ce cas de figure, un certain nombre de paramètres particuliers, inter-actifs entre eux, sont à prendre en considération. C´est :

- que le cavalier dispose déjà d´un "savoir-faire gestuel d´accompagnement des allures" auquel il est "confortablement" accoutumé.

- qu´il dispose déjà d´un "savoir-faire gestuel de conduite du cheval", "greffé" sur le précédent, et que dès qu´il y fait appel, la tendance naturelle est d´associer les deux.

- que pour fonctionner en balancier global, se grandir au maximum en gardant une légère inclinaison du buste en arrière sera pour lui inefficace et insuffisant, et qu´il devra "identifier" la tension de soutien du dos "nécessaire et suffisante" pour fonctionner en balancier global aux différentes allures, et clairement la distinguer de la tension du dos correspondant à son mode de fonctionnement pré-établi.

- que la "gestuelle de conduite" la plus cohérente avec le fonctionnement en balancier global, c´est l´accord des aides dans l´économie gestuelle. (je soulignerai à ce propos ceux, concernant directement la Belle Posture, de Monsieur de La Guérinière : "... et que les mouvements du Cavalier soient si subtils qu´ils servent plus à embellir son assiette qu´à paraître aider son Cheval.")

- que pour mettre en place l´accord des aides dans l´économie gestuelle sur le fonctionnement en balancier global, ce fonctionnement doit déjà être sous-jacent.

- que la mise en exploitation du fonctionnement en balancier global la plus immédiatement "probante et motivante", c´est au galop assis, mais

- que cela implique d´accompagner les containtes de mouvement en rotation du galop, contraintes auxquelles on "échappe" au galop enlevé ou au galop en équilibre sur les étriers.

- que bon nombre de cavaliers présentent des dysfonctionnements en rotation du bassin, dans un sens ou l´autre, fort peu évidents à résoudre directement à cheval.

- et enfin que, notamment au trot assis, "tendre vers" le fonctionnement en balancier global est inapproprié car cela implique de rendre de plus en plus inconfortable le fonctionnement pré-établi sans pour autant en "sortir".

Compte tenu de ces considérations, ce qui me paraît le plus rationnel et pratique pour accéder au fonctionnement en balancier global, c´est comme je l´ai déjà dit, le procédé de préparation physique sur simulateur que j´ai élaboré.

Il me paraît de peu d´intérêt d´en faire ici un descriptif détaillé, les commentaires "d´après stage" des membres d´A.I. qui se sont exprimés précédemment sur ce sujet sur le Forum me semblant beaucoup plus intéressants. (voir pages antérieures...)

Ceci-dit, peut-être que d´autres que moi seront en mesure de proposer une méthodologie pratique rapide pour accéder, directement à cheval, au fonctionnement en balancier global...

cordialement
PK

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Hello again

I shall pursue now my previous message by approaching the second scenario evoked in this one, namely the learning of the functioning in global swing, "a posteriori" and "in complement", by grown-up riders already experimented in the employment of a functioning of accompanying of the paces other than in global swing.

In that case of figure, certain number of particular parameters, interactive between them, are to be considered. It is :

- that the rider already arranges of a "gestural know-how of accompanying of the paces" to whom he is used "comfortably".

- that he already has of a "gestural know-how of horses´s driving", "transplanted" on the precedent, and that as soon as he appeals to it, the natural tendency is to associate both.

- that to work in global swing, to stretch up at most while keeping a slight slant back of the bust will be for him ineffective and insufficient, and that he will have to "identify" the tension of support of the back "necessary and sufficient" to function in global swing in the various paces, and clearly distinguish it from the tension of the back corresponding to his preestablished mode of functioning.

- that the "driving´s gesture" the most coherent with the functioning in global swing, it is the accord of the aids in the gestural saving. (I shall underline on this matter the comments, concerning directly the Beautiful Posture, of Sir de La Guérinière : "... and what the movements of the Rider are so subtle as they serve more for embellishing his seat that to appear to help his Horse.")

- that to set up the accord of the aids in the gestural saving on the functioning in global swing, this functioning must already be underlying.

- that the putting in exploitation of the functioning in global swing most at once "convincing and rewarding", it is at the sitting cantering, but

- that it implies to accompany the constraints of movement in rotation of the cantering, forced to which we "escape" at the rising cantering or the cantering in balance on the stirrups.

- that a lot of riders present dysfunctions in rotation of the pelvis, in a sense or other, very little evident to resolve directly on horseback.

- and finally that, notably in the sitting trot, "to tend towards" the functioning in global swing is inappropriate because it implies to make more and more uncomfortable the functioning pre-established without "going out" of it for all that.

Considering these considerations, what appears to me most rational and most practical to reach the functioning in global swing, it is as I have already said it, the process of physical preparation on simulator which I elaborated. It appears to me of not enough interest to make here a detailed description of this one, the comments "of after clinic" of members of A.I. who expressed themselves previously on this subject on the Forum seeming to me much more interesting. (see previous pages...)

Having said that, maybe that others than me will be capable of proposing a fast practical methodology to accede, directly on horseback, to the functioning in global swing...

Cordially
PK






(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir

j´ai oublié, excusez-m´en, de conclure mon précédent message par :
ou peut-être que d´autres que moi seront en mesure de proposer une méthodologie pratique plus rapide que celle proposée par Monsieur de La Guérinière, telle que je l´ai relatée précédemment, pour accéder à l´usage de la Belle Posture...

Cordialement
PK

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Good evening

I forgot, excuse me for that, to conclude my previous message by :
or maybe that other than me will be capable to propose a faster practical methodology than those proposed by Sir de La Guérinière, as I related it previously, to accede to the use of the beautiful Posture...

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

je poursuivrai aujourd´hui sur les difficultés méthodologiques, compte tenu des considérations précédentes, pour accéder, directement à cheval, au fonctionnement en balancier global lorsque l´on dispose déjà d´une autre option gestuelle d´accompagnement des allures.

De fait, la première étape à franchir pour le cavalier, c´est l´"identification" du seuil de tension de soutien du dos "nécessaire et suffisante" correspondant à la mise en jeu, libre et aisée, de cette option de fonctionnement, en le distinguant des autres.

Cette "identification" ne peut découler que d´une "exploration comparative" des différents seuils de tension "possibles" et de leur impact sur la "gestuelle d´accompagnement", ce qui ne peut se concevoir que dans une situation dynamique d´accompagnement des allures. (c´est impossible à réaliser au sol...)

Si l´on envisage de procéder à cette première étape "directement à cheval", quelles sont les "situations dynamiques" qui s´offrent au cavalier ?

- au pas, mais dans ce cas, les contraintes de mouvement "verticales" à assumer sont pour le moins fort peu significatives.

- au galop, mais dans ce cas, il faudrait galoper assis, et pour cela, c´est plus "pratique" de déjà savoir fonctionner en balancier global...

- au trot assis, mais dans ce cas, on en revient à la situation que c´est le fonctionnement pré-établi qui s´instaure automatiquement, et que plus on "tend" vers le balancier global, plus on est "inconfortable" dans le fonctionnement pré-établi sans en "sortir".

Je pense que pour sa part, Monsieur de La Guérinière avait résolu cette problématique à sa façon en indiquant, dans L´Ecole de Cavalerie, comme je l´ai relaté précédemment :
"..., on devrait..., mettre un Cavalier au piaffer dans les piliers; il apprendrait dans cette action, qui est très aisée, à se tenir de bonne grace".

De fait, une telle "situation dynamique" se prête tout à fait à réaliser une "exploration comparative" des différents seuils de tension de soutien du dos, mais encore faut-il "trouver" un cheval qui s´y prête lui-même, et suffisamment longtemps, et avec assez de rebond...

Sous cette perspective, le simulateur n´apparaît-il pas comme fort "pratique" ?

D´autant plus que comme je l´ai indiqué dans les considérations précédentes, la "gestuelle de conduite" la plus cohérente avec le fonctionnement en balancier global, c´est l´accord des aides dans l´économie gestuelle, que pour mettre en place cette économie gestuelle sur le fonctionnement en balancier global, il faut que cette option de fonctionnement soit déjà établie, et que sur simulateur, il est possible, dans la foulée, au cours de la première séance de préparation physique, d´aborder de façon rationnelle et efficace ce second aspect technique, avant de passer à cheval...

Pour conclure, comme dit Bernardine, un peu de promo ...

Cordialement, donc, avec mon simulateur, à votre service ...
PK

/////////////////

Hello

I shall continue on the methodological difficulties today, considering the previous considerations, to reach, directly on horseback, the functioning in global swing when we already have another gestural option of accompanying of the paces.

Actually, the first stage to be crossed for the rider, it´s the "identification" of the threshold of support´s tension of the back "necessary and sufficient" corresponding to the involvement, free and easy, of this option of functioning, by distinguishing it from others.

This "identification" can ensue only from a "comparative investigation" of the various "possible" threshold of tension and from their impact on the "body movements of accompanying", what can conceive only in a dynamic situation of accompanying of the paces. (it is impossible to realize on the ground...)

If we intend to proceed to this first stage "directly on horseback", which are the "dynamic situations" which offer themselves to the rider ?

- in the walk, but in that case, the "vertical" constraints of movement which have to be assumed are very little significant at least...

- in the gallop, but in that case, it would be necessary to gallop sitting, and for it, it´s more "practical" to know how to already function in global swing...

- in the sitting trot, but in that case, we return to the situation there that it is the preestablished functioning which is automatically established, and that the more we "aim towards" the global swing, the more we are "uncomfortable" in the preestablished functioning without "going out" of it...

I think that for his part, Sir de La Guérinière had resolved this problem in his way by indicating, in The School of Cavalerie, as I relate it previously :
"..., we should..., put a Rider in the piaffer in pillars; he would learn in this action, which is very easy, to be held of good grace."

Actually, a such "dynamic situation" lends itself completely to achieve a "comparative investigation" of the various thresholds of support´s tension of the back, but still it is necessary "to find" a horse which lends itself to it itself, and enough for a long time, and with enough bounce...

Under this perspective, does not the simulator seem as very "practical" ?

Especially since as I indicate it in the previous considerations,the "driving gesture" the most coherent with the functioning in global swing, it is the accord of the aids in the gestural saving, that to set up this gestural saving on the functioning in global swing, this option of functioning has to be already established, and that on simulator, it is, in the stride, during the first session of physical preparation, possible to approach in a rational and effective way this second technical aspect, before passing on horseback ...

To end, as says Bernardine, a little promo ...

Cordially, so, with my simulator, to your service ...
PK



(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Chère Sylvie

pour revenir à vos précédentes questions, concernant l´utilisation du regard, en plus de ce que j´ai déjà répondu, il y a grand avantage dans l´emploi du fonctionnement en balancier global, notamment pour tourner, à "regarder avec le buste", (comme si l´on avait des yeux sur la poitrine, selon une image connue), la direction vers laquelle on souhaite orienter le cheval ou le centre virtuel du cercle sur lequel on tourne, en procédant progressivement au "pivot" du buste, en fonction de la réponse du cheval à cette aide, et en évitant autant que possible de tourner plus la tête que le buste.

Pour ce qui est de développer les notions de rotations dans la mécanique du galop, que dire de plus qu´au galop assis, le cavalier est plus tenu d´assumer les mouvements de rotation générés par le dos du cheval qu´au galop enlevé ou en équilibre sur les étriers.(certains chevaux présentant même paraît-il, si ma mémoire est bonne c´est Monsieur Steinbrecht qui le relate dans Gymnase du Cheval, un mouvement de rotation fort désagréable...)

Ceci dit, il s´avère fort pratique, au galop assis en balancier global, de simplement penser à inverser les mouvements de rotation pour obtenir un changement de pied, et par exemple au pas en balancier global, penser à induire un mouvement de rotation pour obtenir un départ au galop en équilibre, dans le sens des aiguilles d´une montre pour le galop à gauche, dans l´autre sens pour le galop à droite.

Cordialement
PK

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Dear Sylvie

to return to your previous questions, concerning the use of the glance, besides what I have already answered, there is big advantage in the use of the functioning in global swing, notably to turn, "to look with the bust", (as if we had eyes on the chest, according to a known image), the direction to which we wish to direct the horse or the virtual centre of the circle on which we turn, by proceeding gradually to the "pivot" of the bust, according to the answer of the horse to this aid, and by avoiding as much as possible turning more the head than the bust.

To develop the notions of rotations in the mechanics of the gallop, what to say furthermore that in the sitting cantering, the rider is more forced to assume the movements of rotation generated by the back of the horse that in the rising canter or in balance on stirrups. (certain horses presenting even appears it, if my memory is good it´s Sir Steinbrecht who tells it in Gymnase du Cheval, a very unpleasant movement of rotation...)

Having said that, it turns out very practical, in the sitting cantering in global swing, to think simply of inverting the movements of rotation to obtain a flying change, and for example in the walk in global swing, think of inferring a movement of rotation to obtain a start at the canter in balance, in the direction of needles of a watch for the canter to the left, in the other direction for the canter to the right.

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Chère Sandrine

pendant que j´y suis, en réponse complémentaire à votre question formulée page précédente dans le sujet "Jean d´Orgeix à la SEP", je vous préconise également le relecture, sous la perspective du fonctionnement en balancier global, des écrits de William Cavendish, duc de Newcastle, notamment en ce qui concerne l´épaule en dedans
Du cavalier...

Cordialement
PK

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Dear Sandrine

while I am, in reply additional in your formulated question previous page in the subject "Jean d´Orgeix in the SEP", I also recommend you the second reading, under the perspective of the functioning in global swing, the comments of William Cavendish,Duke of Newcastle, notably as regards the shoulder in Of the rider...

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)